Marolles-en-Brie (Val-de-Marne)

commune française du département du Val-de-Marne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Marolles-en-Brie est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Faits en bref Administration, Pays ...
Marolles-en-Brie
Marolles-en-Brie (Val-de-Marne)
L'église Saint-Julien-de-Brioude.
Image illustrative de l’article Marolles-en-Brie (Val-de-Marne)
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Créteil
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris Sud Est Avenir
Maire
Mandat
Alphonse Boye
2020-2026
Code postal 94440
Code commune 94048
Démographie
Gentilé Marollais, Marollaises
Population
municipale
4 685 hab. (2022 )
Densité 1 021 hab./km2
Population
agglomération
5 060 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 57″ nord, 2° 33′ 03″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 102 m
Superficie 4,59 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Plateau briard
Législatives 3e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Marolles-en-Brie
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Marolles-en-Brie
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Marolles-en-Brie
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Marolles-en-Brie
Liens
Site web http://www.mairie-marolles.fr/
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    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Situation

    Localisation de Marolles-en-Brie dans le Val-de-Marne.

    La commune, périurbaine, est située à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Paris, à l’est du département du Val-de-Marne, et a une dominante résidentielle et de forêt. Sa partie urbaine est enserrée dans un espace forestier: le domaine de Grosbois à l’ouest, la forêt de Notre-Dame au nord et à l’est. Au sud le territoire est fermé par la vallée du Réveillon qui reçoit un golf devenu 18 trous en 2015.

    La RN 19 qui relie Paris à Troyes, est la desserte routière majeure de la commune.

    La commune fait partie du Plateau briard.

    Au nord de la commune se trouve le bois Notre-Dame et elle est traversée par la rivière le Réveillon.

    Au sud, le territoire communal est bordé par la ligne TGV.

    Une modification du territoire a été engagée en 2016-2017, qui a attribué le chemin du Vieux-colombier, qui ne dessert que des pavillons situés à Boissy-Saint-Léger, à cette dernière commune[1],[2]

    Communes limitrophes

    Rose des vents Sucy-en-Brie Rose des vents
    Boissy-Saint-Léger N Santeny
    O    Marolles-en-Brie    E
    S
    Villecresnes

    Hydrographie

    La commune est drainée par le Réveillon, sous-affluent de la Seine par l'Yerres.

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mandres-les-Roses à km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

    Davantage d’informations Mois, jan. ...
    Statistiques 1991-2020 et records MANDRES (94) - alt : 93m, lat : 48°42'33"N, lon : 2°32'59"E
    Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,6 3,8 5,8 9,6 12,7 14,5 14 10,8 8,2 4,7 2,4 7,5
    Température moyenne (°C) 4,5 5 8,2 11 14,8 18,1 20,2 20 16,3 12,4 7,8 5 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,6 12,7 16,4 19,9 23,5 25,9 26,1 21,8 16,6 10,9 7,5 16,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16
    08.01.10
    −13
    07.02.1991
    −10,5
    01.03.05
    −3
    07.04.21
    0,5
    07.05.1997
    1,8
    04.06.1991
    6,1
    04.07.1990
    6
    28.08.1998
    1
    30.09.12
    −3,8
    30.10.1997
    −10,4
    24.11.1998
    −10,3
    29.12.1996
    −16
    2010
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,1
    27.01.03
    22
    27.02.19
    25
    31.03.21
    29
    20.04.18
    33
    28.05.17
    38
    22.06.17
    39,5
    31.07.20
    40,1
    06.08.03
    35
    15.09.20
    29,5
    01.10.11
    23
    08.11.15
    17,3
    16.12.1989
    40,1
    2003
    Précipitations (mm) 57,2 50,9 49,8 50,6 67,4 58,6 60 61,1 52,4 58 61,8 70,5 698,3
    Fermer
    Source : « Fiche 94047001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Au , Marolles-en-Brie est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[11]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

    Toponymie

    Une mention ancienne de la localité est : Marrolas 1190[14]

    Du latin materia (bois de construction), suivi du suffixe latin, de présence ola, « endroit où il y a du bois de construction ».

    Histoire

    La terre seigneuriale appartenait, en 1088, à Dreux III de Mellot, archidiacre de l'église de Paris. Il la donna, en 1097 à des religieuses, et leur bâtit un prieuré qui existait encore à la Révolution[réf. souhaitée].

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte
    Thumb
    Bâtiment de la mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du [15], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et son arrondissement de Créteil, après un transfert administratif effectif au .

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la troisième circonscription du Val-de-Marne.

    Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Boissy-Saint-Léger du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, elle est rattachée en 1967 au canton de Villecresnes[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton du Plateau briard.

    Intercommunalité

    La commune était, jusqu'en 2015, le siège de la communauté de communes du Plateau briard (CCPB), créée fin 2002.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[17].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir, qui succède notamment à la communauté de communes du Plateau briard[18].

    Tendances politiques et résultats

    Politique locale

    En 2014, Sylvie Gérinte (SE) succède à Alain Josse en l’emportant face à Emmanuel Bezançon (DVD) avec 57 % des suffrages[19].

    En 2020, trois listes sont en lice. C’est Alphonse Boye (SE) qui l’emporte au second tour avec 46 % des suffrages face à Martine Harbulot (30%) et la maire sortante, Sylvie Gérinte (23%)[20]. Le nouveau maire, comme quelques-uns des membres de son équipe municipale appartenait à l’ancienne majorité menée depuis 2014 par Sylvie Gérinte, avec laquelle il s'est désolidarisé en cours de mandat[21].

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs[22]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1800 1807 Pierre Guillot    
    1807 1811 André Vauguyon    
    1811 1815 Pierre Guillot    
    1815 1820 Pierre Duclos    
    1820 1825 Florian Guittard    
    1825 1827 Claude Bontemps    
    1827 1832 André Fournier    
    1832 1842 Jean Guérin    
    1843 1853 Louis Letourneur    
    1853 1871 Pierre Duclos    
    1871 1873 Charles Mazerot    
    1873 1884 Pierre Duclos    
    1884 1892 Magloire Coudray    
    1892 1900 Edouard Sanglier    
    1901 1907 Alfred Coudray    
    1907 1919 Paul Bezançon    
    1919 1935 Charles Boivin    
    1935 1959 Pierre Bezançon    
    1959 juin 1995 Paul Redon CNIP[23] puis DVD
    puis UDF
    Conseiller général de Boissy-Saint-Léger (1964 → 1967)
    Conseiller général de Villecresnes (1967 → 1994)
    juin 1995[24] mars 2014 Alain Josse[25] SE Cadre supérieur retraité
    Président de la CC du Plateau Briard (2002 → 2006 et 2012 → 2014)
    mars 2014[26],[27] juillet 2020 Sylvie Gérinte SE puis
    UMPLR
     
    juillet 2020[28],[29] En cours
    (au 6 juillet 2020)
    Alphonse Boye SE Ancien joueur international de handball
    Cadre supérieur, chef d'entreprise
    Fermer

    Politique de développement durable

    La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[30].

    Distinctions et labels

    La ville, qui participe depuis plusieurs années au concours des villes et villages fleuris, possède en 2015 trois fleurs[31].

    Jumelages

    La ville de Marolles en Brie n'est jumelée avec aucune commune.

    Équipements et Services publics

    La commune est équipé d'un centre équestre, le Centre Equestre UCPA de Saint-Maur.

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

    En 2022, la commune comptait 4 685 habitants[Note 4], en évolution de −3,52 % par rapport à 2016 (Val-de-Marne : +3 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2018 2022 - - - - - - -
    4 8394 685-------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    140185228218235233250250249
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    209219249225211238215214214
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    234234250253281318276244311
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    3094935011 5014 6065 1915 0905 0574 806
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les élèves de Marolles-en-Brie sont rattachés à l'académie de Créteil.

    La commune possède trois établissements scolaires[Quand ?] : l'école maternelle des Buissons, l'école élémentaire des Buissons, et l'école maternelle et élémentaire de la Forêt.

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Lieux et monuments

    La commune est riche culturellement : elle compte parmi ses bâtiments une des résidences secondaires des parents de l'Impératrice Sissi (Élisabeth d'Autriche), épouse de François-Joseph). Elle compte également une très ancienne église, l'église Saint-Julien-de-Brioude, au prieuré Saint Arnould, construit au XIe siècle[35],[36].

    • L'église Saint-Julien-de-Brioude
    L'église Saint-Julien-de-Brioude a été construite dans la première moitié du XIIe siècle sur l'emplacement d'une chapelle carolingienne du IXe siècle. Certains de ses éléments architecturaux sont encore romans mais d'autres témoignent de l'apparition du style gothique. Elle a été classée monument historique en 1909[37].
    • Presbytère, 1 rue Pierre-Bezançon, datant de 1771. Déclaré bien national pendant la Révolution française, il sert de logement à l'instituteur vers 1820 et accueille la mairie en 1844[38].
    • Prieuré de bénédictins Saint-Julien-de-Brioude, 2 rue Pierre-Bezançon, fondé fin XIe ou début du XIIe siècle. Vendu comme bien national à la Révolution, il devient château avec adjonctions aux extrémités et construction d'un canal et d'un abreuvoir avant 1810[39],[40].
    • Grille d'honneur de l'ancien château du Buisson, 2-4 route de Santeny, de la fin du XVIIe et du XVIIIe siècle[41], et le nouveau château. construit pour Simon Arnout, contrôleur général de la maison de Marie de Médicis, démoli, dont ne reste que deux pavillons[42].
    • Ferme de Combault, 19 rue Pierre-Bezançon, ayant appartenu au prieuré Saint-Julien de Brioude. Le logis comprend un escalier du début du XVIIIe siècle, et a été remanié au XIXe siècle. La grange et l'étable sont antérieures à 1770[43].
    • Ferme de Veaurichard, 7 rue Pierre-Bezançon, ayant également appartenu au prieuré de Saint-Julien de Brioude. Acquise par la commune, qui y construit une école à son emplacement. Certains de ses bâtiments sont encore en place rénovés et dénaturés[44].
    • La Belle Image, 3 rue du Pressoir, demeure du début du XVIIe et du début du XVIIIe siècle, Acheté en 1813 par Berthier de Wagram qui l'annexe au domaine de Grosbois. Son nom vient d’une chapelle dédiée à la Vierge, bâtie sur un rond-point devant l’entrée de la maison, et qui figure sur le plan établi par l’abbé Delagrive[45].
    • Monument aux morts, route de Santeny, érigé en 1922 par l'architecte Tillet et l'entreprise parisienne breton et Cie, à la mémoire des morts des guerres de 1914, 1918 et 1939, 1940[46].
    • Puits, 14 rue Pierre-Bezançon[47].

    Personnalités liées à la commune

    Le bourreau Charles-Henri Sanson, qui fit tomber à de nombreuses reprises le couperet de la guillotine, notamment sur celle de Louis XVI, est peut-être originaire de cette ville[réf. nécessaire].

    Voir aussi

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    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

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