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prêtre, chanoine et poète majorquin de langue catalane De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Miquel Costa i Llobera, en castillan Miguel Costa y Llobera, né le à Pollença et mort le à Palma, est un poète majorquin de langue catalane, prêtre, et écrivain.
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Miguel Costa y Llobera |
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Escuela mallorquina (d) |
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Né à Pollença, en Espagne, en 1854, il était le fils d’une famille de propriétaires ruraux. Il a grandi très influencé par son oncle, médecin à Pollença, qui l’a initié au paysage local et à l’intérêt pour la littérature classique.
Disciple de l’écrivain Josep Lluís Pons i Gallarza, il étudie à Barcelone, où il rencontre Antoni Rubió i Lluch. En 1874, il remporte un prix aux Jeux floraux. Il cultive, dans un premier temps, la poésie romantique, qu’il développe dans le volume Poesies (1885) et dans son poème le plus connu, Lo pi de Formentor (ca) (1875)[1], écrit entièrement en vers alexandrins, une ode à un pin de la presqu'île de Formentor, Majorque, lequel a inspiré des artistes comme Joan Miró ou Hermen Anglada Camarasa.
En 1906, il publie son recueil de poèmes le plus important, nommé Horacianes, en hommage à Horace. Ces Horacianes étaient donc une série de poèmes dédiés au poète latin Horace. Miquel Costa se consacra précisément à l'utilisation soigneuse des formes poétiques et littéraires classiques pour imiter, en catalan, les formes versifiées de la poésie antique grecque et romaine. Le livre fut très bien accueilli en Catalogne et également loué par des critiques espagnols tels que Marcelino Menéndez y Pelayo, qui saluait les innovations métriques du poète et allait jusqu'à qualifier ses vers de "dignes de figurer parmi les meilleurs écrits aujourd'hui en Espagne"[2]. Frédéric Mistral, qui avait reçu le prix Nobel de littérature en 1904, a aussi envoyé ses compliments à Costa i Llobera dans une lettre écrite en occitan, jugeant ses odes "mélodieuses" et "dignes des lauriers du Tibur"[3].
En 1907, l’auteur, accompagné d’autres Majorquins comme Maria Antònia Salvà, commence un pèlerinage à travers le Moyen-Orient, qui se termine en Palestine et en Terre Sainte. Costa i Llobera a tenu un journal du voyage, intégré dans le livre Visions de Palestina (1908). C’est ainsi que le poète exprime les sensations et les impressions que les sites sacrés produisent sur lui. La même année, Costa i Llobera prononce le discours inaugural des Jeux floraux de Gérone.
Il meurt en 1922, de manière inopinée en prononçant le panégyrique à l'occasion du troisième centenaire de la canonisation de Sainte Thérèse d'Avila depuis la chaire de l'église des Carmes déchaussés de Palma, aux Baléares, en Espagne[4].
(Liste incomplète)
Traductions:
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