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La maison de Maillé est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction chevaleresque, originaire de Touraine, puis établie en Anjou et dans le Maine.
Maison de Maillé | |
Armes | |
Blasonnement | D'or à trois fasces nébulées de gueules |
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Devise | Stetit unda fluens (Reste au-dessus des flots) deuxième devise: "Tant que le monde sera monde, à Maillé il y aura des ondes" |
Branches | Maillé Brézé La Forest La Tour-Landry |
Période | XIe siècle - aujourd'hui |
Pays ou province d’origine | Touraine |
Demeures | Château de Châteauneuf-sur-Cher Château de Luynes Château de Milly-le-Meugon Château de la Jumellière Château d'Ampoigné |
Charges | Sénateur de Maine-et-Loire Députés de Maine-et-Loire Conseillers généraux Maires |
Fonctions militaires | Maréchal de France Grand-maître de la navigation |
Fonctions ecclésiastiques | Archevêque de Tours Évêque de Rennes |
Preuves de noblesse | |
Autres | ANF-1936 |
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Cette famille compte notamment un maréchal de France, un grand-maître de la navigation[a], un archevêque de Tours, un évêque de Rennes, et la bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé.
La famille de Maillé dont la filiation suivie remonte à 1069[1] avec Gilduen de Maillé[2] tire son nom de la terre de Maillé en Indre-et-Loire qui passa par alliance vers 1501 à Gilles de Laval et prit plus tard le nom de Luynes lorsqu'elle fut érigée en duché-pairie en 1619 en faveur de Charles d'Albert de Luynes qui l'avait achetée la même année[3]
Selon la généalogie donnée par l'Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, des pairs, des grands officiers de la Couronne[4] reprise en 1939 par Henri Jougla de Morenas dans le Grand Armorial de France[2], la filiation suivie commence avec :
Péan / Payen Ier de Maillé (1289-av. 1347), sénéchal de Périgord (cité en 1339, 1341 ; cf. Célestin Port : Dictionnaire de Maine-et-Loire, édition révisée de 1965, p. 518), frère cadet d'Hardouin VI de Maillé, x 1318 Jeanne de Lestang, dame de Brézé, fille de Macé de L'Estang et Catherine de Brézé (fin du XIIIe, début du XIVe siècle ; héritière de Brézé en 1302), et petite-fille de Jean Ier de Brézé (seconde moitié du XIIIe siècle), dont :
La branche bretonne de la maison de Maillé, établie au château de Maillé, en Plounévez-Lochrist (Finistère), a été titrée comte de Maillé en 1626.
Hardouin X de Maillé (1462-1524), (seigneur de Benais), épousa le Françoise de La Tour-Landry, héritière de sa famille, et transmit à sa descendance le nom et la terre de la Tour-Landry[5].
Sébastien de Maillé de La Tour-Landry (1972), Marquis de Maillé, est actuellement le chef de nom et d'arme de la Maison de Maillé.
Le duché de Maillé (pair de France) a été créé en 1784 pour Charles René de Maillé de La Tour-Landry, issu du rameau cadet de la branche de la Tour-Landry. Le titre est subsistant.
Cette famille a reçu les titres réguliers de :
Titre régulier subsistant (rameau cadet) :
À Créteil :
À Montlhéry :
À Tours :
Lors du mariage de Françoise de La Tour-Landry avec Hardouin de Maillé le , celui-ci s'engagea à prendre les armes La Tour Landry (d'or à une fasce de gueules crénelée de 3 pièces et maçonnée de sable).
Le roi releva finalement le sire de Maillé de cette obligation après la mort de ses frères, mais ses descendants se nomment depuis et jusqu'à aujourd'hui de Maillé de La Tour-Landry.
Armes de la maison de Maillé :
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Armes du maréchal de France Urbain de Maillé, marquis de Brézé (° 1597 - † 1650). | |
Blason de la famille de La Tour-Landry :
Cette famille s'est éteinte dans la famille de Maillé par un mariage en 1494. | |
Armes de Claire-Clémence de Maillé, princesse de Condé, épouse de Louis II de Bourbon. | |
Armoiries de Jean-Baptiste-Marie de Maillé de La Tour-Landry (1743-1804), évêque de Gap, puis de Saint-Papoul et enfin de Rennes. | |
Armes des Maillé de La Tour-Landry, ducs de Plaisance :
Un membre de la famille de Maillé de La Tour-Landry a reçu le titre de duc de Plaisance par décret du , sur réversion du titre éteint de duc de l'Empire porté par les Lebrun de Plaisance. |
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