Loading AI tools
support qui permet la culture de cellules ou de microorganismes afin de permettre leur étude De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Un milieu de culture est un support qui permet la culture de cellules, de bactéries, de levures, de moisissures afin de permettre leur étude. En principe, les cellules trouvent dans ce milieu les composants indispensables pour leur multiplication en grand nombre, rapidement, mais aussi parfois des éléments qui permettront de privilégier un genre bactérien ou une famille. Ainsi, selon le but de la culture, il est possible de placer les micro-organismes dans des conditions optimales, ou tout à fait défavorables.
Il se compose d'une base (agar-agar, eau, minéraux, etc.) ainsi que d'un indicateur coloré de pH ou de réaction d'oxydoréduction pour permettre de formuler des hypothèses sur le genre.
Il existe aussi des bouillons de culture qui possèdent la même fonction, mais ces milieux ne contiennent pas d'agar-agar, ils sont donc totalement liquides.
Cet article détaille les caractéristiques des milieux de culture se rapportant à la microbiologie.
Un milieu minimum ou milieu défini est un milieu comportant les éléments chimiques strictement nécessaires à la croissance bactérienne, sous une forme utilisable par des bactéries n'ayant pas d'exigence particulière.
Composition d'un milieu minimum :
En l'absence de l'un de ces composants, les bactéries ne se développent pas, car elles ne peuvent synthétiser ces produits. C'est l'adjonction de facteurs de croissance appropriés qui permet à des bactéries exigeantes de se développer.
Un milieu de culture dit « empirique » est un milieu contenant des produits d'origine naturelle et dont on ne connaît pas exactement la composition.
Dans le milieu type cœur-cervelle, il y a de l'eau, de l'agar-agar, de l'hydrolysat de cœur et de cervelle sans que l'on en connaisse les aspects qualitatifs et quantitatifs. Il sera donc utilisé uniquement pour la croissance des bactéries. Il n'a pas d'effet sélectif.
Les premières recherches sur les virus, à partir des années 1930, utilisent comme milieu de culture l'œuf de poule embryonné. L'agent à multiplier est inoculé dans les membranes amniotiques ou allantoïques. Dans ce système ont pu être étudiés les virus de la variole, de l'herpès, de la grippe, des oreillons, de la rage, etc., ainsi que des bactéries intracellulaires comme les rickettsies[1]. Dans les années 1950, ce système a été le plus souvent supplanté, dans les laboratoires de recherche, par la culture cellulaire. Il reste utilisé pour la production du vaccin antigrippal.
Les milieux de culture dits « sélectifs » permettent uniquement la culture de certains genres de micro-organismes. Pour cela, on ajoute des éléments qui inhibent la croissance des micro-organismes indésirables comme le chlorure de sodium à forte concentration, le thiosulfate de sodium, le cristal violet ou certains antibiotiques.
Les éléments ajoutés sont sélectionnés selon les caractéristiques du micro-organisme recherché. Ces milieux sont utilisés pour l'analyse d'un prélèvement polybactérien. Ce milieu permet de sélectionner uniquement en cas de crible positif : résistance à un antibiotique, la prototrophie, etc.
Exemples de milieux sélectifs :
Les milieux de culture enrichis contiennent, outre les composants de base, des composants indispensables aux bactéries, que celles-ci ne peuvent pas synthétiser. Ce sont des milieux utilisés pour l'obtention des bactéries dites « exigeantes » et auxotrophes. Par exemple : les milieux au sang frais (le sang est riche en nutriments divers comme le fer, principal facteur de croissance des bactéries) : gélose au sang frais ou cuit. Les milieux avec du sérum, du jaune d'œuf : gélose Baird Parker ou dite « BP ».
Le milieu de culture dit « différentiel » ou « indicateur » permet de distinguer deux types de microorganismes se développant dans un même milieu[2]. Ce type de milieu met en évidence certaines caractéristiques biochimiques des microorganismes (principalement l'aptitude à dégrader un substrat) en présence d'indicateur(s) de la réaction chimique : des indicateurs colorés de pH ou d'oxydoréduction (tels que le rouge neutre, rouge de phénol, l'éosine ou le bleu de méthylène).
On retrouve parmi les milieux différentiels :
Ce milieu peut être sélectif ou non. Son principe repose sur la présence d'un ou plusieurs substrat(s) couplé(s) à une molécule chromogène. Lorsque ce substrat est métabolisé par une enzyme bactérienne spécifique, le chromogène associé prend une couleur particulière (il devient un chromophore) directement lisible sur la colonie. Si l'enzyme n'existe que chez une espèce bactérienne donnée, l'identification est immédiate.
Parmi ces milieux, on trouve :
Depuis 2014, la norme ISO 1133 impose des contrôles sur la performance des milieux. Ceci sont à réaliser à des fréquences régulières telles que :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.