Martine Simonelig est une chercheuse en génétiquefrançaise, directrice de l'équipe Régulation des ARNm et développement à l'Institut de génétique humaine[1]. Médaille d’argent du CNRS 2018, ses recherches se situent à l'interface de la biologie du développement et de la biologie de l'ARN[1].
Faits en bref Directrice de recherche au CNRS, Formation ...
Après un doctorat en génétique moléculaire à l'Université Paris-Sud au sein du Laboratoire dynamique du génome et évolution de l'Institut Jacques Monod[2], elle réalise une année post-doctorale à l'Imperial College London au Royaume-Uni. Elle devient ensuite chargée de recherche à l'Institut Jacques Monod.
De 2014 à 2017 elle est la directrice du département Génétique et développement à l'Institut de génétique humaine puis en 2018 est nommée Directrice de recherche de classe exceptionnelle au CNRS[1].
Travaux
Passionnée pour la génétique très tôt au cours de ses études, Martine Simonelig s'est intéressée pendant sa thèse aux éléments transposables, des séquences d'ADN encore peu connues à cette époque, qui ont la capacité de changer de place dans le génome[3],[4].
En 2010, elle participe à une découverte majeure: de petits ARN non codant provenant d'éléments transposables (transposons) sont capables de réguler des ARNm pour assurer le développement embryonnaire précoce[8],[9].
Martine Simonelig, Évolution des éléments transposables I et P impliqués dans les phénomènes de dysgénésie hybride chez Drosophila melanogaster, Paris 11 (lire en ligne)
(en) A. Bucheton, A. Pelisson, C. Bazin et M. Simonelig, «Transposable and nontransposable elements similar to the I factor involved in inducer-reactive (IR) hybrid dysgenesis in Drosophila melanogaster coexist in various Drosophila species», Proceedings of the National Academy of Sciences, vol.85, no4, , p.1141–1145 (ISSN0027-8424 et 1091-6490, PMID2829216, DOI10.1073/pnas.85.4.1141, lire en ligne, consulté le )
(en) D. Anxolabéhère et M. Simonelig, «A P element of Scaptomyza pallida is active in Drosophila melanogaster», Proceedings of the National Academy of Sciences, vol.88, no14, , p.6102–6106 (ISSN0027-8424 et 1091-6490, PMID1648729, DOI10.1073/pnas.88.14.6102, lire en ligne, consulté le )
(en) Kevin O'Hare, Andrew Mitchelson, Kate Elliott et Martine Simonelig, «Interallelic Complementation at the suppressor of forked Locus of Drosophila Reveals Complementation Between Suppressor of forked Proteins Mutated in Different Regions», Genetics, vol.142, no4, , p.1225–1235 (ISSN0016-6731 et 1943-2631, PMID8846900, lire en ligne, consulté le )
(en) Martine Simonelig et Agnès Audibert, «Autoregulation at the level of mRNA 3′ end formation of the suppressor of forked gene of Drosophila melanogaster is conserved in Drosophila virilis», Proceedings of the National Academy of Sciences, vol.95, no24, , p.14302–14307 (ISSN0027-8424 et 1091-6490, PMID9826695, DOI10.1073/pnas.95.24.14302, lire en ligne, consulté le )
(en) Henri-Marc Bourbon, Elmar Wahle, Uwe Kühn et Nathalie Aulner, «The Drosophila poly(A)-binding protein II is ubiquitous throughout Drosophila development and has the same function in mRNA polyadenylation as its bovine homolog in vitro», Nucleic Acids Research, vol.27, no19, , p.3771–3778 (ISSN0305-1048, DOI10.1093/nar/27.19.3771, lire en ligne, consulté le )
(en) Martine Simonelig, Isabelle Busseau et Sophie Zaessinger, «Oskar allows nanos mRNA translation in Drosophila embryos by preventing its deadenylation by Smaug/CCR4», Development, vol.133, no22, , p.4573–4583 (ISSN0950-1991 et 1477-9129, PMID17050620, DOI10.1242/dev.02649, lire en ligne, consulté le )
(en) Martine Simonelig, Alain Pelisson, Eric C. Lai et Nicolas Robine, «Maternal mRNA deadenylation and decay by the piRNA pathway in the early Drosophila embryo», Nature, vol.467, no7319, , p.1128–1132 (ISSN1476-4687, PMID20953170, PMCIDPMC4505748, DOI10.1038/nature09465, lire en ligne, consulté le )