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maison forte à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le château de Marclaz est une ancienne maison forte de la fin du XVe siècle, situé au hameau éponyme sur la commune de Thonon-les-Bains une commune française, dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Château de Marclaz | |||
Carte postale ancienne montrant la tour qui dessert les étages de la maison | |||
Période ou style | Médiéval | ||
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Type | Maison forte | ||
Début construction | XVe siècle | ||
Protection | Inscrit MH (1995)[1] | ||
Coordonnées | 46° 21′ 22,7″ nord, 6° 26′ 49,6″ est[2] | ||
Pays | France | ||
Anciennes provinces du duché de Savoie | Chablais | ||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||
Département | Haute-Savoie | ||
Commune | Thonon-les-Bains | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
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Au Moyen Âge, elle est le centre de la seigneurie de Charmoisy et Marclaz. Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].
La maison forte se situe à 4 km au sud-ouest de Thonon-les-Bains, dans le hameau de Marclaz, en rive gauche du Pamphiot[3]. Elle surveillait la route de Genève.
La maison forte passe par le mariage de Gasparde de Ravais en 1515 aux Vidomne de Chaumont[4],[5], qui donne naissance à la branche des Vidomne de Charmoisy. Elle est le siège de la seigneurie de Charmoisy et Marclaz comprend les territoires Lauzenettaz, Dursilly, Anthy, Corzent[4].
La maison forte est ravagé en 1589 lors de la guerre qui oppose le duc de Savoie Charles-Emmanuel d'une part à Genève et au roi de France d'autre part.
En 1600, Claude de Vidomne de Charmoisy, fils de Charles de Vidomne, épouse Louise du Châtel[5], normande, qui sera la Philotée de saint François de Sales dans sa correspondance publié sous le titre « Introduction à la vie dévote ». Ce dernier séjournera plusieurs fois au château de Marclaz.
La maison forte passe par mariage en 1659 à Victor-Amédée de Mareschal de La Valdisère de Saint-Michel[4],[5]. La seigneurie est érigée, en sa faveur, en marquisat en 1671[4],[5]. Le dernier de cette famille, Henri de Mareschal de Duyn de La Valdisère, commandant du Genevois, entreprend la construction d'un nouveau château, somptueux mais qui le mène à la ruine[4],[6]. Il la lègue en 1795 à Josepthe de Seyssel-la-Charniaz, nièce de son épouse Henriette Pelard d'Épagny[4],[5].
Josepthe de Seyssel-la-Charniaz épouse le chevalier Carron qui devient le nouveau propriétaire du château[4],[6]. Ce dernier fait démolir le château du marquis de Mareschal de La Valdisère[4],[6] et il aurait fait vendre une partie de son contenu, meubles et archives, à Genève[6]. Il fait construire sur une maison plus petite[4],[6]. Le couple meurt sans enfant et le château passe aux sœurs de Josepthe de Seyssel-la-Charniaz, Mme de May (sans postérité) et Mme de Ville[4]. Le mari de cette dernière, le comte de Ville, fait entreprendre une rénovation de l'ensemble[6]. Leurs descendants vendent le château au baron de Chanteau qui le lègue à sa fille[4]. Cette dernière a épousé le comte Max de Foras, qui devient le nouveau propriétaire[4],[6].
Le domaine de Marlaz est composée de nos jours, principalement de la maison forte du XVIe siècle, ainsi que la demeure construite par le chevalier Carron[4].
La maison forte dernière se présente sous la forme d'un corps de logis quadrangulaire à deux étages, qui s'éclaire par des fenêtres à meneaux[7] auquel est accolée une tour ronde coiffée en poivrière au centre de la façade et qui abrite un escalier à vis ; sa base est percée d'une canonnière.
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