Loading AI tools
architecte et scénariste de bande dessinée belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Luc Schuiten, né le à Bruxelles (province de Brabant), est un architecte belge. Il est formé, tout comme son père Robert Schuiten, à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles dont il sort diplômé en 1967.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie |
Site web |
---|
Il est également scénariste de bande dessinée, en collaboration avec son frère, le dessinateur François Schuiten. Son père, Robert Schuiten, fut un architecte belge actif dans les années 1950 et 1960.
À la fois architecte et dessinateur, la réflexion de Luc Schuiten vise à intégrer « l’urbanisme, l’écologie, la science et la science-fiction[1]. »
Luc Schuiten naît le [2] à Bruxelles, d'un père architecte et d'une mère photographe[3]. Il fait des études d’architecture à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles - Institut Victor Horta, de 1962 à 1967.
En 1967, il entame un stage chez Willy Van Der Meeren, puis effectue un autre stage chez Lucien Kroll en 1969[4]. L'année suivante, il rejoint le groupe Mass Moving, mouvement artistique qui s’exprime sous forme de happening[2].
De 1980 à 1987, il est chargé de cours à l’Institut Victor Horta de Bruxelles. En 1987, il quitte l’enseignement de l’architecture pour se consacrer uniquement à sa société d’architecture Schuiten sprl[5].
Il est aussi le président de l’association Vegetal City[6] et membre fondateur de Biomimicry Europa[7] et de l’association Archi Human.
Il a mis en place divers projets pour loger des sans-abris à Bruxelles[8].
Sa première construction est la petite maison « Orejona » qu'il a bâtie lui-même dans les bois en 1977, à Overijse, aux environs de Bruxelles. La charpente de la maison est une structure en A, à laquelle s'ajoute une petite avancée en verrière. Sur les toits, des capteurs solaires de première génération assuraient le chauffage. Une verrière permettait de voir le ciel[9].
Au cours des années 1980, il poursuit sa réflexion sur l'urbanisme et l'architecture dans Les Terres creuses, une série de bandes dessinées réalisées avec son frère François Schuiten. Dans le premier volume, Carapaces, il imagine une Ville creuse : « cité imaginaire dont l’urbanisme solaire s’inspire de la construction traditionnelle des indiens du Nouveau-Mexique : le Pueblo. Sur le canevas de ce savoir ancestral viennent se greffer une série de technologies nouvelles telles que les serres amovibles, ainsi que l’implantation, au centre de la ville, d’une flèche pyramidale de panneaux solaires que surmonte une très grande éolienne[10]. »
Intéressé par une ville organique et la bio-inspiration[11], il est convaincu de l'obsolescence du modèle urbain calqué sur la machine[12] et se passionne pour l'archiborescence, un terme qui désigne « une architecture utilisant principalement pour matériaux de construction toutes formes d’organismes vivants ou d’organismes inspirés du vivant[13] ». L'espace urbain imaginé prend en effet la forme d'une luxuriante cité végétale. Cette « cité archiborescente » prend la nature pour modèle, est biomimétique, tant au niveau de ses formes que des matériaux utilisés.
« Aujourd’hui, construire c’est d’abord détruire : arbres abattus, terre cuite, pierres taillées, minerais fondus, explique l’architecte. La cité archiborescente, elle, est vivante. Elle se régénère à partir de ses propres déchets. Elle est conçue comme un massif corallien, où tous les systèmes se nourrissent les uns les autres. Elle est plus réaliste que les nouvelles villes comme Dubaï qui est construite sur le pillage des ressources de la planète»[14] »
En 2010, Luc Schuiten devient un des membres fondateurs de Biomimicry Europa[7]. Cet organisme a pour objectif de promouvoir le biomimétisme, concept théorisé par la biologiste américaine Janine Benyus[14], qui « s’inspire des stratégies développées par certains organismes ayant su s’adapter aux conditions spécifiques de leur environnement, en conservant leur intégrité[15] ». La journaliste Florence Marot décrit ainsi ses projets:
« Dans ses villes imaginaires, qui pourraient être Bruxelles, Strasbourg ou Shangai à l’horizon 2100, tous les espaces ont été optimisés afin de répondre aux besoins des habitants et créer de nouveaux usages urbains, comme le développement de poulaillers, potagers, vergers, serres ou pigeonniers collectifs. Les méthodes de production alimentaire, étendues aux façades des immeubles, sont également rendues plus efficaces, tandis que d’étranges engins volants transportent les citadins de quartiers en quartiers[16]. »
En 2014, il crée l'association Archi Human dont le but est de favoriser la réinsertion sociale par le logement. À Bruxelles et dans sa périphérie, il souhaite développer des studios en intégrant les matériaux écologiques et la sobriété énergétique au profit des sans-abris[17].
Série Les Terres creuses, par Luc et François Schuiten, Les Humanoïdes associés, Paris
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.