La Tourlandry

ancienne commune française du département de Maine-et-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La Tourlandry est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Ce village angevin se situe dans la région des Mauges.

Faits en bref Administration, Pays ...
La Tourlandry
La Tourlandry
L'église.
Blason de La Tourlandry
Héraldique.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Commune Chemillé-en-Anjou
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Christelle Barbeau
2020-2026
Code postal 49120
Code commune 49351
Démographie
Gentilé Landericien
Population 1 344 hab. (2013)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 08′ 37″ nord, 0° 41′ 48″ ouest
Altitude 183 m
Min. 120 m
Max. 216 m
Superficie 19,34 km2
Élections
Départementales Chemillé-Melay
Historique
Fusion 15 décembre 2015
Intégrée à Chemillé-en-Anjou
Localisation
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La Tourlandry
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La Tourlandry
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La Tourlandry
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    Le , elle est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[1].

    C'est sur la commune de La Tourlandry que l'on trouve le point le plus haut du département.

    Géographie

    Commune angevine des Mauges, La Tourlandry se situe au nord-est de Vezins, sur les routes D 65, Chemillé / Vezins, et D 133, Trémentines / Coron[2].

    La Trottière est le point culminant de Maine-et-Loire, à 216 mètres d'altitude[3],[4],[5], suivi de près par le Puy de la Garde, qui se trouve à quelques kilomètres à l'ouest sur la commune de Saint-Georges-des-Gardes.

    Toponymie

    Formes anciennes du nom : Castellum, quod Turris Landrici vocabatur en 1100 cicra, Locus qui dicitur Turris Landrici en 1107 circa, Ecclesia sancti Vincentii de Turre, oresbyter de Turre Landrici en 1187, La Tour Landry en 1793 et 1801, puis La Tourlandry[5],[4],[6].

    Gentilé : Les habitants de Tourlandry s'appellent les Landericiens et Landericiennes[6],[7].

    Histoire

    D’après la tradition orale et de vieux manuscrits, treize croix de bois établies autrefois en ce lieu furent renouvelées en 1878 par le Curé Pierre Vincent, en mémoire aux XVI et XVII siècles, d'autant de victoires de catholiques sur des Huguenots. Le monument mémoriel qui y sera associé, est inauguré le par Charles-Émile Freppel, Évêque d'Angers[8].

    Un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine en 2014. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au [9].

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Administration municipale

    Administration actuelle

    Depuis le , La Tourlandry constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    15 décembre 2015 mai 2020 Joseph Menanteau[10]    
    mai 2020   Christelle Barbeau[11]    
    Les données manquantes sont à compléter.
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    Administration ancienne

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1890 1900 Joseph Boussion    
    1900 1912 Jean Leger    
    1912 1942 Paul Jouin    
    1942 1955 René Bénard    
    1955 1962 Mathurin Bernier    
    1962 1971 Maurice Chiron    
    1971 1989 François Girard    
    1989 2003 Michel Guéry    
    mars 2003 mars 2014 Bernard Augereau    
    mars 2014 14 décembre 2015 Joseph Ménanteau[12]    
    Les données manquantes sont à compléter.
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    Ancienne situation administrative

    La commune était membre de la communauté de communes de la région de Chemillé[13], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La communauté de communes cesse d'exister le et ses compétences sont transférées à la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou.

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15],[Note 1].

    En 2013, la commune comptait 1 344 habitants, en évolution de +7,18 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0221 6231 4771 7501 7811 8271 7961 8361 664
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7621 7991 8021 7171 6441 5721 5561 4911 438
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3101 2291 1741 0421 009985927873895
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2013
    9309319511 1121 2061 1981 1851 2861 344
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,1 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

    • 52,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,7 %, 15 à 29 ans = 21,1 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 16 %) ;
    • 47,9 % de femmes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 15,7 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 22,2 %, plus de 60 ans = 20,6 %).
    Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
    Pyramide des âges à La Tourlandry en 2008 en pourcentage[17]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    5,7 
    75 à 89 ans
    7,9 
    10,0 
    60 à 74 ans
    11,8 
    21,4 
    45 à 59 ans
    22,2 
    20,7 
    30 à 44 ans
    21,0 
    21,1 
    15 à 29 ans
    15,7 
    20,7 
    0 à 14 ans
    20,6 
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    Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[18].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,1 
    6,3 
    75 à 89 ans
    9,5 
    12,1 
    60 à 74 ans
    13,1 
    20,0 
    45 à 59 ans
    19,4 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,3 
    20,2 
    15 à 29 ans
    18,9 
    20,7 
    0 à 14 ans
    18,7 
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    Vie locale

    Économie

    Sur 100 établissements présents sur la commune à fin 2010, 46 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 32 % de celui du commerce et des services et 5 % du secteur de l'administration et de la santé[19].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le calvaire sur la route de Coron, érigé en 1867[20], d'une hauteur d'une dizaine de mètres, composé de blocs de granit[21].
    • Le château de La Giraudière, construit en 1846[22].
    • Demeure dite château de la Tourlandry, du XVIIIe siècle[23].
    • L'ancienne église paroissiale Saint-Vincent-de-Saragosse, près du château des La Tour Landry, brulée le par les colonnes du Général Thureau, et reconstruite à partir de 1804, dont il ne reste que le clocher[24],[25],[21].
    • L'église Saint-Vincent construite à partir de 1895[26], consacrée le par Mgr Pineau. Le clocher et la toiture de l'église ont été détruits en totalité par un incendie le . Les cloches sont tombées durant les nuits qui ont suivi le sinistre. Après plus de trois ans de travaux, l'église rouvre le [27]. L'architecte utilisé le monument en ménageant dans les collatéraux, deux salles, une bibliothèque et une salle paroissiale. Les voutes de l'église incendiée n'ont pas été rétablies, mais une charpente en bois venant buter sur la tour clocher, et sur le mur ouest.
    • Ensemble commémoratif dit les Treize-Croix, de 1878[28] ; serait le mémorial de 13 victoires des catholiques sur les Huguenots aux XVIe et XVIIe siècles[21].
    • Grosse Pierre de la Rigaudière[29] ou Pierre qui tourne, d'une hauteur de 3,30 m et surmonté d'une croix[21].
    • Le Jardin des Chirons, près des Treize Croix, représentation du sol granitique du territoire réalisée en 2004 dans le cadre du sentier des Crêtes[21].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • René Malinge, La Tourlandry : Histoire municipale de 1803 à nos jours, Maulévrier, Hérault, , 256 p. (ISBN 978-2-7407-0233-8, BNF 41160345)
    • Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. 4, Angers, H. Siraudeau, (BNF 35857376, lire en ligne), p. 555-559 Document utilisé pour la rédaction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes

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    Notes et références

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