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homme d'État français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Maurice Bourgès-Maunoury, né le à Luisant (Eure-et-Loir) et mort le à Paris 8e[1], est un homme d'État français, Compagnon de la Libération.
Maurice Bourgès-Maunoury | ||
Maurice Bourgès-Maunoury, en 1958. | ||
Fonctions | ||
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Président du Conseil des ministres français | ||
– (4 mois et 24 jours) |
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Président | René Coty | |
Gouvernement | Bourgès-Maunoury | |
Législature | IIIe (Quatrième République) | |
Coalition | RAD-SFIO-RDA-PRS-UDSR | |
Prédécesseur | Guy Mollet | |
Successeur | Félix Gaillard | |
Ministre de l'Intérieur | ||
– (5 mois et 9 jours) |
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Président | René Coty | |
Gouvernement | Félix Gaillard | |
Prédécesseur | Jean Gilbert-Jules | |
Successeur | Maurice Faure | |
– (9 mois et 8 jours) |
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Président | René Coty | |
Gouvernement | Edgar Faure II | |
Prédécesseur | François Mitterrand | |
Successeur | Edgar Faure | |
Ministre de la Défense nationale | ||
– (1 an, 3 mois et 20 jours) |
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Président | René Coty | |
Gouvernement | Guy Mollet | |
Prédécesseur | Pierre Billotte | |
Successeur | André Morice | |
Ministre des Forces armées | ||
– (16 jours) |
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Président | René Coty | |
Gouvernement | Pierre Mendès France ministre des Forces armées |
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Prédécesseur | Emmanuel Temple | |
Successeur | Marie-Pierre Kœnig | |
Ministre de l'Armement | ||
– (1 mois et 8 jours) |
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Président | Vincent Auriol | |
Gouvernement | Edgar Faure I | |
Prédécesseur | Georges Bidault (Défense nationale) Lui-même (ministre-adjoint de la Défense nationale) |
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Successeur | René Pleven (Défense nationale) | |
– (4 mois et 27 jours) |
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Président | Vincent Auriol | |
Gouvernement | René Pleven II | |
Prédécesseur | Jules Moch (Défense nationale) | |
Successeur | Georges Bidault (Défense nationale) Lui-même (Armement) |
|
Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme | ||
– (20 jours) |
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Président | René Coty | |
Gouvernement | Pierre Mendès France Intérim |
|
Prédécesseur | Jacques Chaban-Delmas | |
Successeur | Jacques Chaban-Delmas | |
– (2 jours) |
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Président | Vincent Auriol | |
Gouvernement | Henri Queuille II | |
Prédécesseur | Jacques Chastellain | |
Successeur | Antoine Pinay | |
Ministre du Commerce et de l'Industrie | ||
– (2 mois et 16 jours) |
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Président | René Coty | |
Gouvernement | Pierre Mendès France | |
Prédécesseur | Jean-Marie Louvel | |
Successeur | Henri Ulver | |
Ministre des Finances | ||
– (4 mois et 13 jours) |
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Président | Vincent Auriol | |
Gouvernement | René Mayer | |
Prédécesseur | Antoine Pinay | |
Successeur | Edgar Faure | |
Député français | ||
– (12 ans, 5 mois et 24 jours) |
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Élection | 2 juin 1946 | |
Réélection | 10 novembre 1946 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
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Circonscription | Haute-Garonne | |
Législature | IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
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Groupe politique | RRRS | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Maurice Jean-Marie Bourgès | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Luisant (Eure-et-Loir) | |
Date de décès | (à 78 ans) | |
Lieu de décès | 8e arrondissement de Paris | |
Nationalité | Française | |
Parti politique | RRRS | |
Conjoint | Madeleine Giraud (1921-1984) Jacqueline Lacoste (1926-1998) |
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Enfants | Du 1er mariage : Jacques Bourgès-Maunoury Marc Bourgès-Maunoury Du 2e mariage : Florence-Emmanuelle Bourgès-Maunoury |
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Diplômé de | École polytechnique Facultés de droit de l'Université de Paris École libre des sciences politiques |
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Profession | Officier d'artillerie Haut fonctionnaire Chef d'entreprise |
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Chefs du gouvernement français | ||
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Maurice Bourgès-Maunoury[2] est le fils de Georges Bourgès (1887-1974), ingénieur de génie maritime, président et administrateur de sociétés, et de Geneviève Maunoury (1892-1968).
Son grand-père maternel, Maurice Maunoury (1863-1925), fut ministre sous la Troisième République, et son arrière-grand-père, Pol Maunoury (1824-1899), fut député d'Eure-et-Loir[3].
Sa sœur, Simone Bourgès-Maunoury, née en 1925 et morte en 1993, psychologue et psychanalyste, chargée de cours aux facultés de lettres et sciences humaines de Paris, est l’auteur de l’ouvrage Approche génétique et psychanalytique de l’enfant (1975).
Avant-guerre il est un des Jeunes-Turcs du Parti radical-socialiste, se situant donc dans l'aile gauche de ce parti.
Officier dans l'artillerie de 1935 à 1940, il s'engage dans la Résistance, où il participe à X-Libre[5] et est ami de Jacques Delmas (surnommé Chaban dans la Résistance) et de Félix Gaillard. Blessé le dans le mitraillage de son train passant par Broye, il reçoit du général de Gaulle la croix de compagnon de la Libération. Il devient en 1945 commissaire de la République à Bordeaux.
En 1956, ministre de l’Intérieur, il refuse de rendre compte devant le bureau du parti radical de la politique algérienne contestée du gouvernement [6]. Il n’acceptera de répondre à l’invitation du bureau de ce parti que le 10 avril 1957[6], et pour refuser violemment de se justifier face aux critiques des jeunes militants portés par la réorganisation du Parti voulue par Pierre Mendès France[6]. À cette époque, la majorité des députés radicaux favorables à la participation gouvernementale menacent de rejoindre les partis nouveaux créés par des exclus, Edgar Faure et le maire de Nantes André Morice[6].
En 1953, Shimon Peres est nommé directeur général du ministère de la Défense d'Israël. Dans cette fonction, il s'implique particulièrement dans l'achat d'armes pour le jeune État. Il se rend en France en 1954 et fait la rencontre d'Abel Thomas, directeur général du ministère de l'Intérieur, qui lui présente son ministre Maurice Bourgès-Maunoury. Ensemble, ils mettent en place une collaboration entre les services de renseignement dans la lutte contre l'ennemi commun égyptien, accusé par la France de soutenir les indépendantistes algériens. En 1956, Bourgès-Maunoury devient ministre de la Défense dans le gouvernement de Guy Mollet. Une étroite coopération franco-israélienne s'amorce. Les efforts de Peres sont efficaces et il réussit à acquérir, auprès de la France, le premier réacteur nucléaire de Dimona[7] et, auprès de l'avionneur français Marcel Dassault, le Mystère IV, un avion de combat à réaction.
Il occupe les fonctions de président du Conseil des ministres :
Il assure également diverses fonctions ministérielles :
Il s'oppose au retour de de Gaulle au pouvoir et fait campagne contre la Constitution de la Ve République.
Il est candidat dans les Landes aux élections législatives de 1973. Mais, malgré le soutien de la majorité, il ne parvient pas à revenir à l'Assemblée nationale, battu par le député socialiste sortant Henri Lavielle.
D'une première union, il a deux fils : Jacques et Marc.
De sa seconde union avec Jacqueline Lacoste, il a une fille : Florence-Emmanuelle qui a un fils : Noe Karakostopoulos[8].
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