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poète français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis de Gonzague Frick, né le et mort le à Paris, est un poète et courriériste littéraire français.
Louis de Gonzague Frick côtoie Guillaume Apollinaire, rencontré au Collège Saint-Charles de Monaco et dont il s'attachera à entretenir la mémoire. Ses débuts de poète le rapprochent du néo-symbolisme du directeur de La Phalange Jean Royère, mais il est aussi en phase avec les poètes fantaisistes. Il lance des revues : Les Écrits français (1913-1914), Les Solstices (1917), Le Lunain (1936-1939), du nom de sa dernière adresse parisienne, au 1 Rue du Lunain à Paris (14e)[N 1].
Courriériste littéraire actif (dans L'Intransigeant, La Caravane, Don Quichotte, Comœdia, La Griffe…), Frick soutient de jeunes poètes comme Robert Desnos, Robert Valançay ou René de Obaldia, et a des points de contact avec les mouvements d'avant-garde comme Dada et le Surréalisme[2].
Mobilisé durant toute la Première Guerre, il est l’un des membres fondateurs de l’Association des Écrivains Combattants (A.E.C.).
En 1935, il signe le manifeste du Transhylisme de Louis Cattiaux[3], qui réalise un portrait du poète[4].
De santé fragile depuis son bref internement abusif à l’asile Henri Rousselle en 1938, Frick entretient des liens, vers la fin de sa vie, avec les Cahiers Jean Tousseul en Belgique, avec le groupe de La Tour de Feu de Pierre Boujut, et avec son compagnon des années de La Guiterne, le directeur de Quo Vadis, Jacques-Louis Aubrun.
Des portraits de Frick ont été réalisés par Marie Laurencin, Alicja Halicka, Chana Orloff, Salcia Bahnc, Louis Cattiaux, Jean Lébédeff, Pierre de Belay.
Frick apparaît dans les films de Jean Vigo (Zéro de conduite, rôle du préfet) et Pierre Chenal (L’Affaire Lafarge, rôle du greffier).
En fiction, Frick aurait inspiré le personnage de Jean de Crécy-Gonzalve du récit de Roland Dorgelès « Le poète sous le pot de fleurs » (Le cabaret de la Belle-Femme).
Frick a parfois usé de pseudonymes, dont Calisaya, Evates, Le Lutécien, Phalère et Le Proconsul[5]. La signature « André Dupont » dans Les Écrits français est redevable à André Dupont lui-même, décédé en 1916 dans les combats.
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