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écrivain chilien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Luis Sepúlveda Calfucura, né le à Ovalle (Chili) et mort le à Oviedo (Espagne), est un écrivain chilien.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Luis Sepulveda Diaz |
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Activité | |
Conjoint |
Carmen Yáñez (d) |
Blog officiel | |
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Distinctions | Liste détaillée Prix de la ville d'Alcalá (d) () Prix Tigre Juan (en) () Prix de l'Astrolabe (d) () Prix Bernard Versele () Prix Chiara (d) () Chevalier des Arts et des Lettres |
Son premier roman, Le Vieux qui lisait des romans d'amour, traduit en trente-cinq langues et adapté au grand écran en 2001, lui a apporté une renommée internationale. Son œuvre, fortement marquée par l'engagement politique et écologiste ainsi que par la répression des dictatures des années 1970, mêle le goût du voyage (en visitant l'Amérique latine, l'Equateur, la Colombie et le Pérou) et son intérêt pour les peuples premiers[1].
Luis Sepúlveda naît le à Ovalle. Il grandit dans le barrio Vivaceta, quartier ouvrier de la capitale Santiago. Enfant, avant de se tourner vers les livres, il se passionne pour le football qu'il pratique au sein des Unidos Venceremos FC. Dans un article écrit à l'occasion de la Coupe du Monde 2014 pour le quotidien argentin Clarín[2], il raconte d'ailleurs comment il est devenu écrivain grâce au football. Il ponctue ainsi son texte: « La vie est une somme de doutes et de certitudes. J’ai un grand doute et une grande certitude. Le doute, c’est de savoir si la littérature aura gagné quelque chose de mon engagement dans l’écriture. Et la certitude, c’est de savoir qu’à cause de la littérature, le football a perdu un grand attaquant. »[3]
Il milite très jeune dans les Jeunesses communistes, à partir de 1961, et soutient le gouvernement de Salvador Allende au début des années 1970[1]. Étudiant, il est emprisonné par la dictature du général Augusto Pinochet et séjourne deux ans et demi à Temuco, au sein d'une prison pour opposants politiques :
« À la fin d’un procès sommaire du tribunal militaire, en temps de guerre, à Temuco en février 1975, au terme duquel je fus accusé de trahison de la patrie, conspiration subversive, et appartenance aux groupes armés, entre autres délits, mon avocat commis d’office (un lieutenant de l’armée chilienne) est sorti de la salle — nous sommes restés dans une salle à côté — et, euphorique, m’a annoncé que ça s’était bien passé pour moi : j’avais échappé à la peine capitale et j’étais condamné seulement à vingt-huit ans de prison. »
Dans son livre Le Neveu d'Amérique, publié en 1995, il raconte son expérience dans la prison, notamment les tortures qu'il a subies et les rencontres qu'il a faites[4].
En 1977, grâce à l'intervention d'Amnesty International, Luis Sepúlveda est libéré. Sa peine de vingt-huit ans de détention est commuée en huit années d'exil en Suède. En fait, le jeune homme va voyager et sillonner l'Amérique du Sud. Il séjourne en Équateur, où il fonde une troupe de théâtre dans le cadre de l'Alliance française ; puis au Pérou, en Colombie et au Nicaragua. En 1978, il partage pendant un an la vie des indiens shuars dans le cadre d'un programme d'étude pour l'UNESCO afin d'étudier l'impact de la colonisation sur ce peuple. Au Nicaragua, il s'engage dans la lutte armée aux côtés des sandinistes (il intègre en 1979 la Brigade Internationale Simón Bolívar). Après la victoire de la révolution, il travaille comme reporter[5].
À partir de 1982, Luis Sepúlveda s'installe en Europe, d'abord à Hambourg en Allemagne et y travaille comme journaliste, voyageant souvent en Amérique latine et en Afrique. Il y vécut 14 ans, se maria avec Margarita Seven, avec qui il eut trois fils.
Il travaille avec Greenpeace de 1982 à 1987 sur l'un de ses bateaux d'où il coordonne différentes sections de l'organisme. L'écrivain s'établit ensuite à Gijon dans les Asturies avec sa première femme Carmen Yáñez[6]. Il milite à la Fédération internationale des droits de l'homme. Il contribue par ailleurs à l'édition chilienne du Monde diplomatique[7].
Le 27 février 2020, Luis Sepúlveda est hospitalisé à l'hôpital universitaire central des Asturies à Oviedo en Espagne. Son épouse et lui sont diagnostiqués positifs au SARS-CoV-2[8],[9],[10]. Il meurt le 16 avril 2020 des suites de la maladie[11],[12].
L'action de ce thriller politique se déroule surtout au Chili, à Santiago, dans les années 2010.
Mikhaïl Semionovitch Krasnov, alias Miguel Krassnoff (es) (1946-), est un ataman cosaque. Son père, Piotr Krasnov (1869-1947), chef des cosaques de l’armée blanche, fils de Nikolaï Krasnov (1833-1900), a fait le siège de Petrograd. Son vainqueur, Trotski, lui impose la vie sauve, la défaite sans honneur, la promesse de ne plus agir contre le pouvoir soviétique. Le vaincu continue le combat contre la Russie soviétique, pour l’Allemagne nazie. Il se retrouve diriger en 1944 quelques mois la Kosakia (it), en Carnie (Frioul). Grâce à l'organisation Odessa, certains Cosaques peuvent fuir en Amérique latine.
Le fils participe aux exactions militaires de la répression sous Pinochet, avec la DINA. Désormais accusé et prisonnier à la Villa Grimaldi, il demande à être libéré. Un commando russe de trois agents spéciaux, revenus d’Afghanistan, est envoyé à Santiago le libérer. Leurs deux contacts chiliens Victor Espinoza et Pablo Salamendi ne se sont pas programmés pour cela. Et l’ancien guérillero retraité Juan Belmonte, solitaire, vit retiré loin au sud, depuis vingt ans, vivant avec sa compagne Veronica, brisée de l’intérieur, rescapée de la Villa Grimaldi. Ces six hommes se connaissent pour avoir été formés à l'Académie Militaire des Troupes Blindés Rodion Malinovski (en), avec le colonel Stanislav Sokolov Slava. Le Suisse Marker réactive Juan Belmonte, qui, sous la menace, monte à Santiago, laissant Veronica sous la protection de Pedro de Valdivia el Petiso.
La fiction s’appuie sur les réalités chiliennes des années 1970-2000.
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