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compositrice française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louise Pauline Marie Héritte-Viardot, née le [1] à Paris et morte le à Heidelberg, est une compositrice, pianiste et cantatrice (contralto) française[2]. Elle est la fille aînée de Pauline Viardot et la nièce de la Malibran.
Nom de naissance | Louise Pauline Marie Viardot |
---|---|
Naissance |
Ancien 2e arrondissement de Paris |
Décès |
(à 76 ans) Heidelberg |
Activité principale | Contralto, pianiste, compositrice |
Enseignement | Professeure de chant |
Ascendants |
Pauline Viardot, née Garcia, et Louis Viardot, parents Manuel Garcia et Joaquína Sitchez, grands-parents |
Conjoint | Ernest Héritte |
Famille |
Maria Malibran, tante, Manuel Garcia junior, oncle Paul Viardot, frère |
Louise Héritte-Viardot baigne dès son enfance dans une atmosphère musicale et s'initie au solfège avec un ami de sa grand-mère, Torre Morrel[3]. Elle prend quelques leçons de piano avec Louis Lacombe et de composition avec Auguste Barbereau, mais c'est principalement en autodidacte qu'elle se perfectionne.
Elle épouse le [4] le diplomate Ernest Héritte, de vingt ans son aîné, et l'accompagne au gré de ses différentes nominations. Ils finiront par se séparer, quelques années après la naissance de leur fils, Louis Héritte de la Tour.
Elle est successivement professeur de chant au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, à l'Académie de musique de Londres, et au Conservatoire Hoch à Francfort, avant de fonder un cours d'opéra à Berlin[5]. Après de nouveaux voyages, elle finit par s'établir à Heidelberg pour y passer les derniers instants de sa vie.
Plusieurs de ses compositions sont jouées de son vivant et ont du succès parmi la critique. À l'issue d'un concert de la Société nationale de musique dans les salons Pleyel-Wolff le 16 mars 1876, Auguste Morel écrit par exemple dans Le Ménestrel :
« Souvenir d'une nuit de Crimée, de Mme Héritte-Viardot. C'est un andante instrumental d'un caractère mystérieux, dont le motif et le plan sont un peu vagues, mais remarquables sous le rapport de la science harmonique et surtout de l'instrumentation qui offre des effets ingénieux et piquants, parfois même un peu étranges. »[6]
À l'occasion de la création le 10 mai 1877 de son Quatuor avec piano en ré mineur[7], Le Ménestrel écrit que c'est « une composition remarquable, autant sous le rapport de la force de conception que sous celui de la facture, de l'harmonie et de l'intérêt des développements, exécuté avec un ensemble parfait par l'auteur, chez qui la valeur de la virtuose égale celle du compositeur. »[8]
Après une séance de la Société d'auditions musicales l'Art moderne, créée par la violoniste Marie Tayau, et consacrée le 25 mars 1878[9] à plusieurs de ses compositions, on peut également lire dans Le Ménestrel : « Mme Héritte Viardot, entre parenthèses, pianiste de grand talent, a l'inspiration large et ses œuvres ont un cachet de réelle distinction. »[10]
Quelques jours plus tard une nouvelle recension de concert note que « tous ces divers morceaux ont prouvé que le talent de Mme Héritte se prêtait avec un égal bonheur à tous les genres. »[11]
La plus grande partie de ses œuvres semble malheureusement perdue :
Seuls sont encore trouvables ou édités ses 3 quatuors pour piano et cordes :
Est aussi conservé à la Bibliothèque nationale de France un recueil, en deux parties, de 40 exercices pour voix de femmes avec accompagnement de piano, publié sous le titre d'Études d'artistes[19],[20].
En 1923 est paru un livre intitulé : Mémoires de Louise Héritte-Viardot. Une Famille de grands musiciens. Notes et souvenirs anecdotiques sur Garcia, Pauline Viardot, la Malibran, Louise Héritte-Viardot et leur entourage[3], dont l'auteur est son fils Louis Héritte de la Tour[21].
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