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commune française du département d'Eure-et-Loir De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Miermaigne est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Miermaigne | |||||
Intérieur de l'église Saint-Pierre Inscrit MH (1978)[1]. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Nogent-le-Rotrou | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Perche | ||||
Maire Mandat |
Marc Pétagna 2020-2026 |
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Code postal | 28480 | ||||
Code commune | 28252 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
177 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 14′ 50″ nord, 0° 59′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 187 m Max. 271 m |
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Superficie | 10,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Brou | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Miermaigne se situe dans le Perche.
La commune est bordée au sud par la rivière l'Ozanne, affluent en rive droite du Loir, lui-même sous-affluent de la Loire par la Sarthe et la Maine[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1993 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 1,8 | 3,5 | 5,3 | 8,7 | 11,4 | 13,3 | 13,5 | 10,5 | 8 | 4,2 | 1,5 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 3,5 | 4,7 | 7,2 | 9,8 | 13,4 | 16,7 | 18,8 | 18,9 | 15,3 | 11,5 | 6,7 | 3,7 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,8 | 7,6 | 10,9 | 14,4 | 18,2 | 22 | 24,4 | 24,3 | 20 | 15,1 | 9,3 | 5,9 | 14,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,3 01.01.1997 |
−11,2 12.02.12 |
−9,9 01.03.05 |
−2,9 03.04.1996 |
0,1 08.05.1997 |
3,2 01.06.06 |
6,9 12.07.00 |
6,4 21.08.14 |
3,7 19.09.07 |
−2,9 29.10.1997 |
−8 30.11.10 |
−11,3 29.12.1996 |
−13,3 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15 27.01.03 |
19 27.02.19 |
22,5 30.03.17 |
27,3 30.04.05 |
29,6 27.05.05 |
36 29.06.19 |
39,8 25.07.19 |
38,3 05.08.03 |
33 15.09.20 |
28 01.10.11 |
21,3 01.11.15 |
15,4 07.12.00 |
39,8 2019 |
Précipitations (mm) | 74,5 | 62,7 | 58,5 | 54,5 | 59,7 | 52,2 | 62,1 | 51,9 | 54,2 | 74 | 68,6 | 83,2 | 756,1 |
Au , Miermaigne est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), forêts (9,9 %), prairies (3,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Miermaigne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ozanne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999[17],[15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[18]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 75,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 133 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 109 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Merremaigne vers 1250[22], Morimonia en 1262[23], Mearmaigne en 1472[22], Maiermaigne en 1588[23].
La présence des Marcomans, alliés incertains des Romains, ont laissé des traces dans la toponymie comme dans Marmagne (Cher) et Marmagne (Saône-et-Loire)[24].
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, en 1648, disette à Miermaigne. En 1709, le blé gèle. En 1749, on note la présence d'un instituteur à Miermaigne.
Le comté de Miermaigne est donné par lettres patentes du roi Louis XVI le en faveur du marquis Gueau de Reverseaux. Un poteau du droit de haute justice du comté, sur lequel s'établit les affichages, est planté au bourg. Premier et dernier comte de Miermaigne, celui-ci est jugé et exécuté sous le gouvernement révolutionnaire le .
À la même époque, Charlemagne de Chabot est le curé de Miermaigne. Il gère la paroisse depuis septembre 1758. Il prête serment à la nouvelle constitution le , est élu maire de la commune qui était paroisse. Il est ensuite expulsé comme réfractaire, écroué à Chartres, sauvé par le dévouement et l'influence de sa nièce Charlotte de Chabot sur Bentabole, conventionnel en mission surnommé « Marat le Cadet »[réf. nécessaire]. Le , apprécié de la population, Charlemagne est rétabli dans ses fonctions de maire.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Avant 1995 | Juillet 2020 | Yanick Frapsauce | DVG | Retraité de l'enseignement |
Juillet 2020 | En cours | Marc Pétagna |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2021, la commune comptait 177 habitants[Note 4], en évolution de −16,51 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
195 | 177 | - | - | - | - | - | - | - |
Ses époques de construction se situent aux XIIe et XVIe siècles, Inscrit MH (1978)[1].
Ses éléments remarquables sont un retable à fronton brisé, une poutre de gloire constituée d'un arc de pierre surbaissé et un autel de Saint-Gilles de 1676.
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : écartelé au 1) et au 4) d’azur à la croix potencée d’or cantonnée de quatre croisettes du même, au chef cousu de gueules chargé d’un gland d’or feuillé de deux pièces de sinople en chevron, au 2) et au 3) d’azur au chevron d’or accompagné de trois croissants d’argent. |
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