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historien et homme politique tunisien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Néji Jalloul (arabe : ناجي جلول), né le à Bekalta, est un universitaire, historien, islamologue et homme politique tunisien.
Néji Jalloul | |
Néji Jalloul en 2018. | |
Fonctions | |
---|---|
Secrétaire général de Nidaa Tounes (clan Caïd Essebsi) | |
– (2 mois et 3 jours) |
|
Prédécesseur | Slim Riahi (indirectement) |
Successeur | Ali Hafsi Jeddi |
Directeur général de l'Institut tunisien des études stratégiques | |
– (2 ans, 1 mois et 21 jours) |
|
Prédécesseur | Hatem Ben Salem |
Successeur | Sami Ben Jannet |
Ministre tunisien de l'Éducation | |
– (2 ans, 2 mois et 24 jours) |
|
Président | Béji Caïd Essebsi |
Chef du gouvernement | Habib Essid Youssef Chahed |
Gouvernement | Essid Chahed |
Prédécesseur | Fathi Jarray |
Successeur | Slim Khalbous (intérim) Hatem Ben Salem |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bekalta (Tunisie) |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Al Joumhouri, Nidaa Tounes puis Parti de la coalition nationale tunisienne |
Diplômé de | École du Louvre Sorbonne |
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Titulaire d'une licence en histoire en 1981, puis d'un diplôme de l'École du Louvre de Paris l'année suivante, Jalloul obtient à la Sorbonne un DEA, puis un doctorat spécialisé en archéologie en 1988[1].
Professeur universitaire en 2002, il est membre fondateur de la Commission nationale d'histoire militaire jusqu'en 2011, du laboratoire d'archéologie et d'architectures maghrébine[2] et de la Revue tunisienne d'histoire militaire[3],[1]. Il est l'auteur de plusieurs travaux qui portent sur les fortifications arabes et ottomanes du littoral tunisien[4].
Néji Jalloul a présidé la circonscription municipale d'El Menzah[1]. Longtemps proche du Parti unifié des patriotes démocrates[4], avant de devenir membre du bureau exécutif d'Al Joumhouri jusqu'en septembre 2013, il adhère à Nidaa Tounes en février 2014[3]. Qualifié de « grande gueule », il est régulièrement invité dans les médias et se montre critique vis-à-vis des islamistes d'Ennahdha[4].
Il est d'abord pressenti pour être nommé ministre de la Culture dans le gouvernement Essid[4], mais il est finalement nommé ministre de l'Éducation le .
Le , il annonce cent mesures de réforme du système éducatif[5].
Le 20 août, il est confirmé à son poste dans le gouvernement de Youssef Chahed[6]. Trois jours plus tard, il annonce les principales réformes du système éducatif dont la suppression des 25 % dans la moyenne du baccalauréat, la mise en place de nouveaux livres et programmes pour l'enseignement primaire ainsi que la réforme du temps scolaire[7],[8].
Le , il est démis de ses fonctions de ministre et remplacé à titre intérimaire par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous[9]. Le 12 septembre, il est nommé directeur général de l'Institut tunisien des études stratégiques[10]. Il reste à ce poste jusqu'au , date de sa démission[11]. En tant que directeur général, il est nommé par le chef du gouvernement Chahed comme membre du Conseil des analyses économiques[12]. Le 30 novembre, il est chargé du dossier de l'éducation et de la culture au sein de Nidaa Tounes[13]. Le , il est élu membre du bureau politique du parti[14] avant de s'en retirer le lendemain[15]. Le 21 avril, il est désigné secrétaire général de son parti[16], avant de démissionner le 24 juin[17].
Candidat pour le poste de directeur général de l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences[18], il n'obtient que cinq voix sur vingt lors d'une session spéciale tenue le [19],[20]. Le 9 août de la même année, il présente sa candidature à l'élection présidentielle[21]. À l'issue du premier tour, il termine avec 0,2 % des voix[22]. En 2020, il fonde le Parti de la coalition nationale tunisienne[23].
Néji Jalloul est marié[1].
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