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officier des Forces françaises libres De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Durrmeyer, né le à Marseille, mort le à Jebsheim en Alsace, est un officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 20 janvier 1946.
Michel Durrmeyer | ||
Michel Durrmeyer vers 1944. | ||
Nom de naissance | Michel-Albert Durrmeyer | |
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Naissance | à Marseille |
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Décès | (à 28 ans) à Jebsheim en Alsace Mort au combat |
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Allégeance | France libre | |
Grade | Lieutenant | |
Années de service | 1939 – 1945 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneurCompagnon de la LibérationCroix de guerre 1939-1945 | |
Famille | Jacques Durrmeyer, son frère | |
Liste des Compagnons de la Libération | ||
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Né à Marseille en 1916, Michel Albert Durrmeyer[1] est le fils d'un officier d'infanterie[2], Robert Durrmeyer, qui deviendra général[3], et le frère cadet de Jacques Durrmeyer qui sera un héros de la Résistance intérieure française.
Étudiant en médecine[2], il entre en 1937 à l'École nationale des chartes[1], où il ne finira pas sa scolarité[4]. Il est aussi élève de l'École pratique des hautes études[5].
Mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale en , il est promu aspirant en . Fait prisonnier le 22 aux Cerqueux de Maulévrier (Maine et Loire), il est interné en province de Prusse-Orientale où il tombe malade, ce qui lui vaut son rapatriement en . Une fois rétabli, il reprend ses études et participe à la Résistance[2].
Il crée à Lyon une imprimerie clandestine et fabrique des faux papiers permettant la libération de beaucoup de ses camarades. Il organise en plus une filière d'évasion par l'Espagne, qui fonctionne jusqu'à l'invasion de la zone libre par les Allemands en [2].
Il décide alors de passer lui-même en Espagne, et il parvient avec son frère à rejoindre Barcelone. Après quelques mois d'internement dans un camp espagnol, il arrive au Maroc[2].
Il y décline le service médical, et s'engage le comme aspirant à Staoueli au 1er bataillon de choc de la France libre. Il se distingue une première fois comme chef de peloton lors de la campagne d'Italie : le , il s'infiltre dans les lignes ennemies et fait six prisonniers avec deux de ses hommes. Il est promu sous-lieutenant[2].
Durrmeyer s'illustre encore lors de la conquête de l'île d'Elbe en , en s'emparant d'un poste de commandement ennemi, en progressant en profondeur et en faisant des prisonniers à plusieurs reprises, prenant même seul un groupe de mitrailleuses. Cela lui vaut de recevoir la Légion d'honneur sur le champ de bataille[2].
Ayant débarqué en Provence en , il s'illustre de nouveau avec succès à la bataille de Toulon par son « inlassable activité » et son « audace extraordinaire »[2],[6].
Michel Durrmeyer est tué à l'ennemi le à Jebsheim en Alsace[2]. C'est le général Jean de Lattre de Tassigny en personne qui annoncera son décès quatre mois plus tard à son père, le général Durrmeyer, qu'il venait de délivrer de sa captivité à Füssen-Plansee[3]. Michel Durrmeyer repose au cimetière Saint-Baudile de Nîmes[7].
Il est créé Compagnon de la Libération, à titre posthume, par le décret du [2].
La promotion 1980 de la 9e compagnie du 4e bataillon de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr l'a choisi pour parrain de promotion.
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