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commune française du département de la Drôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Mirmande est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Mirmande | |||||
Vue générale du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Drôme | ||||
Maire Mandat |
Benoît Maclin 2020-2026 |
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Code postal | 26270 | ||||
Code commune | 26185 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mirmandais | ||||
Population municipale |
599 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 41′ 57″ nord, 4° 50′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 87 m Max. 584 m |
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Superficie | 26,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Loriol-sur-Drôme | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | |||||
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Mirmande est située à 32 km au sud de Valence, 21 km au nord de Montélimar et 7 km au sud de Loriol (bureau centralisateur de canton).
Cliousclat Saulce-sur-Rhône |
Cliousclat | Grane | ||
Saulce-sur-Rhône | N | Grane | ||
O Mirmande E | ||||
S | ||||
Les Tourrettes | Condillac | Marsanne |
Les collines couvrent deux tiers de la superficie de la commune. En allant vers le Rhône, à l'ouest, l'altitude diminue en une succession de plateaux.
Sites particuliers :
Le rapport de présentation de la carte communale de 2006 note la présence de calcaires et de marnes du crétacé inférieur de l'hauterivien pour les reliefs de Marsanne.
Au nord de la Teyssone, vers Cliousclat, on note la présence de marnes et de sables du Pliocène Inférieur[1].
Le territoire de la commune est traversée d'est en ouest par la Teyssone (affluent du Rhône. Cette rivière est alimentée par les ruisseaux de Vaucourte, de Tierceron et de la vallée de Bichet[1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 937 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marsanne à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 967,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
La commune est traversée :
Le village est desservi par l'autoroute A7 grâce à l'échangeur 16, situé 8 km plus au nord.
Au , Mirmande est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,2 %), zones agricoles hétérogènes (21 %), cultures permanentes (3,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Mirmande fait partie des « villages perchés »[13].
Le village compte 122 lieux-dits (habitat et géographie)[14].
Site Géoportail (carte IGN)[15] :
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :
Le toponyme est issu de l'ancien français mirmande qui désignait une ville, un village ou une maison fortifiée[18], mot issu de l'occitane mirmanda. Homonymie avec Marmande (Lot-et-Garonne, Mirmanda en 1254)[18].
Les relevés effectués par G. Marandais entre 1948 et 1966 (repris par une étude diachronique et une étude documentaire en 2012) ont mis en évidence une occupation du Montpourchier dès la période antique.
Le matériel numismatique est caractéristique du IVe siècle[19].
La seigneurie[16] :
Tout au long du Moyen Âge, un péage était établi à Mirmande sur le chemin de halage des navires remontant le Rhône, halage exclusivement humain jusqu'à la fin du XVe siècle[20].
Lors de la croisade des Albigeois, Giraud V Adhémar de Grignan et Lambert I Adhémar sont cousins et co-seigneurs de Montélimar. Ils ne sont pas dans le même camp : Giraud V Adhémar de Grignan soutenant Aymar II de Poitiers-Valentinois et Raymond VI de Toulouse ; Lambert I Adhémar fait donc entrer Simon de Montfort dans Montélimar. Humbert de Miribel, évêque de Valence, est leur allié[21],[22].
Huit ans après l'entrée de Simon IV de Montfort dans Montélimar en 1217, Mirmande est donnée par les Adhémar, co-seigneurs de Montélimar, à l'évêque de Valence[23].
1238 : une bulle impériale de l'empereur Frédéric II confirme la possession de Mirmande aux évêques de Valence[24].
Le conflit entre l'évêque de Valence et le comte de Valentinois se poursuit pendant plusieurs années. Ainsi, en 1245, Aimar III de Valentinois aurait perdu 10 000 marcs d'argent pour l'occupation du château de Mirmande, propriété de l'évêque[25].
Au milieu du XIVe siècle, le bourg se développe. Un deuxième rempart le délimite (encore visible aujourd'hui)[réf. nécessaire].
En 1396, pendant la guerre de Cent Ans, les habitants de Mirmande se joignent aux habitants de Valence pour demander assistance au roi Charles VI face aux gens de guerre qui ravagent alors les environs[26].
En 1469, l'évêque de Valence accorde à Mirmande une charte des libertés[1].
Les libertés et privilèges accordés sont confirmés par Jacques de Tournon[27].
Au XVIe siècle, pendant les guerres de Religion, Mirmande est le théâtre de plusieurs évènements.
Le capitaine protestant Charles Du Puy-Montbrun, à la suite d'une bataille le contre le baron de Gordes au Pousin, passe par Loriol, assiège et prend Mirmande[28],[29].
Face aux coûts humains et économiques de ces violences, les paysans de Mirmande firent partie des premiers villages à se rebeller en 1578 contre les capitaines protestants et catholiques, dans le « mouvement de l'Union »[30].
Au XVIIe siècle, le village s'agrandit hors les murs[réf. nécessaire].
1688 (démographie) : 300 familles[16].
XVIIIe siècle : mention du péage[31].
1789 (démographie) : 290 chefs de famille[16].
Avant 1790, Mirmande était une communauté de l'élection subdélégation et bailliage de Valence.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence. Son église, dédiée à sainte Foi, en remplaçait une plus ancienne dédiée à saint Didier. Cette église était celle d'un prieuré d'Augustins (dépendant de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou) qui fut uni à la sacristie de cette abbaye au début du XVe siècle. Les dîmes de cette paroisse se partageaient entre le titulaire de ce prieuré, le prieur de Notre-Dame-de-la-Blache, et l'évêque diocésain.
Le mandement de Mirmande avait la même étendue que la communauté de ce nom et comprenait les deux communes de Mirmande et de Saulce[16].
En 1790, la commune de Mirmande fait partie du canton de Loriol[16].
Au XIXe siècle, Mirmande se développe avec la sériciculture (élevage du ver à soie) qui fait vivre près de 3 000 personnes[32].
1835 (économie) : cinq foires annuelles, quelques tuileries, cinq fabriques d'ouvraison de la soie[33].
Dans la seconde partie du XIXe siècle, l'économie du village décline. La maladie du ver à soie et la concurrence asiatique font chuter la sériciculture. Le phylloxera détruit le vignoble, et l'arrivée du chemin de fer rend la section de Saulce beaucoup plus dynamique[1].
En conséquence, le , une loi distrait la section de Saulce de la commune de Mirmande et l'érige en commune distincte[34].
Avec le déclin de son activité, la commune connaît des heures difficiles : le XXe siècle voit l'abandon et l'écroulement partiel de l'église Sainte-Foy. Par ailleurs, une loi exonérant d'impôts les maisons sans toit, de nombreux propriétaires, qui ont quitté le village, font découvrir les maisons qu'ils y possèdent encore, de sorte qu'elles tombent rapidement en ruine. Lorsqu'elles sont rachetées, le prix est fixé en fonction du nombre de tuiles restées sur le toit[35].
Le village renaît grâce aux nombreux artistes qui s'y installent plus ou moins durablement. André Lhote (1885-1962), peintre cubiste et écrivain, contribue au renouveau de Mirmande[réf. nécessaire].
La Résistance se met en place dès 1942. À partir d'avril 1944, Mirmande abrite un maquis. Selon Pierre de Saint-Prix, il contribua notamment à cacher des opposants et des réfractaires au STO, avec l'appui de nombreux notables du village (dont le maire révoqué par les autorités de Vichy, Charles Caillet).
Alors installée à Mirmande, la peintre Marcelle Rivier participe activement à ce mouvement en tant qu'agent de liaison.
À la suite de l'arrestation ratée de Pierre de Saint-Prix par la Gestapo, ce dernier se réfugie dans les bois, en amont de la ferme Caillet.
Le maquis de Mirmande participa à la réception de parachutages et à certains sabotages et escarmouches. Il contribua aussi à brouiller les indications routières. Un mémorial commémore cet épisode au bord de la RD 57 dans la direction de Marsanne[36].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire | ||||
1790 | 1871 | ? | ||
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire | ||||
1871 | ? | |||
1874 | ? | |||
1878 | ? | |||
1884 | ? | |||
1888 | ? | |||
1892 | ? | |||
1896 | ? | |||
1900 | ? | |||
1904 | ? | |||
1908 | ? | |||
1912 | ? | |||
1919 | ? | |||
1925 | ? | |||
1929 | ? | |||
1935 | ? | |||
? (avant 1944) | ? | Charles Caillet | révoqué par le régime de Vichy | |
? | 1945 | ? | ||
1945 | ? | |||
1947 | ? | Charles Caillet | ||
1953 | ? | |||
1959 | ? | |||
1965 | ? | |||
1971 | Jean Pierre FOUGEIROL | |||
1977 | 1979 | ? | ||
1979 (élect. partielle ?) |
1983 | Haroun Tazieff | (sans étiquette) | volcanologue |
1983 | 1989 | Haroun Tazieff | maire sortant | |
1989 | 1995 | Christian Tracol | (sans étiquette) | arboriculteur |
1995 | 2001 | Christian Tracol | maire sortant | |
2001 | 2006 | Philippe Minguez | PS | instituteur |
2006 (élect. partielle ?) |
2008 | Maryse Brun | (sans étiquette) | accueil chambre d'hôtes |
2008 | 2014 | Anne-Marie Armand | (sans étiquette) | ex directrice de société économie mixte |
2014 | 2020 | Benoit Maclin | (sans étiquette) | gérant de société |
2020 | En cours (au 16 février 2021) |
Benoit Maclin[37][source insuffisante] | maire sortant |
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[38].
Mirmande fait partie du comité de jumelage du canton de Loriol[39].
À ce titre, le village est donc jumelé avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].
En 2021, la commune comptait 599 habitants[Note 1], en évolution de +8,32 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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599 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La forte baisse démographique observable en 1861 est imputable à la scission de la commune, le village de Saulce devenant alors indépendant.
Un regroupement pédagogique intercommunal gère l'enseignement primaire à Mirmande et Cliousclat. L'école publique maternelle est implantée sur le site de Cliousclat. Le site de Mirmande prend en charge l'école élémentaire[44].
Un cabinet infirmier est installé sur la commune de Mirmande[45].
Le territoire de la commune se situe dans l'aire de diffusion de plusieurs médias :
L'église Saint-Pierre de Mirmande fait partie de la paroisse catholique de Saint-Paul-du-Rhône[47].
En 1992 : céréales, fruits[31].
En 2000, la surface agricole de la commune couvrait 396 hectares dont 242 hectares de vergers. L'activité agricole est donc principalement tournée vers l'arboriculture[réf. nécessaire].
En 2003, le rapport de présentation - carte communale recensait douze exploitations viables[1].
Voir dossier Insee[48].
Mirmande dans les arts :
Dans la forêt qui domine le village, un parcours de découverte de la flore de la forêt drômoise a été créé sous l'égide de l'ONF[réf. nécessaire].
Village botanique avec ses plantes de rocaille, Mirmande est admis en 1998 dans l'association des Plus Beaux Villages de France[56].
Mirmande possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
La mairie de Mirmande indique l'existence d'un blason sculpté dans la pierre. À droite en haut, « les trois ronds symboliseraient la Sainte Trinité ». À gauche en haut, « les quatre motifs présenteraient les quatre attributs de Dieu : l'amour symbolisé par l'homme, la justice symbolisée par le lion, La puissance symbolisée par le taureau, la sagesse symbolisée par l'aigle »[62][source insuffisante]. Notons que l'homme, le lion, le taureau et l'aigle sont respectivement les symboles des quatre évangélistes Mathieu, Marc, Luc et Jean.
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