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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Nicolas Turquois, né le à Tours (Indre-et-Loire), est un homme politique français, membre du MoDem.
Nicolas Turquois | |
Nicolas Turquois en juin 2017. | |
Fonctions | |
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Député français | |
En fonction depuis le (7 ans, 6 mois et 3 jours) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Réélection | 19 juin 2022 7 juillet 2024 |
Circonscription | 4e de la Vienne |
Législature | XVe, XVIe et XVIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | MoDem/MDDA/DEM |
Prédécesseur | Véronique Massonneau |
Conseiller municipal de Moncontour | |
En fonction depuis le (10 ans, 7 mois et 24 jours) |
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Élection | 30 mars 2014 |
Réélection | 15 mars 2020 |
Maire | Édouard Renaud |
– (5 ans, 9 mois et 6 jours) |
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Élection | 18 mars 2001 |
Maire | Édouard Renaud |
Maire délégué d'Ouzilly-Vignolles Commune associée de Moncontour | |
– (3 ans, 3 mois et 14 jours) |
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Élection | 30 mars 2014 |
Successeur | France Poireau |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tours (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF (2006-2010) MoDem (depuis 2010) |
Diplômé de | Agro Paris-Grignon |
Profession | Ingénieur agronome et exploitant agricole |
Résidence | Ouzilly-Vignolles (Vienne) |
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Il est député de la quatrième circonscription de la Vienne depuis 2017.
Marié et père de trois enfants, Nicolas Turquois est élu conseiller municipal en 2001 d'Ouzilly-Vignolles, petite commune associée à Moncontour. Il démissionne de ce poste en 2006, à la suite de la réforme de l'intercommunalité et également en raison de son opposition au président de l'époque [1].
En 2006, l'agriculteur, ingénieur agronome de formation, rejoint l'UDF[1].
En 2010, il est tête de liste MoDem dans la Vienne pour les élections régionales.
Depuis cette année-là, il occupe le poste de président départemental du Mouvement démocrate pour la Vienne[1],[2].
En 2012, il est investi par son parti pour être candidat aux élections législatives dans la quatrième circonscription de la Vienne. Il sera éliminé dès le premier tour avec 2,61 % des voix.
En 2014, il est réélu conseiller municipal de Moncontour et élu maire délégué d'Ouzilly-Vignolles, commune faisant partie de la Communauté de Communes du Pays Loudunais [1].
Aux élections législatives de 2017, conformément à la proposition d'alliance de gouvernement proposé par François Bayrou à Emmanuel Macron, certaines circonscriptions sont réservées à des candidats présentés par le MoDem. Nicolas Turquois est investi dans la quatrième circonscription de la Vienne. Il arrive en tête du premier tour, face à Anne-Florence Bourat, candidate de la droite et du centre (LR-UDI), battant ainsi la députée sortante Véronique Massonneau (écologiste, soutenue par le Parti socialiste). Il est élu au second tour avec 51 % des voix.
Lors du débat au sujet de la réforme des retraites en , Nicolas Turquois suscite un incident de séance, en déclarant à l'opposition parlementaire « la République c’est nous et vous, vous n’êtes rien ». Critiqué, Turquois s'en excuse et dit avoir eu la volonté d' « émettre un cri »[3],[4].
En juillet et novembre 2024, il est expulsé de l'hémicycle par les huissiers[5], grâce à qui une "altercation physique" est "évitée de justesse"[6], certains médias parlant même de "bagarre"[7]. Le 19 juillet, il "[s'est] violemment accroché" avec les députés RN Emeric Salmon et Jean-Philippe Tanguy[5],[6]. Selon Le Figaro, les huissiers ont dû "intervenir pour éviter un affrontement physique"[5]. Le 28 novembre 2024, lors de la proposition de loi d'abrogation de la réforme des retraites[8], il "est monté dans les travées de la gauche pour prendre violemment à partie le socialiste Mickaël Bouloux"[5],[9] et l'a pointé "du doigt d’un air menaçant à quelques centimètres de son visage"[5]. Plusieurs vidéos[10] dont une de Stéphane Hablot, député PS de Meurthe-et-Moselle[11], montrent alors Marc Fesneau, président du groupe MoDem, sortir Nicolas Turquois de l'Assemblée Nationale. Il revient ensuite dans l'hémicycle s'approcher d'Antoine Léaument (LFI), obligeant à nouveau Marc Fesneau à s'interposer, avant que des vidéos le montrent "escorté en dehors de l'hémicycle par les huissiers"[12]. Le lendemain sur BFM TV, il a promis de "présenter ses excuses" à Mickaël Bouloux[13] tout en justifiant son action par le fait que la gauche diffuse sur les réseaux sociaux une « liste de députés qui ont déposé des amendements » [13]. La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a qualifié sur France2 d’« inadmissibles » et de « déplorables » les images de son éviction par les huissiers, tout en jugeant légitime que le débat « soit parfois tendu »[13]. Le socialiste Arthur Delaporte, vice-président de l'Assemblée Nationale, a demandé des sanctions à son encontre[12].
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