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Louis Aubert (compositeur)

compositeur et pianiste français (1877-1968) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Louis Aubert (compositeur)
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Louis François Marie Aubert, né à Paramé (Saint-Malo) le et mort à Paris 16e le [1], est un compositeur, pianiste et critique musical français.

Faits en bref Président Société nationale de musique, à partir de 1958 ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Ses parents, Louis François Marie Aubert et Françoise Marie Larsonneur, armateurs, trouvant qu'il avait quelques dispositions pour la musique et que sa voix de soprano méritait d'être entendue, l'envoient étudier à Paris. Il est choisi pour chanter le Pie Jesu du Requiem de Gabriel Fauré lors de la création de la messe à l'église de la Madeleine en 1888. L'adolescent retrouve Fauré au Conservatoire, dont il fréquente la classe de composition. Au sein de l'établissement, il est aussi l'élève de Lavignac pour l'harmonie et de Diémer pour le piano[2]. Il sera lauréat d'une première médaille de solfège en 1889, d'un second prix de piano en 1893, d'un second prix d'harmonie en 1897 et d'un premier prix d'accompagnement au piano en 1899[3].

Aubert est un excellent pianiste et Ravel le choisit pour créer ses Valses nobles et sentimentales, qui lui sont dédiées. Chambriste recherché, il donne aussi de nombreux concerts en compagnie des violonistes Jules Boucherit et Jacques Thibaud[2].

Comme compositeur, Louis Aubert a beaucoup écrit pour la voix. Son premier ouvrage important est un conte féerique, La Forêt bleue, qui met en scène les personnages des contes de Charles Perrault[4]. L'ouvrage, composé en 1904, est créé avec succès à Boston en 1911 sous la direction d'André Caplet et n'est monté en France qu'en 1924 à l'Opéra-Comique[2].

Aubert s'est aussi essayé à la chanson populaire, écrivant notamment des chansons pour Marie Dubas. On lui doit également de nombreuses partitions pour piano et pour orchestre[2].

Ce Breton, qui adopta le Pays basque[5], a très peu été inspiré par la Bretagne, à l'exception notable d'un Tombeau de Chateaubriand, poème symphonique pour orchestre composé à l'occasion de la commémoration du centenaire de la mort de l'écrivain, en 1948[2].

Il collabore comme critique musical à différents titres, tels Chantecler, Paris-Soir ou Opéra[6].

Élu à l'Institut en 1956[7], il succède à Florent Schmitt à la présidence de la Société nationale de musique en 1958[5]. Officier de l'ordre des Arts et des Lettres[5], il meurt à Paris, quasiment oublié, en 1968[8].

Compositeur « fécond et raffiné, à la musique élégante mais rigoureuse[2] », Aubert est aussi un savant orchestrateur, à l'image de sa féérie chorégraphique Nuit ensorcelée, suite d'orchestrations de pièces pour piano de Frédéric Chopin, représentée à l'Opéra de Paris en 1923[2].

Son style est « profondément marqué par les courants impressionnistes du début du XXe siècle[6] ».

Il épouse Suzanne Mairot, fille du colonel Léon Émile Mairot et de Marie Louise Gorius-Mézière, puis Louise Sieyès, fille du comte Léon Sieyès.

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Décorations

Œuvres

Parmi son catalogue musical, figurent[6] :

Opéra

  • La Forêt bleue (créé en 1913)

Ballets

  • La Momie (1903)
  • Chrysothémis (1904)
  • La Nuit ensorcelée (1922)
  • Cinéma (1953)
  • La Belle Hélène (1953)

Musique chorale et vocale

Musique pour orchestre

Musique de chambre et instrumentale

Publications

Ouvrages

Articles, discours et notices

Correspondances

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Discographie

  • Orchestral Works (Offrande, Cinéma, Dryade, Feuille d'images, Tombeau de Chateaubriand)[10] par l'Orchestre philharmonique de Rhénanie-Palatinat, Leif Segerstam (dir.), Marco Polo 8.223531, 1994 ;
  • Mélodies (Six poèmes arabes, etc.) par Françoise Masset (soprano), Christophe Crapez (ténor) et Claude Lavoix (piano), Maguelone MAG 111.134, 2003 (premier enregistrement mondial) ;
  • Piano Works (Sillages, etc.), par Cristina Ariagno (piano), Brilliant Classics 9064, 2009 ;
  • Sillages, Sonate pour violon et piano, Habanera (version pour piano à 4 mains), Feuille d'images, Jean-Pierre Armengaud (piano), Alessandro Fagiuoli, (violon), Olivier Chauzu (piano), Grand Piano GP 648, 2015 ;
  • Sonate pour violon et piano, Caprice, 2 Romances, Aubade, Madrigal sur 2 noms, Sillages, Lutins, Trois esquisses, Stéphanie Moraly (violon), Romain David (piano), Azur, 2018.
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Hommages

Plusieurs villes de Bretagne ont donné son nom à une rue ; on peut citer notamment Lorient, Paramé, Saint-Malo, Vannes[11].

Notes et références

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Voir aussi

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