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personnalité politique canadienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Neil Murdo Cameron, né à Weyburn (Saskatchewan) le et mort le [1], est un homme politique canadien.
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
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- | |
Naissance | |
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Décès |
(à 81 ans) |
Nom de naissance |
Neil Murdo Cameron |
Nationalité | |
Formation |
Université McGill Université Sir-George-Williams (en) Université Queen's Université de l'Alberta Collège John Abbott |
Activité |
Parti politique |
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Il était le député du Parti Égalité de Jacques-Cartier de 1989 à 1994.
Fils d'Henry George Cameron, médecin et chercheur, et d'Enid Constance, secrétaire médicale, c'est aussi le petit-fils de Murdo Cameron, député libéral à l'Assemblée législative de la Saskatchewan de 1917 à 1921.
Il étudie à la Crescent Heights High School (Calgary, Alberta) (en) et à la Banff School of Fine Arts (en). Il obtient un baccalauréat ès arts de l'Université Queen's en 1962 et une maîtrise de l'Université McGill en 1969.
Neil Cameron devient alors professeur d'histoire et enseigne au Cégep John-Abbott, à partir de 1973, ainsi qu'aux universités Concordia (1974) et McGill (1985). Il devient directeur du St. Lawrence Institute à compter de 1980.
Parallèlement, il entame une carrière de chroniqueur. Il écrit dans le NDG Monitor de 1983 à 1987, dans la revue Idler à partir de 1986, dans le Montreal Daily News en 1988 et au Suburban en 1989[2].
En 1989, des électeurs libéraux choqués par les politiques linguistiques de Robert Bourassa décident de fonder un autre parti : le Parti Égalité. Entre autres demandes, le parti demande l'abolition de le loi 101 et la reconnaissance de l'anglais comme une des deux langues officielles du Québec[3].
Anglo-québécois, Neil Cameron se reconnait dans ces protestations et est candidat pour le parti dans Jacques-Cartier lors des élections générales de 1989. La plus grande surprise de ce scrutin réside dans l'élection de quatre députés du Parti égalité, dont Cameron, qui obtient 43,9% des voix et 802 voix d'avance sur la députée libérale sortante Joan Dougherty (41,52%).
Il participe aux commissions sur l’Éducation et sur Hydro Québec ainsi qu'au comité d'experts sur les implications de la souveraineté. Dans ce cadre il rédige un rapport allant à l'encontre des conclusions du comité : Souveraineté d'Esprit/Imagining Sovereignty.
En 1993, il présente le projet de loi 199 qui aurait fait de l'anglais et du français les deux langues officielles dans la province, à parts égales. Durant le mandat, le parti traverse plusieurs crises et ses trois collègues le quittent l'un après l'autre. Au terme du mandat, il est le seul à être encore membre du Parti égalité. Il se représente sous cette étiquette lors des élections générales de 1994 mais termine troisième, devancé par le candidat du Parti québécois (8,77% des voix) et largement battu le libéral Geoffrey Kelly (83,65% des suffrages), un compagnon d'étude avec qui il est ami.
Après sa défaite, Neil Cameron reprend ses activités d'enseignement et d'écriture. Il collabore à des revues universitaires en tant que chercheur, essentiellement sur l'élite scientifique britannique, et écrit à la rubrique politique dans divers journaux comme The Gazette, principal quotidien anglophone du Québec, The Ottawa Citizen ou encore Policy Options.
De à , il met régulièrement à jour un blog mêlant recherches et opinions.
Neil Cameron épouse Ruth Woodward, avocate à Toronto, en 1970. Le couple se sépare en 1989. Ils ont un fils, Glenn Cameron.
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