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parti politique roumain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Parti national libéral (en roumain : Partidul Național Liberal, PNL) est un parti politique roumain, libéral-conservateur et chrétien-démocrate.
Parti national libéral (ro) Partidul Național Liberal | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Ilie Bolojan (intérim) |
Fondation | |
Siège | Aleea Modrogan, nr. 1 Bucarest, Roumanie |
Porte-parole | Ionel Dancă (ro) |
Secrétaire général | Adrian Veștea (intérim) |
Président fondateur | Radu Câmpeanu |
Mouvement de jeunesse | Tineretul Național Liberal (TNL) |
Devise | « Prin noi înșine! » (« Croyons en nous ! ») |
Positionnement | Centre droit[1] |
Idéologie | Libéral-conservatisme[2] Europhilie[3] Nationalisme économique[4] |
Affiliation nationale | CDR (1991-1992 ; 1993-1999) |
Affiliation européenne | ALDE (jusqu'en 2014) PPE (depuis 2014) |
Affiliation internationale | Internationale libérale (IL) Internationale démocrate centriste (IDC) |
Adhérents | 252 000 (2024[5]) |
Couleurs | Jaune et bleu |
Site web | pnl.ro |
Présidents de groupe | |
Chambre des députés | Florin Roman (ro) |
Sénat | Cătălin-Daniel Fenechiu (ro) |
Parlement européen | Manfred Weber (PPE) |
Représentation | |
Députés | 76 / 330 |
Sénateurs | 31 / 136 |
Députés européens | 8 / 33 |
Présidents de conseils de județ | 12 / 41 |
Conseillers de județ | 436 / 1338 |
Conseillers locaux | 12802 / 40022 |
Maires | 1132 / 3180 |
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Il est présidé depuis avril 2022 par Nicolae Ciucă, président du Sénat depuis 2023. Il constitue la deuxième force politique roumaine au sein du Parlement et du Parlement européen.
Initialement membre de l'Internationale libérale et du Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ALDE), il rejoint le groupe du Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen après les élections de 2014.
Fondé en 1875 et successeur du Parti libéral des principautés unies de Moldavie et de Valachie, il est suspendu entre 1938 et 1944, puis interdit par le régime communiste en 1947[6].
Un parti du même nom, et revendiquant l'héritage du parti créé en 1875, apparaît en 1990 et se présente aux élections générales de la même année, sous la direction de son président, Radu Câmpeanu, contre le Front de salut national (FSN), qui remporte une large majorité aux deux chambres du Parlement roumain, et 85 % à l'élection présidentielle.
Après la chute du deuxième gouvernement Roman en 1991, le PNL fait partie d'un nouveau gouvernement de technocrates avec aussi des membres du FSN, du Parti écologiste roumain (PER) et du Parti démocratique agrarien de Roumanie (PDAR). Le nouveau gouvernement de Stolojan a limité son activité politique jusqu'aux élections législatives de 1992.
En 1992, il s'intègre dans la Convention démocratique roumaine (CDR) et soutient la candidature d'Emil Constantinescu, fondateur de la CDR, à la présidence. Toutefois, il échoue au second tour face au président sortant, Ion Iliescu.
En 1996, Emil Constantinescu remporte plus de 54 % des voix au second tour de l'élection présidentielle, battant Ion Iliescu. La Convention ayant gagné les législatives et le PNL entre au gouvernement, avec notamment Călin Popescu-Tăriceanu et Crin Antonescu. Cependant, la coalition n'est pas reconduite lors des élections de 2000, qui marquent la victoire du Parti de la démocratie sociale en Roumanie (PDSR), le candidat à la présidentielle des libéraux, l'ancien Premier ministre Theodor Stolojan, étant devancé au premier tour par le nationaliste Corneliu Vadim Tudor du Parti de la Grande Roumanie (PRM). Ainsi, pour la période 2000-2004, le parti reste opposé au retour des sociaux-démocrates pendant le gouvernement Năstase.
Lors des scrutins de 2004, le PNL fait alliance avec le Parti démocrate (PD) dans l'Alliance justice et vérité (DA), emmenée par Popescu-Tăriceanu, nouveau président du parti, et Traian Băsescu, président du PD. Băsescu est élu président de la République, au second tour contre le Premier ministre Adrian Năstase, tandis que Călin Popescu-Tăriceanu, ayant obtenu le soutien de l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) et du Parti humaniste roumain (PUR), accède au poste de Premier ministre à la suite des élections législatives, au cours desquelles la DA a été devancée par le Parti social-démocrate (PSD).
L'alliance prend fin en 2007, avec le renvoi des ministres démocrates du gouvernement. Cette même année, le PNL est largement devancé par le PD, qui remporte 28 % des voix, soit quinze points de plus que les libéraux. En 2008, le nouveau Parti démocrate-libéral (PDL) d'Emil Boc remporte les élections législatives, sans obtenir de majorité absolue, tandis que le parti libéral est relégué à la troisième place et dans l'opposition. Lors de la présidentielle, organisée l'année suivante, son nouveau président Crin Antonescu arrive troisième du premier tour, avec 20 % des voix, le meilleur score pour un candidat présenté par le seul PNL.
Avec le PSD et le Parti conservateur (PC), il forme, le , l'Union sociale-libérale (USL), coalition politique des partis d'opposition qui remporte une écrasante victoire aux élections législatives de 2012 avec plus de 60 % des voix.
En , le PNL décide de quitter l'USL et se retirer du gouvernement Ponta II. En conséquence de cette décision, Călin Popescu-Tăriceanu annonce son départ du parti, fonde le Parti libéral-réformateur (PLR) et prend la suite d'Antonescu à la présidence du Sénat avec le soutien des sociaux-démocrates.
Bien que le PNL fasse un score honorable aux élections européennes du , se positionnant en deuxième avec 15 % des voix et 6 parlementaires sur 32, Crin Antonescu démissionne de la présidence du parti six jours plus tard, afin de permettre la désignation d'un candidat de consensus pour l'élection présidentielle des et . Le , le premier vice-président du PNL, Klaus Iohannis, membre du parti depuis , est élu à la présidence.
Le , un congrès commun au Parti national libéral et au Parti démocrate-libéral (PDL) acte la fusion entre les deux formations, parachevant un projet entamé deux mois plus tôt, le parti unifié conservant le nom de Parti national libéral. Une direction commune doit être mise en place jusqu'à la tenue d'une élection interne après le ; le PNL choisit le candidat à l'élection présidentielle, tandis que le PDL choisit le candidat au poste de Premier ministre.
Le candidat du parti à l'élection présidentielle de , Klaus Iohannis remporte l'élection au terme du second tour avec 54,43 % des voix face au Premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, présenté comme le grand favori de ce scrutin. Premier chef d'État issu d'une minorité ethnique de Roumanie, il prend ses fonctions le , succédant ainsi à Traian Băsescu.
La sociale-démocrate Viorica Dăncilă est renversée avec son gouvernement par le Parlement le [7],[8]. Ludovic Orban lui succède le , après avoir remporté le vote de confiance au Parlement avec sept voix de plus que la majorité requise[9]. Entre 2019 et 2022, le PNL forme le gouvernement de la Roumanie, soit seul, soit avec USR PLUS (un autre parti libéral de centre-droit), UDMR/RMDSZ ou PSD (historiquement, leurs opposants nominaux les plus grands). Après la démission de Ludovic Orban, Florin Cîțu était premier ministre et puis Nicolae Ciucă. Depuis novembre 2021, sous Nicolae Ciucă, le parti forme le CNR, avec PSD et UDMR/RMDSZ.
Le parti se situe à droite de l'échiquier politique et adhère à la doctrine du libéralisme, notamment sur le libéralisme économique. Par exemple, l'une de ses principales promesses électorales pour les élections législatives de 2004 a été l'introduction d'un impôt à taux unique de 16 % pour les revenus des particuliers et les bénéfices des entreprises. Le PNL a réussi à introduire ce changement par sa participation à la coalition gouvernementale, donnant ainsi à la Roumanie une des politiques fiscales les plus libérales en Europe.
Le Parti national libéral soutient également la privatisation et la dénationalisation de l'économie, une tendance qui se déroule actuellement très rapidement en Roumanie, comme dans d'autres économies post-communistes.
En outre, le parti préconise également une décentralisation de la structure politique de la Roumanie, avec une plus grande autonomie donnée aux huit régions de développement.
Nom | Mandat | |
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Ion Brătianu (1821-1891) |
- | |
Dimitrie Brătianu (1818-1892) |
- | |
Dimitrie Sturdza (1833-1914) |
- | |
Ion I. C. Brătianu (1864-1927) |
- | |
Vintilă Brătianu (1867-1930) |
- | |
Ion Duca (1879-1933) |
- | |
Dinu Brătianu (1866-1950) |
- |
Nom | Mandat | |
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Radu Câmpeanu (1922-2016) |
- | |
Mircea Ionescu-Quintus (1917-2017) |
- | |
Valeriu Stoica (en) (1953-) |
- | |
Theodor Stolojan (1943-) |
- | |
Călin Popescu-Tăriceanu (1952-) |
- | |
Crin Antonescu (1959-) |
- | |
Klaus Iohannis (1959-) |
- | |
Vasile Blaga (1956-) |
- | |
Alina Gorghiu (1978-) |
- | |
Raluca Turcan (par intérim) (1976-) |
- | |
Ludovic Orban (1963-) |
- | |
Florin Cîțu (1972-) |
- | |
Gheorghe Flutur (par intérim) (1960-) |
- | |
Nicolae Ciucă (1967-) |
- | |
Ilie Bolojan (par intérim) (1969-) |
Depuis | |
Année | Chambre des députés | Sénat | Gouvernement | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | Mandats | Voix | % | Rang | Mandats | ||
1990 | 879 290 | 6,4 | 3e | 29 / 395 |
985 094 | 7,1 | 3e | 10 / 119 | Opposition (1990-1991), Stolojan (1991-1992) |
1992 | 284 678 | 2,6 | 9e | 0 / 341 |
290 866 | 2,6 | 9e | 0 / 143 | Opposition extra-parlamentaire (1992-1996) |
1996 | Au sein de la CDR | 28 / 343 |
Au sein de la CDR | 22 / 143 | Ciorbea (1996-1998), Vasile (1998-1999), Isărescu (1999-2000) | ||||
2000 | 747 263 | 6,8 | 4e | 30 / 345 |
814 381 | 7,4 | 4e | 13 / 140 | Opposition |
2004 | Au sein de la DA | 64 / 332 |
Au sein de la DA | 28 / 137 | Popescu-Tăriceanu I et II (2004-2008) | ||||
2008 | 1 279 063 | 18,5 | 3e | 65 / 334 |
1 291 029 | 18,7 | 3e | 28 / 137 | Opposition (2008-2012), Ponta I (2012) |
2012 | Au sein de l'USL | 100 / 412 |
Au sein de l'USL | 50 / 176 | Ponta II (2012-2014), opposition (2014-2015), soutien externe (2015-2017) | ||||
2016 | 1 412 377 | 20,0 | 2e | 69 / 329 |
1 440 193 | 20,4 | 2e | 30 / 136 | Opposition (2017-2019), Orban I (2019-2020) et II (2020) |
2020 | 1 486 401 | 25,19 | 2e | 93 / 330 |
1 511 225 | 25,58 | 2e | 41 / 136 |
Cîțu (2020-2021), Ciucă (2021-2023), Ciolacu I (2023-2024) |
2024 | 1 219 810 | 13,20 | 3e | 49 / 331 |
1 322 468 | 14,28 | 3e | 22 / 134 |
Ciolacu II |
Année | Candidat | 1er tour | 2d tour | ||
---|---|---|---|---|---|
% | Rang | % | Rang | ||
1990 | Radu Câmpeanu | 10,6 | 2e | ||
1992 | NC[N 1] | NC | NC | NC | NC |
1996 | Emil Constantinescu[N 2] | 28,2 | 1er | 54,4 | 1er |
2000 | Theodor Stolojan | 11,8 | 3e | ||
2004 | Traian Băsescu[N 3] | 33,9 | 2e | 51,2 | 1er |
2009 | Crin Antonescu | 20,0 | 3e | ||
2014 | Klaus Iohannis[N 4] | 30,4 | 2e | 54,4 | 1er |
2019 | Klaus Iohannis | 37,8 | 1er | 66,1 | 1er |
2024 | Nicolae Ciucă | 8,79 | 3e | ||
Année | Voix | % | Mandats | Tête de liste | Rang | Groupe |
---|---|---|---|---|---|---|
2007 | 688 859 | 13,4 | 6 / 35 | Renate Weber | 3e | ADLE |
2009 | 702 974 | 14,5 | 5 / 33 | Norica Nicolai | 3e | ADLE |
2014 | 835 531 | 15,0 | 6 / 32 | Norica Nicolai | 2e | PPE[N 5] |
2019 | 2 449 068 | 27,0 | 10 / 33 | Rareș Bogdan | 1er | PPE |
2024[N 6] | 4 341 686 | 48,5 | 8 / 33 |
Rareș Bogdan | 2e | PPE |
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