En 1926, revenu chez son patron l'année précédente, il obtient sa première victoire[1]. Il décide alors de revenir en région parisienne, dans une écurie de trot, d'abord chez Gaston Amar à Joinville-le-Pont puis chez Godet à Champigny[1]. Sa façon de monter est remarquée par Albert Gouin, de l'écurie d'entrainement duquel il devient le jockey et le driver. Il remporte ainsi le Prix de Vincennes en 1930, 1931 et 1936 (Fakir V, Gaël et La Gavoche), le Prix Conquérant en 1931 (Fakir V), le Prix de Cornulier en 1932 (Éloïse), le Prix du Président de la République en 1932 et 1937 (Gaël et La Gavoche), le Prix James Watt en 1935 (Kankan II) et le Prix d'Amérique en 1936 (Javari).
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Marcel Perlbarg, enrôlé au sein du 142e régiment d'artillerie, est fait prisonnier et envoyé en Allemagne[1]. On l'envoie finalement travailler chez Charley Mills(de) qui après des démarches assidues parvient à le faire libérer[1]. Il reprend la compétition en France et remporte le Prix de Vincennes 1944 en selle sur Talmud, mais, d'origine juive, il est dénoncé à la Gestapo et enfermé à Drancy[1]. La Libération lui permet d'échapper à la déportation[1].
Dans la décennie suivante, il remporte à plusieurs reprises les différents classiques de Vincennes[1]. En 1963, il se blesse une première fois gravement en se retrouvant sous un cheval qui s'était cabré, puis après un arrêt consécutif de six mois, se casse les fémurs en étant projeté en course contre son sulky après la chute de son cheval[1].
Jean-Pierre Reynaldo, Le Trotteur français: histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Panazol, Éditions Lavauzelle, , 427p. (ISBN978-2-7025-1638-6), p.322-324.