Né à Bologne de l’union de Giacomo Franceschini et Giulia Maffei, Marcantonio Franceschini devient à 17 ans l’élève du peintre Giovanni Maria Galli da Bibbiena, et, à la mort de celui-ci en 1668, complète sa formation artistique auprès de l’influent Carlo Cignani[1].
À ses côtés, Franceschini a l’occasion de produire de nombreuses œuvres, tant à Bologne, dans les portiques de l’église de San Bartolomeo et de celle de Santa Maria dei Servi, qu’à Parme, où il travaille sur les fresques du Palais du jardin ducal entre 1678 et 1681[1].
Au départ définitif de son maître pour Forlì en 1683, Marcantonio prend la décision de ne pas le suivre, et ouvre son propre atelier. C’est à partir de ce moment qu’il rapporte lui-même ses activités sur un carnet, aujourd’hui conservé à la Bibliothèque de l’Archiginnasio de Bologne[2].
Nombre peintres ont travaillé dans son atelier ou ont été ses élèves. Parmi ses apprentis se comptent notamment Tommaso Aldrovandini, Giacomo Boni, Francesco Caccianiga, Antonio Cifrondi, Pietro Antonio Avanzini et Gaetano Ferratini (1695-1765).
Il meurt le à Bologne, ville dans laquelle il a toujours vécu[1].
Riposo durante la fuga in Egitto (Gênes, église de San Filippo Neri, 1716, où sont conservées de nombreuses peintures consacrées à la vie de San Filippo Neri)
Sacra Famiglia in gloria e San Giorgio che uccide il drago (Parme, église de la Steccata, 1719)
Annunciazione (Bologne, église de Sant'Isaia, 1726)
La Vergine distribuisce l'abito dell'Ordine dei Servi ai suoi sette fondatori (Bologne, église des Servi, 1727)
La Vergine col Bambino ed i Ss. Giuseppe, Rocco, Giacomo (Bologne, église métropolitaine de S. Pietro, 1727)
Il Martirio dei Santi Felice e Fortunato (Chioggia, église de S. Maria Assunta, 1728)
Œuvres dans les musées ou collections privées
Estasi della Maddalena (huile sur cuivre, Marano di Castenaso, collection Molinari Pradelli, v. 1683)
Mosè e le figlie di Jetro; Rebecca ed Eleazaro al pozzo; Agar ed Ismaele; Salomone incensa gli idoli (Gênes, Galleria Nazionale di Palazzo Spinola, 1696)
Le Christ et la Samaritaine, vers 1700, huile sur toile, 138,5 x 99 cm, Montpellier, musée Fabre.