Manzac-sur-Vern

commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Manzac-sur-Vern est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Faits en bref Administration, Pays ...
Manzac-sur-Vern
Manzac-sur-Vern
Le bourg de Manzac-sur-Vern.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Yannick Rolland
2020-2026
Code postal 24110
Code commune 24251
Démographie
Gentilé Manzacois
Population
municipale
541 hab. (2022 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 18″ nord, 0° 35′ 10″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 214 m
Superficie 19,96 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Astier
Législatives Première circonscription
Localisation
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Manzac-sur-Vern
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Manzac-sur-Vern
Liens
Site web www.manzacsurvern.fr
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    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Généralités

    Dans le centre du département de la Dordogne, la commune de Manzac-sur-Vern se situe à la limite du Périgord central et du Landais. C'est une commune rurale[1] qui fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux[2], zonage d’étude défini par l'Insee, qui a remplacé en 2020 l'aire urbaine de Périgueux dont la commune faisait également partie. Elle est arrosée par le Vern et par deux de ses affluents de rive droite, le Serre et le ruisseau des Chabannes.

    La commune est desservie par les routes départementales (RD) 4, 43 et 44.

    Le bourg de Manzac-sur-Vern, au croisement des trois routes départementales et à la confluence du Vern et du ruisseau des Chabannes, jouit d'une situation géographique intéressante. Il se situe, en distances orthodromiques, huit kilomètres au sud-est de Saint-Astier, neuf kilomètres à l'est de Neuvic et douze kilomètres au nord-ouest de Vergt.

    Communes limitrophes

    Manzac-sur-Vern est limitrophe de sept autres communes, dont Grun-Bordas au sud-est par un quadripoint.

    Communes limitrophes de Manzac-sur-Vern
    Montrem Coursac
    Grignols Thumb Saint-Paul-de-Serre
    Jaure Bourrou Grun-Bordas

    Géologie et relief

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Manzac-sur-Vern est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[3].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et sa notice associée[6].

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    Carte géologique de Manzac-sur-Vern.
    Davantage d’informations Ère, Période ...
    Ère Période Époque Formations géologiques
    Cénozoïque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    Holocène
    CFp  :Formations superficielles : colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
    CFvs  :Formations superficielles : colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
    Fy3-z  :Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
    Pléistocène  non présent
    Néogène
    (2.58 - 23.03)
     non présent
    Paléogène
    (23.03 - 66.0)
    Oligocène
    g1a  :Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
    Éocène
    e5-6  :Formation de Guizengeard sup. : sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
    Paléocène  non présent
    Mésozoïque
    (66.0 - 252.17)
    Crétacé
    (66.0 - ≃145.0)
    Supérieur
    Ac  :Altérites du Crétacé sup. : argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
    c5e  :Campanien 5 : calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
    c5c  :Campanien 3 : alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
    c5b  :Campanien 2 : calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
    c5a(2)  :Campanien 1 : calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
    inférieur non présent.
    Jurassique
    (≃145.0 - 201.4)
     non présent
    Trias
    (201.4 - 251.902)
     non présent
    Paléozoïque
    (252.17 - 538.8)
     non présent
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    Relief et paysages

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    Vue panoramique du bourg de Manzac-sur-Vern.

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 81 m[7] à l'ouest, près du lieu-dit les Brasseries, là où le Vern quitte la commune et entre sur celle de Grignols et 214 m[7] à l'extrême nord, au nord du lieu-dit Lassalet, sur la RD 43, en limite de la commune de Montrem[8].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,96 km2[7],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,45 km2[5].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Vern, le Serre, le ruisseau de Chabannes, le Rosier et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[16],[Carte 1].

    Le Vern, d'une longueur totale de 40,36 km, prend sa source en limite des communes de Val de Louyre et Caudeau et Veyrines-de-Vergt, et se jette dans l'Isle en rive gauche à Neuvic[17]. Il traverse la commune du sud-est à l'ouest sur six kilomètres, lui servant de limite sur près d'un kilomètre et demi en deux tronçons séparés, face à Saint-Paul-de-Serre et Grignols.

    Son affluent de rive droite le ruisseau des Chabannes arrose le territoire communal du nord-est au centre sur plus de trois kilomètres et demi.

    Le Serre, autre affluent de rive droite du Vern, baigne l'est de la commune sur près d'un kilomètre et demi.

    Son affluent de rive droite le Rosier borde le territoire communal à l'est sur 500 mètres, face à Saint-Paul-de-Serre.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[21].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 903 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 14 km à vol d'oiseau[22], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

    Milieux naturels et biodiversité

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[26],[27].

    La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[28].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3].

    Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[30].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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    Le Vern à Manzac-sur-Vern.

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    En 2022, une ZNIEFF est recensée sur la commune d’après l'INPN[31].

    Cette ZNIEFF de type 1[Note 4] concerne certains coteaux du Vern[32],[33], notamment deux petites zones distinctes totalisant une vingtaine d'hectares, au nord de la route départementale 44, près des lieux-dits Lapeyre à l'est, et le Fraisse à l'ouest,. Celles-ci représentent environ 4 % de la superficie totale de cette ZNIEFF où une espèce déterminante de plantes et quatre espèces d'oiseaux protégées au titre de la Directive oiseaux de l'Union européenne ont été répertoriées[32].

    Il existe également une ZNIEFF de type 2[Note 5] « Vallée de l'Isle de Périgueux à Saint-Antoine-sur-l'Isle, le Salembre, le Jouis et le Vern » qui concerne notamment toute la vallée du Vern depuis l'amont de Bordas jusqu'à sa confluence avec l'Isle[34].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Manzac-sur-Vern est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[35]. Elle est située hors unité urbaine[36]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[36]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[37],[38].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,6 %), prairies (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (24 %), terres arables (4,5 %), zones urbanisées (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Villages, hameaux et lieux-dits

    (Liste non exhaustive)

    Outre le bourg de Manzac-sur-Vern proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40] :

    • Baraudie
    • le Bel
    • Bellevue
    • Bencharel
    • le Bost
    • Branlebos
    • les Brasseries
    • Cailloux
    • Carteyre
    • les Chabannes
    • Chante Louette
    • le Châtenet
    • Coussaude
    • la Couture
    • les Defey
    • Dives
    • la Faye
    • le Feytal
    • Fontroubade
    • le Fraisse
    • le Freyrat
    • la Gélinerie
    • Gencille
    • Genebriéras
    • Grange-Neuve
    • les Granges
    • Gravardie
    • Jeanbuvant
    • Lafarge
    • la Lande
    • Langin
    • Lapeyre
    • Lassalet
    • Lespinadas
    • Leyzarnie
    • Limouzy
    • les Menauds
    • le Mortier
    • Nègrefont
    • Olivoux
    • Paladre
    • les Péchères (deux lieux-dits du même nom, l'un au nord[41], l'autre, en ruines, au sud[42])
    • Pinquat
    • le Poteau
    • les Pradeaux
    • Pronchieras
    • Raynaud
    • Rouffignac
    • le Rudelou
    • Saunerie
    • le Thur
    • la Toutardie
    • les Trimours
    • Veyrinas.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Manzac-sur-Vern est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].

    Manzac-sur-Vern est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[45]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[46],[47].

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    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Manzac-sur-Vern.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 91,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[50].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[43].

    Toponymie

    Selon différentes études, Manzac viendrait soit du latin Manitius[51], soit de Minisius[52], nom de personnage gallo-roman, suivi du suffixe -acum, correspondant au « domaine de Manitius (ou de Minisius) ». Le Vern, accolé au nom en 1911, est le principal cours d'eau qui baigne la commune.

    En occitan limousin[53], la commune porte le nom de Manzac de Vern[54].

    Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[55].

    Histoire

    Sur le territoire communal, d'antiques traces gallo-romaines ont été identifiées[52].

    L'abbaye de Ligueux fonde un prieuré bénédictin au hameau de Pronchères (ou Pontchéras), mentionné dans un texte en 1178 (Ecclesia de Pronchiéras)[52],[56],[57].

    La première mention écrite connue du lieu remonte à 1243 sous la forme « Menzac », la graphie actuelle apparaissant en 1382[52].

    En 1648, un pouillé recensant les bénéfices de l'archevêque de Bordeaux mentionne le prieuré de Manzac parmi les biens de l'abbaye de Brantôme[58].

    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paroisse de Manzac dépend de la châtellenie de Grignols[59].

    La commune de Manzac, créée en 1790, prend le nom de Manzac-sur-Vern en 1911[7].

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Manzac-sur-Vern a été rattachée au canton de Grignols qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[7].

    Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton[60].

    Intercommunalité

    Fin 2002, Manzac-sur-Vern intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.

    Au , Manzac-sur-Vern quitte la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord pour rejoindre la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux[61].

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[62],[63].

    Liste des maires

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    L'agence postale et la mairie.
    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs[64]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1796 Jean Allemandou SE  
    1796 1800 Louis Labat SE  
    1800 1808 Pierre Gueydon Villat SE  
    1808 1816 Pierre Labat de Raynaud SE  
    1816 1842 Jacques Labat Durouchaux SE  
    1842 1860 Joseph Jules Labat SE  
    1860 1869 Louis Du Mas SE  
    1869 1870 Germain Miquel SE  
    1870 1874 Gustave Jean-Baptiste Labat SE  
    1874 1876 Léo Albert Miquel SE  
    1876 1899 Gustave Jean-Baptiste Labat SE  
    1899 1908 Léo Albert Miquel SE  
    1908 1919 Louis Hivert SE  
    1919 1945 Étienne Roque SE  
    1945 1959 Roger Reymond SE Boulanger
    1959 septembre 1980 Louis Fourgeau[Note 8] SE  
    octobre 1980 mars 2014 Michel Girard SE[65] puis PS Retraité
    mars 2014[66] mai 2020 Bernard Puyrigaud SE Retraité
    mai 2020 En cours Yannick Rolland PS  
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    Équipements et services publics

    Enseignement

    En 2016, la commune de Manzac-sur-Vern est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Grignols et Jaure[67] au niveau des classes de primaire[68].

    Jaure n'a plus d'école ; Grignols s'occupe de la grande section de maternelle, du cours préparatoire et du cours élémentaire (CE1 et CE2) ; Manzac-sur-Vern accueille les enfants en petite et moyenne sections et en cours moyen (CM1 et CM2)[69].

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Manzac-sur-Vern relève[70] :

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    Les habitants de Manzac-sur-Vern se nomment les Manzacois[71].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[73].

    En 2022, la commune comptait 541 habitants[Note 9], en évolution de −9,38 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2015 2020 2022 - - - - - -
    596554541------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0067468309149819989811 032942
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0421 0381 025952883898976950852
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    840849713625619587539551485
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    437401420417488505508509566
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête du village sur un week-end début août[75].
    • En novembre, sur un week-end, biennale de peinture, sculpture et encadrement (19e édition en 2024)[76].

    Économie

    Emploi

    En 2015[77], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 269 personnes, soit 45,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (41) a fortement augmenté par rapport à 2010 (25) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,2 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 51 établissements[78], dont trente-deux au niveau des commerces, transports ou services, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, et cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[79].

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Pierre-ès-Liens[57] du XVe siècle a conservé un portail roman du XIIe siècle[80]. Sa façade occidentale date du XIXe siècle et son clocher est de style néogothique. L'intérieur présente des traces de litre funéraire. L'église a été restaurée à la fin des années 1990.

    Le presbytère a été ravagé par un incendie au début des années 2000. Sa rénovation l'a transformé en résidence.

    Autres sites :

    • Château de Leyzarnie, rebâti au début du XXe siècle, inscrit en 2008 au titre des monuments historiques[81].
    • Tour de l'ancien château du Châtenet[82].
    • Chartreuse de la Couture[83].
    • Chartreuse de la Faye[84].
    • Manoir de Dives du XVIIe siècle[85].
    • Cluzeau à Bencharel.

    Personnalités liées à la commune

    • Léonce Cubélier de Beynac (-), poète né et décédé à Manzac[86],[87].
    • Christian Pabœuf (1956...), y habitant depuis 2003, compositeur de musique pour le ciné concert et le théâtre, a écrit et joué les musiques pour la pièce Un petit chaperon rouge du Chantier Théâtre qui a obtenu le "Molière" du meilleur spectacle jeune public 2006[88]. Christian Paboeuf a joué dans 22 pays (Japon, 6 pays du golfe persique, Égypte, Brésil, Ukraine, Sénégal, Guatemala, Costa Rica, Nicaragua, Salvador, Norvège, Tchéquie, etc., dans différents modes d'expression : ciné concerts, théâtre, concerts, sons et lumières. Il est aussi graphiste. Il a enregistré sous son nom ou le nom de sa formation « Il Monstro » 5 CD dont l'un a été enregistré à la Maison de la Radio à Paris, produit par France Musique et distribué par Harmonia Mundi. Plusieurs de ces CD ou de ses concerts ont fait l'objet d'une émission sur France Musique. Il vend des disques aux Etats Unis (soyons juste quelques dizaines...) Il assure les ateliers ciné concert au "Festival International du Film de La Rochelle depuis 2014.
    • Valentin Huot (1929-2017), champion de France de cyclisme en 1957 et 1958 et coureur du Tour de France, il s'est ensuite reconverti dans la fraisiculture à Manzac-sur-Vern[89].

    Pour approfondir

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    Bibliographie

    • André Bernard et Maurice Biret, Manzac-sur-Vern au fil des siècles, 2003

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

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