Mika Waltari est le fils de Toimi Armas Waltari, un pasteur luthérien, aumônier de prison né en 1881, et de son épouse Olga Maria Johansson. À cinq ans, Waltari perd son père. Tout jeune, il assiste à la guerre civile finlandaise à Helsinki.
Plus tard, il s'inscrit à l'université d'Helsinki comme étudiant en théologie, selon les vœux de sa mère. En 1927, il lance avec le dessinateur Asmo Alho(fi) la bande dessinéeKieku ja Kaiku(fi) avec textes écrits en vers sous les images, publiée jusqu'en 1975[3].
Mais rapidement il abandonne la théologie en faveur de la philosophie, l'esthétique et la littérature, et il obtient son diplôme de maître en 1929. Pendant ses études, il collabore à divers magazines et écrit des poèmes et des histoires. Il obtient la publication de son premier livre en 1925.
Paris
Pendant ses études universitaires Waltari part à Paris en 1927. Il y écrit son premier grand roman Suuri illusioni (La Grande illusion), très apprécié par la jeunesse finlandaise. En termes de style, le roman est considéré comme l'équivalent finlandais des œuvres des écrivains américains de la Lost Generation. Le livre de Waltari est un roman historique qui a lieu au XVIe siècle: le héros est un Finlandais qui se rend à Paris à vingt ans et y mène une vie plutôt bohème.
Le Chat chinois et d'autres contes [«Kiinalainen kissa»] (trad.Tiina Vainikka et Pascal Molon), Paris, Nathan, (1reéd. 1932), 152p. (ISBN978-2-09-240330-3)
Un inconnu vint à la ferme [«Vieras mies tuli taloon»] (trad.du finnois par Lucie Thomas, préf.Aurélien Sauvageot), Paris, Gallimard, 1er trim. 1944 (1reéd. 1937), 190p. (ISBN2-07-039375-5)
Ce genre de choses n’arrive jamais [«Sellaista ei tapahdu»] (trad.du finnois par Anne Colin du Terrail), Arles, Actes Sud, coll.«Lettres scandinaves», (1reéd. 1939), 128p. (ISBN978-2-330-05244-7)
Mademoiselle Van Brooklyn [«Fine Van Brooklyn»] (trad.Mirja Bolgar(fi) et André Enegren), Arles, Actes Sud, coll.«Lettres scandinaves», (1reéd. 1942), 101p. (ISBN978-2-86869-858-2)
Reine d’un jour – (Karina) [«Kaarina Maununtytär»] (trad.Perrin d’Agnel), Nivelles (Belgique), La sixaine, (1reéd. 1942), 234p.
L'Escholier de Dieu [«Mikael Karvajalka»] (trad.Jean-Pierre Carasso et Monique Baile), vol.no2758, Paris, Presse pocket, coll.«dossier hist. et litt. Par Marie-Madeleine Fragonard p.561-595», (1reéd. 1948), 557p. (ISBN978-2-266-01914-9)
Le Serviteur du Prophète [«Mikael Hakim»] (trad.Monique Baile et Jean-Pierre Carasso), Paris, Olivier Orban / Club France Loisirs, 1985 / juillet 1986 (1reéd. 1949), 579p. (ISBN978-2-7242-3029-1, ISSN1157-3899)
La Journée des hommes libres [«Ihmisen vapaus»] (trad.Michel Chrestien), Nantes, L'Élan, mars 1993 (éd. 1952) (1reéd. 1950), 23p. (ISBN978-2-909027-12-8)
Le Secret du royaume, Myrina [«Valtakunnan salaisuus»] (trad.Monique Baile et Jean-Pierre Carasso), Paris, Olivier Orban, coll.«Les romans dans l’Histoire», (1reéd. 1959), 484p. (ISBN978-2-85565-209-2)
Le Secret du royaume, Minutus [«Ihmiskunnat viholliset»] (trad.Monique Baile et Jean-Pierre Carasso), Paris, Olivier Orban, coll.«Les romans dans l’Histoire», (1reéd. 1964), 668p. (ISBN978-2-85565-211-5)