archéologue française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marie-Claude Bakkal-Lagarde, née le , est une archéologue française, ingénieure de recherches à l'INRAP, intervenante en anthropologie culturelle auprès d'établissements supérieurs. Elle porte, par son lignage maternel le titre de Bernard de Cadoudal. Son blason est « D’argent à la croix engrêlée de sable » selon un lettre patente du roi Louis XVIII du .[réf. nécessaire]
Marie-Claude Bakkal-Lagarde | |
Archéologue | |
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Présentation | |
Naissance | |
Nationalité | France |
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Dès 1978, elle participe aux travaux de recherches sur des sites néolithiques comme le tumulus du Montioux à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres et Champ Durand à Nieul-sur-l'Autise en Vendée. Elle adhère au Groupe vendéen d’études préhistoriques[1] et plus tard devient membre de son conseil d'administration. En 1980, après un bac A4 philosophie, où elle prend goût à l'ethnologie, elle entre à l'université de Poitiers en section Histoire de l'art et archéologie. Ses premières recherches sur le terrain concernent le rivage nord du golfe des Pictons. Elle participe aux côtés de Claude Burnez aux fouilles des Loups à Échiré dans les Deux-Sèvres et de Diconche à Saintes en Charente-Maritime.
En 1982, elle rejoint l'université de Rennes I et rédige un mémoire de maîtrise sur Le site protohistorique de la plage de Longeville en Vendée. L'année suivante elle effectue un stage à l'école française de Rome en Italie. En 1985, elle obtient un premier contrat à durée déterminée à l'Association pour les fouilles archéologiques nationales, sur le site médiéval et moderne de Saint-Cybard à Angoulême[2]. En 1988, elle fonde l'Association pour le développement de l'archéologie sur Niort et les environs (ADANE), qui achète et sauvegarde en 1994 l'aumônerie Saint-Jacques de La Villedieu du Pont de Vau datée du XVe siècle et y établit son siège. Suivent un mémoire de DEA sur Les fermes gauloises du bas Poitou puis un ouvrage intitulé De Rom à Jard-sur-Mer, un essai de géographie antique du rivage nord du Golfe des Pictons[3].
Proche de l'archéologue Maurice Marsac, elle œuvre avec lui et poursuit après son décès la publication de ses découvertes réalisées par photographies aériennes, environ un millier de sites édités en trois tomes. Elle contribue également à faire connaître ce travail[4]. En mai 2010, l'intégralité du fonds photographique Maurice Marsac est déposé aux archives départementales des Deux-Sèvres.
En 1998, elle engage un chantier de jeunes bénévoles pour la restauration du château de Sanzay XVe siècle dans les Deux-Sèvres. Les travaux archéologiques réalisées dans la douve permettent la découverte de cinq tours détruites anciennement, dont il ne reste que le substrat en réserve. À la suite de ses travaux, après curage, les douves sont remises en eau. Parallèlement les Monuments historiques ont restauré la tour donjon du XVe siècle.
En hommage à la commune de son enfance, elle écrit un livre sur son histoire, La Crèche une histoire millénaire, s'appuyant sur des travaux anciens peu connus réalisés par des passionnés.
De 2005 à 2007, elle œuvre dans la région Centre, dans le Loir-et-Cher (fouilles du Bois de la Faix[5] à Angé) et dans le Loiret à Dadonville, Chevilly.
Mutée en 2008 dans l'Ouest, elle commence l'étude du site du Haut Empire romain qualifié de « terre noire » à La Caillaudière à Sallertaine en Vendée[6]. Ce quartier d'habitat s'organise de part et d'autre d'une voirie. Sur une partie de l'emprise, la non visibilité des unités stratigraphiques contraint l'équipe de l'Inrap à utiliser des méthodes d'enregistrement utilisées en préhistoire, relevés en trois dimensions de tous les vestiges, utilisation de la micromorphologie pour caractériser l'usage des espaces[7]. Cette méthode fut dénigrée par les uns, encouragée par les services de l'État.[réf. nécessaire]
Deux années d'études pour exploiter les données de terrains permirent la rédaction d'un rapport remis aux autorités compétentes en novembre 2011[8]. Mise à mal par les accusations de ses collègues, elle est dans un premier temps écartée de l'exploitation scientifique du mobilier récolté de fin octobre 2008 à fin août 2009, exclue de sa fonction d'archéologue de décembre 2009 à avril 2010[réf. nécessaire], elle utilise cette parenthèse pour renouer avec l'anthropologie culturelle en dispensant des cours pour deux établissements d'enseignement supérieur de La Roche-sur-Yon. Parallèlement, elle assiste techniquement Jacques Jarry dans son projet de publication intitulé Inscriptions latines et étrangères du Poitou. Environ 700 pages d'épigraphie sont publiées en 2011 et 2012.
La même année, un article publié dans lemonde.fr[9] discrédite à nouveau son travail à Sallertaine en ces termes : « certaines [fouilles] mal conduites comme la fouille récente de la Caillaudière à Sallertaine en Vendée ». Au moment de la publication, l'auteur de cet article n'a eu connaissance ni du cahier de prescription des charges scientifiques établi en amont de la fouille, précisant les modalités techniques d'intervention, ni du rapport d'opération encore inédit[réf. nécessaire]. Cet article paraît également dans la revue Détection-passion de mai-juin 2011.
Depuis 2011, elle travaille dans l’inter-région Grand Sud-Ouest, devenue NAOM (Nouvelle-Aquitaine et Outre-Mer).
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