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commune française du département de la Corrèze De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Masseret (Mas Seren en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants, au nombre de 682 en 2016, sont appelés les Masserétois[1].
Masseret | |||||
La tour de Masseret. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Tulle | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays d'Uzerche | ||||
Maire Mandat |
Bernard Roux 2020-2026 |
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Code postal | 19510 | ||||
Code commune | 19129 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Masserétois | ||||
Population municipale |
658 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 32′ 00″ nord, 1° 31′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 389 m Max. 520 m |
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Superficie | 13,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Uzerche | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.masseret.fr | ||||
modifier |
La commune est limitrophe du département de la Haute-Vienne.
Le bourg est situé sur une colline dominant le col permettant le passage entre le haut et le bas Limousin, le nord et le sud du plateau limousin, et qui sépare les monts de Fayat à l'ouest du massif du mont Gargan à l'est.
Au centre de Masseret s'élève une tour au sommet de laquelle a été dressée une table d'orientation. De là se révèle un très beau panorama circulaire : on reconnaît au nord les monts d'Ambazac, à l'est le plateau de Millevaches, le massif des Monédières et, par temps clair, les monts d'Auvergne.
Commune arrosée par le ruisseau des Forges.
L'Auvézère prend sa source sur la commune.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 155 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Germain-les-Belles à 9,29 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 129,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Masseret est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,4 %), forêts (25,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,3 %), zones urbanisées (6,5 %)[14].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Masseret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 471 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 66 sont en aléa moyen ou fort, soit 14 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[18].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Masseret est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].
Les Gaulois lémovices exploitèrent une mine d'or au nord du village actuel[21], mine qui se situait au sein du district minier de Saint-Yrieix-la-Perche. L’exploitation de ces mines a été arrêtée après la conquête romaine[22].
Comme les châtellenies de Chervix, la châtellenie de Masseret relevait de la vicomté de Limoges (voir histoire de la châtellenie de Château-Chervix) et son destin fut lié à la famille des vicomtes de Limoges et avec le mariage de Marie de Limoges dernière vicomtesse avec Arthur II de Bretagne passa dans la maison de Bretagne, puis de Penthièvre, d'Albret et de Bourbon.
Alain d'Albret (1440-1522) épousa en 1470 Françoise de Bretagne de la Maison de Blois. Un procès l'opposa à sa belle-sœur, Mademoiselle de Montrésor. Alain d'Albret fit un recensement complet de ses possessions de la vicomté de Limoges. Dans la réponse que lui font les officiers de la châtellenie de Masseret, on peut lire :
« Quant aux bâtiments de la place, est vray, que au temps du deces de feu Guillaume de Bretagne ( sans doute Guillaume de Chatillon Blois père de Françoise de Blois-Bretagne -(1345-1404) avait en ladite place une tour carrée, de pierre neuve, de pauvre eddifice, vieille et ancienne etc. Au pied de la tour, y avait une salle avecque deux petites chambres etc. »
« les manants et les habitants de ladite chatellenie ne sont tenus de eddifier ladite place, ne la tenir au point aucunement ».
La Tour était donc en partie ruinée dès le XVe siècle. Alain d'Albret ne la reconstruisit pas[23].
Le les troupes allemandes franchissent la ligne de démarcation et traversent Uzerche et Masseret[24].
Le , afin de se procurer des armes, la gendarmerie de Masseret est attaquée par les maquisards.
Plusieurs paroisses dépendaient de la châtellenie de Masseret au temps d'Alain d'Albret (XVe-début XVIe siècle). Selon Gustave Clément-Simon, auteur de "La Vicomté de Limoges" XIXe siècle :
"D'après les mémoires que nous analysons, Masseré et Salon ne formaient qu'une seule paroisse (au moins au XVe siècle). Le bourg de Masseret ne comptait que 47 habitants, tous exempts de guet. Les tenanciers de la paroisse avaient un droit d'usage pour leur chauffage dans la forêt de Montars. "
Au temps d'Alain d'Albret, Salon la Tour, paroisse sur laquelle s'élevait une tour vicomtale, n'était donc pas ou plus une châtellenie comme Masseret et Chervix.
Autres paroisses Benayes, La Porcherie, Condat et autres avec divers droits seigneuriaux et domaines fonciers .
Au XXe siècle, un chêne s'élevait à l'emplacement de l'ancienne tour vicomtale. Le château d'eau le remplaça. Dans les familles de paysans des communes environnantes circulait une légende: Une rivalité existait entre les forteresses de Salon la Tour et de Masseret. Une nuit une servante monta tout en haut de Tour de Salon une lanterne à bougie à la main. Les artificiers de la Tour de Masseret ajustèrent le tir de leur canon pour démolir la tour de Salon. Légende inspirée de faits réels? Peu plausible étant donné que les deux tours dépendaient du Vicomte. Du haut de la Tour de Salon, on ne voit pas l'ancienne motte vicomtale de Masseret. Quant à la portée des canons de l'époque !
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1800 | 1807 | Jean-Baptise Dardonnaud | ||
1808 | 1811 | Léonard Bleynie | ||
1812 | 1816 | Pierre Bleynie | ||
1816 | 1820 | J. Prosper de Corbier | ||
1822 | 1848 | Pierre Dupont-Combescot | ||
1848 | 1851 | François Mazeaud | ||
1851 | 1856 | Pierre Dupont-Combescot | ||
1856 | 1861 | François Mazeaud | ||
1862 | 1883 | Jean-Baptise Mazeaud | ||
1884 | 1892 | Louis Lyssandre | ||
1892 | 1900 | Léonard Treuil | ||
1900 | 1917 | Léopold Champeix | ||
1919 | 1921 | Louis Lyssandre | ||
1921 | 1944 | Léonard Bunisset |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1945 | Jean Lajeunesse | ||
1945 | 1983 | Marcel Champeix | SFIO-PS | Député (1945-1946) Sénateur (1946-1980) Secrétaire d'État (1956-1957) |
1983 | 1990 | Gilles Gorse | ||
1990 | 1994 | Jean-Marie Saute | ||
1994 | 1995 | André Gavinet | ||
1995 | 2008 | Jean Chatenet | MRC | |
2008 | En cours | Bernard Roux[25] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
PS | Agriculteur |
Masseret fait partie de la communauté de communes du Pays d'Uzerche, qui est constituée de neuf communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27]. En 2021, la commune comptait 658 habitants[Note 1], en évolution de −4,22 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 283 €, ce qui plaçait Masseret au 20 785e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[30].
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Le bourg de Masseret est desservi par la ligne 7 du réseau TER Nouvelle-Aquitaine, permettant de relier quotidiennement Limoges.
Masseret est desservie par une gare SNCF, placée sur l'axe Paris-Toulouse. Elle est desservie quotidiennement par des trains TER permettant de relier Limoges, Guéret, Brive-la-Gaillarde et plus occasionnellement Toulouse.
Masseret est traversée par l'autoroute A 20 qui relie Vierzon à Montauban. Elle est desservie par la sortie 43.
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