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baron, médecin, officier de la Légion d'honneur De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Rémi François Lucien Corvisart, né à Thonne-la-Long le et mort à Paris le , est un médecin français.
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Rémi François Lucien Corvisart |
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Il est le fils de Jean-Pierre René Corvisart et de Jeanne Angélique Cliquot. Il est le petit neveu de Jean-Nicolas Corvisart, médecin de Napoléon Ier, et le cousin de Scipion Corvisart (1790-1866), neveu et fils adoptif de Jean-Nicolas. Il est le père de Charles Corvisart, général de la Première Guerre mondiale.
Il commence ses études de médecine à Paris et participe à la révolution de 1848. Sa conduite pendant ses journées lui vaut de recevoir la Légion d'honneur.
Il est reçu docteur en médecine en 1852 en présentant sa thèse sur la tétanie ou contraction des extrémités. En 1854, il utilise le premier la pepsine comme moyen thérapeutique[1]. Il a rédigé plusieurs ouvrages médicaux appréciés.
Après la proclamation du Second Empire, il devient médecin ordinaire de Napoléon III, adjoint au premier médecin Henri Conneau. Attaché à l'empereur et la famille impériale, il l'accompagne dans tous ses déplacements. Il assiste à la naissance du prince impérial et doit reconnaître son corps à son retour en Angleterre.
À l'automne 1865, il a proposé à Napoléon III d'inviter Louis Pasteur de venir au château de Compiègne pour présenter ses recherches sur le vin et son avis sur la génération spontanée. Louis Pasteur partage sa chambre avec le professeur de physiologie François Achille Longet (1811-1871).
À partir de 1853, Napoléon III va manifester de violentes crises abdomino-périnéales qui sont attribuées à des spasmes vésicaux. Le professeur Auguste Nélaton doit intervenir dans des crises de rétention aigüe. la maladie de la pierre de Napoléon III va l'amener à prendre de l'hydrate de chloral pour soulager la douleur. Il se rend chaque été dans des stations thermales pour prendre les eaux, à Plombières, Vichy. Les crises s'aggravent après 1864. À la demande de l'impératrice Eugénie, l'empereur est examiné par le professeur Germain Sée (1818-1896) au château de Saint-Cloud le et conclut à la présence d'un calcul dans la vessie. Germain Sée réunit le un comité de consultation comprenant Auguste Nélaton, Philippe Ricord, Lucien Corvisart et Henri Conneau qui préconise le cathétérisme de la vessie. Ils citent les crises avec urines sanglantes et purulentes et évoquent une cystite calculeuse. Le rapport rédigé ne prévoit pas d'opération. La crise franco-allemande qui se prépare va amener Henri Conneau à ne pas transmettre le rapport. Au cours de la bataille de Sedan, Napoléon III va avoir une crise[2].
Il est fait prisonnier avec Napoléon III. Il accompagna l'empereur pendant sa captivité au château Wilhelmshöhe à Cassel en Allemagne et ne l'a pas quitté pas jusqu'à Chislehurst pendant son exil.
Ce n'est qu'avec la crise qu'il a le que les professeurs anglais venus l'examiner en urgence, William Gull et James Paget, apprennent à Napoléon III qu'il souffre de lithiase vésicale. Ils lui conseillent de se faire opérer par le professeur Henry Thomson par la technique de lithotritie mise au point par Jean Civiale. Une première opération est faite le , mais n'a pas complètement réussi. Une seconde est faite le 6. L'état de Napoléon III s'aggrave brusquement et meurt le 9.
En 1876, il se présenta aux élections législatives, mais il est battu par Jean Girault.
En 1867, il est fait baron de l'empire par réversion du titre de son cousin, Scipion Corvisart, neveu et fils adoptif de Jean-Nicolas Corvisart, mort sans enfant en 1866.
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