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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Veilande, né le à Manre (Ardennes), mort le à Brières (Ardennes)[1], est un général de brigade du Premier Empire, et plus brièvement un homme politique sous la Restauration.
Michel Veilande | ||
Naissance | Manre, France |
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Décès | (à 77 ans) Brières, France |
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Origine | France | |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français Royaume de France Empire français (Cent-Jours) Royaume de France |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1786 – 1832 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer Chevalier de Saint-Louis |
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Autres fonctions | Député des Ardennes | |
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Il entre en service comme simple soldat au régiment de Berwick le , et doit à sa conduite un avancement assez rapide.
Il passe au 1er bataillon de la 53e demi-brigade de ligne, lors de sa réunion à la 159e, devenue ensuite 10e demi-brigade de ligne. Il fait les campagnes de 1792 à 1796 dans l'armée du Rhin, et se distingue dans la retraite du Palatinat, aux sièges de la tête de pont de Mannheim et de Kehl, où il est l'un des premiers qui s'élancent dans les retranchements des ennemis. Pour ces deux actions, il est cité à l'ordre du jour de l'armée de siège.
En 1796, il a un cheval tué sous lui à l'affaire de Rastadt. La même année, il se distingue aux combats de Biberach et de Kinzetfeld.
Il fait les campagnes de 1797 à l'armée d'Angleterre, et celles de 1798 et 1799 à l'armée d'Italie. En , il est nommé chef de bataillon au 87e régiment de ligne. Le , il commande un bataillon à la prise des hauteurs de Saint-Jacques-de-Ligoni, en Ligurie, et est grièvement blessé. Il protège la retraite de la division Grenier après Novi le .
Il fait la campagne de 1801 à l'armée des Grisons, et la suivante à l'armée d'observation du Midi. Le , il est nommé major du 18e régiment de ligne.
En 1804 et 1805, il sert à l'armée de réserve. Il reçoit le , le grade de colonel du 88e régiment de ligne, qu'il commande le à la bataille d'Iéna, où il a un cheval tué sous lui. Il en perd un second le à la bataille de Pułtusk, où, avec moins de 30 hommes, il sauve l'aigle de son régiment qui était enveloppé par une masse d'infanterie et de cavalerie russe. Il combat à l'affaire du , sur l'Omuleff, en Pologne, y perd encore un cheval. Le , il est créé officier de l'ordre de la Légion d'honneur.
De 1808 à 1812, il est à l'armée d'Espagne.
En 1808, à la création des titres, il est nommé baron de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 26 octobre 1808)[2], et le , il est fait chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer.
Le , il commande une brigade à la bataille d'Ocana, y a un cheval tué sous lui, et y reçoit une forte contusion à la poitrine.
Il est promu au grade de général de brigade le . Il est cité pour sa belle conduite et sa bravoure avec honneur dans les rapports de l'armée, pour, les sièges de Saragosse, de Badajoz et de Campo-major, ainsi que les batailles de Gebora et d'Albuera les et , actions dans la dernière desquelles il a deux chevaux tués sous lui. Il est cité aussi pour les affaires del Puonte, del Arzobispo et de Villagarcia. À Croumena, le général Veilande surprend l'avant-garde de l'armée anglaise à laquelle il enlève 120 chevaux et 93 hommes. Dans la nuit du 6 au , il est fait prisonnier de guerre lors de la prise de Badajoz par l'armée anglo-portugaise.
Il ne recouvre la liberté que le , après une captivité des plus pénibles, et rentre alors en France, où il est bien accueilli par la Restauration. Il est nommé par le roi chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[3] et le , commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur[4].
Lors des Cent-Jours, il commande une brigade de l'armée d'observation de l'Est. Il est mis à la retraite comme maréchal de camp le .
Le , il est élu par le second arrondissement (Vouziers) du département des Ardennes à la Chambre des députés, en remplacement de Louis Lefèvre-Gineau, qui a opté pour l'arrondissement de Mézières, par 117 voix (127 votants, 896 inscrits). Il prend place dans l'opposition constitutionnelle et y vote constamment avec les libéraux. Il ne se représente pas en 1824.
Réintégré dans le cadre de réserve de l'état-major général le , il est définitivement admis à la retraite le .
Il meurt à Brières (Ardennes) le .
Il reçoit le titre de baron de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 26 octobre 1808).
Armoiries : De sable ; à la tour crénelée d'argent, maçonnée de sable, surmontée à dextre d'une étoile d'or et accompagnée d'un cor d'or et d'une grenade de même allumée de gueules, quartier des barons militaires ; et pour livrées : les couleurs de l'écu[2].
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