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Féministe italienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Lucetta Scaraffia (née le à Turin[1]) est une historienne et journaliste italienne. Elle est professeure associée d'histoire contemporaine à l'université de Rome « La Sapienza » ; elle collabore avec les journaux Avvenire, Il Foglio, Corriere della Sera et L'Osservatore Romano[2]. Elle est conseillère au Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation[3].
Rédactrice en chef Femmes, Église, Monde |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Lucia Scaraffia |
Pseudonyme |
Lucetta Scaraffia |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie | |
Conjoint |
Ernesto Galli della Loggia (d) |
A travaillé pour |
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Elle naît d'un père franc-maçon[4] et d'une mère catholique. Elle a pour frère Giuseppe Scaraffia. Elle reçoit une éducation catholique jusqu'à l'adolescence et va au lycée Parini (it) de Milan. Dans les années 1970, elle s'éloigne de la foi et milite dans le féminisme. En 1971 elle se marie une première fois, avec un collègue de l'université de Milan. Ce mariage sera ensuite déclaré nul par le tribunal du vicariat de Rome[1]. En 1982, elle a une fille avec l'historien Gabriele Ranzato (es)[1]. Peu après, elle rencontre l'historien et journaliste Ernesto Galli della Loggia, qu'elle finit par épouser[1].
À la fin des années 1980, elle revient à la foi catholique, après une conversion intérieure à l'occasion d'une célébration dans la basilique Sainte-Marie-du-Trastevere en l'honneur du retour d'une icône restaurée. Elle ne se dit depuis « non pas ex-féministe, mais féministe en lutte contre la pensée unique féministe »[5].
Elle a été vice-présidente de l'Associazione Scienza e Vita[1].
En 2008, elle se présente aux élections à Rome sur la liste de Rutelli, sans être élue[1].
Elle est membre du Comité national de bioéthique italien (it) depuis 2007. Elle a pris position en 2008 sur la définition éthique de la fin de vie, ce qui a provoqué un éclaircissement du Saint-Siège lui laissant la responsabilité de ses propos[1].
Dès avant sa conversion, elle s'intéresse à la vie de Rita de Cascia et de Thérèse d'Avila, sous l'angle de l'histoire sociale.
Elle s'est consacrée à l'histoire des femmes et à l'histoire religieuse, en étant surtout spécialisée dans la religiosité féminine[6] et des liens entre la société occidentale et l'islam[7].
Dans son livre Loreto, Bologne, Il Mulino, , elle traite du rapport entre l'identité italienne et le plus ancien sanctuaire marial de la péninsule italienne. Dans Il Giubileo, Bologne, [8], elle a retracé l'histoire et le sens de l'institution des jubilés. En 2000, sort un manuel d'histoire en trois volumes, I fili della memoria, Uomini e donne nella storia, qu'elle a écrit avec Anna Bravo et Anna Foa aux Éditions Laterza.
Elle a édité, avec Eugenia Roccella, le dictionnaire biographique des Italiane dall'Unità d'Italia alla prima guerra mondiale (« Italiennes de l'unité de l'Italie à la première guerre mondiale »), publié en 2004 par la présidence du conseil des ministres d'Italie.
En mars 2018, Lucetta Scaraffia signe un texte dans son mensuel, Femmes, Église, Monde, dénonçant le travail pratiquement gratuit des religieuses au service des cardinaux. Puis en février 2019, elle traite le scandale des religieuses abusées sexuellement par des membres du clergé[9].
En mars 2019, avec dix autres femmes, elle démissionne de Donne Chiesa Mondo, seul magazine du Vatican consacré aux femmes. Elle affirme qu'elle y a été poussée par la nouvelle direction de L'Osservatore Romano[10].
Elle a reçu la légion d'honneur le [11] à la villa Médicis.
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