Marminiac
commune française du département du Lot De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Marminiac est une commune française, située dans l'ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.
Marminiac | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Gourdon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cazals-Salviac | ||||
Maire Mandat |
Rachel French 2020-2026 |
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Code postal | 46250 | ||||
Code commune | 46184 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
346 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 40′ 00″ nord, 1° 11′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 177 m Max. 343 m |
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Superficie | 22,88 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gourdon | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.marminiac.fr | ||||
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de la Masse, le Caverieux et par un autre cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Marminiac est une commune rurale qui compte 346 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 171 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Marminicois ou Marminicoises.
Marminiac est limitrophe de sept autres communes, dont trois dans le département de la Dordogne. Au nord-est, le territoire communal est distant de 200 mètres de celui de Florimont-Gaumier, et au nord-ouest, de 400 mètres de celui de Saint-Pompon.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 919 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gourdon à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 823,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[10],[11].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[12] : « le Moulin du Touron » (210 ha), couvrant 2 communes du département[13] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[12] : les « ruisseaux de l'Herm et de la Masse » (661 ha), couvrant 8 communes du département[14].
Au , Marminiac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,4 %), zones agricoles hétérogènes (36,2 %), terres arables (2,3 %), prairies (2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Marminiac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Masse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[19],[16].
Marminiac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire 0. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[21]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 331 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 324 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Le toponyme Marminiac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Marminius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[24].
Marminiac était jadis une des stations sur la voie romaine reliant Cahors à Périgueux.
Les Vielcastel sont mentionnés comme seigneurs de Marminiac dès le milieu du XIIIe siècle.
On peut voir sur le territoire de la commune une tour, dite "tour des Anglais", vestige d'un château-fort. La ville fut prise plusieurs fois par les Anglais. Philippe le Bel l'hypothéqua en 1287.
Les Vielcastel sont les cousins des Bonafous (ou Bonafos). En 1425, Marc de Bonafous, cadet d'une famille descendant des seigneurs de Pestilhac récupère la tour, seule vestige de son château de Bonafous. Le château a été vendu en 1659 à Jean-Marc de Gauléjac, fils bâtard légitimé en 1625 de Gabriel de Gauléjac, seigneur de Puycalvel.
Au dénombrement de 1504, Bernard de Vieuxchasteau, ou de Vielcastel, seigneur de Marminiac, possède à Marminiac une maison noble, avec jardin et colombier[25]. Une branche de la famille de Vielcastel, les Salviac de Vielcastel, s'est installée à Cazals où ils ont reconstruit le château des Guerre après la guerre de Cent Ans.
Jean de Vielcastel, marié à Hélène de Bonafos de Presque en 1614, a construit le château de Roquecave.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1802 | 1828 | Jean Baptiste Serein Bouson | ||
1828 | 1846 | Marc Cangardel | ||
1846 | 1857 | Henri Cangardel | notaire, fils du précédent | |
1857 | 1874 | Jean Lavergne | ||
1874 | 1880 | Henri Cangardel | notaire | |
1880 | 1881 | Marc Salanie | ||
1881 | 1919 | Édouard Cangardel | notaire, conseiller général du Lot (1892-1904), fils d'Henri C. | |
1947 | 1983 | François Molinié | PCF | Instituteur |
mars 1995 | 2020 | André Bargues | PS | Conseiller général du canton de Cazals (2004-2015) Président de la communauté de communes Cazals-Salviac (2014-2020) |
2020 | En cours | Rachel French |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2021, la commune comptait 346 habitants[Note 3], en évolution de −6,74 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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356 | 346 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 163 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 359 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 990 €[I 5] (20 740 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 6 % | 6,6 % | 5,6 % |
Département[I 8] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 180 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (70,6 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 60 emplois en 2018, contre 73 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 137, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,3 %[I 11].
Sur ces 137 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 82,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
32 établissements[Note 6] sont implantés à Marminiac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 32 | ||
Construction | 9 | 28,1 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 7 | 21,9 % | (29,9 %) |
Information et communication | 1 | 3,1 % | (1,8 %) |
Activités immobilières | 2 | 6,3 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 21,9 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 6,3 % | (12 %) |
Autres activités de services | 4 | 12,5 % | (8,7 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,1 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 32 entreprises implantées à Marminiac), contre 13,9 % au niveau départemental[I 15].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[31] :
La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 41 | 42 | 23 | 19 |
SAU[Note 9] (ha) | 765 | 797 | 630 | 614 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 42 en 2000 puis à 23 en 2010[34] et enfin à 19 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[35],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 765 ha en 1988 à 614 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 32 ha[34].
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