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parc national du Senegal De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le parc national du Niokolo-Koba (PNNK) est un parc national situé à 650 km à l'est de Dakar dans la région de Tambacounda[1], dans le sud-est du Sénégal près de la frontière guinéenne. Il est desservi par l'aérodrome de Niokolo-Koba, une piste d'atterrissage en terre.
Pays | |
---|---|
Région | |
Coordonnées | |
Ville proche | |
Superficie |
9 130 km2 |
Point culminant |
Nom local |
Parc national du Niokolo-Koba |
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Type |
Parc national du Sénégal (d) |
Catégorie UICN |
II |
WDPA | |
Création | |
Patrimonialité | |
Administration |
Nom du Bien |
Niokolo-Koba National Park |
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Identifiant | |
Année d'inscription | |
Critères |
(x) (d) |
Parc national du Niokolo-Koba *
| |
Pays | Sénégal |
---|---|
Subdivision | Région de Tambacounda |
Numéro d’identification |
153 |
Année d’inscription | (5e session) |
Classement en péril | 2007-2024 |
Type | Naturel |
Critères | (x) |
Région | Afrique ** |
modifier |
Réserve de chasse à partir de 1926[2], puis forêt classée en 1951, réserve faunique en 1953, Niokolo-Koba a obtenu le statut de parc national en 1954[3].
Des agrandissements sont intervenus en 1962, 1965, 1968 et 1969, mais l'accession du pays à l'indépendance ayant suscité d'autres priorités gouvernementales, certaines zones ont été laissées à l'abandon et le braconnage a pris de l'ampleur[3].
Depuis 1981, le parc figure à la fois sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO et sur celle du réseau mondial des réserves de biosphère[3] dans le cadre du programme MAB.
À partir des années 1990, une collaboration suivie entre la Direction des parcs nationaux du Sénégal et l'ORSTOM — devenu IRD (Institut de recherche pour le développement) dans l'intervalle — permet notamment le dénombrement annuel des animaux présents dans le parc.
Par ailleurs, un ambitieux programme de regroupement avec le parc national du Badiar, une zone protégée limitrophe située en Guinée (regroupement proposé en 2005[3]), a abouti à la nouvelle dénomination actuellement en vigueur, le complexe écologique de Niokolo-Badiar[4].
En 2007, face aux menaces de braconnage et de pacage illégal de bétail, l'UNESCO a inscrit le parc sur la liste du patrimoine mondial en péril. Sa situation s'étant améliorée, il en est retiré en 2024[5].
Le fleuve Gambie coule à travers le parc national dans une région de hautes terres, comme ses deux affluents : la rivière Koulountou et le cours d'eau Niokolo Koba qui a donné son nom au parc.
Le parc de la biosphère lui-même couvre 9 130 km2, dans un grand arc allant de la région de la Haute Casamance vers Kolda à la frontière de la Guinée-Bissau dans la région de Tambacounda jusqu'à une centaine de kilomètres de la frontière guinéenne près de l'angle sud-est du Sénégal.
Le relief du parc est assez plat avec une altitude de 16 à 311 mètres. Le mont Assirik est le point culminant. D'immenses plaines, parfois marécageuses en saison de pluie, séparent de petites collines d'à peine 200 mètres.
Le relief devient plus accidenté à l’extrême sud-est sur les contreforts du massif montagneux du Fouta-Djalon où naissent les fleuves Niger, Sénégal et Gambie. Ces contreforts forment une frontière naturelle entre le Sénégal et la Guinée.
La mare de Simenti est la seule permanente du parc et attire les bêtes de la savane qui s'abreuvent d'une eau très salée et se roulent dans la boue.
Le parc est desservi par l'aérodrome du Niokolo-Koba.
Le parc est connu pour sa faune très riche avec près de[6] :
Les derniers éléphants du Sénégal se trouvent sur le mont Assirik. Après des années de braconnage et la sécheresse très dure des années 1980, ces éléphants parviennent difficilement à se renouveler petit à petit. Ils sont sous protection rapprochée et sont suivis régulièrement.
Les derniers élands de Derby trouvent également refuge sur le mont Assirik. C'est la plus grande antilope du monde, elle peut atteindre le poids d'une tonne. Depuis 2005, l'aire protégée est considérée comme une unité de conservation du lion[8].
La flore[9] est constituée de près de 1 500 espèces de plantes et d'arbres comme le baobab, le néré (Parkia biglobosa), le caïlcédrat, le rônier, etc.
Ce parc est composé de savane boisée soudanienne où dominent les buissons et les baobabs, d'une forêt sèche ainsi que d'une forêt ripicole (78 % des forêts-galeries du pays) et de formations herbeuses dans les zones inondables.
Dans les vallées et les plaines, il existe de vastes zones où poussent la vétiveria et la savane herbacée. Les prairies se composent généralement de Paspalum et d'Echinochloa . Les espèces soudaniennes poussent dans la forêt sèche. Il y a aussi des endroits où vit le bambou.
Dans les vallées et les forêts en forme de ceinture, l'espèce reflète le climat du Sud de la Guinée et la liane tropicale ligneuse est très prospère.
Les espèces semi-aquatiques vivent au bord des rivières et les plantes annuelles disparaissent lorsque la hauteur de l'eau remonte dans les plaines inondables sablonneuses. Des forêts sèches et des savanes herbacées se développent en fonction du degré d'humidité ou du compactage du sol. Parfois, des buissons épais appelés Mimosa pigra occupent le milieu de ces zones humides.
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