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commune française du département des Côtes-d'Armor De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Loudéac est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Loudéac | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Saint-Brieuc | ||||
Intercommunalité | Loudéac Communauté − Bretagne Centre (siège) |
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Maire Mandat |
Bruno Le Bescaut (LREM) 2020-2026 |
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Code postal | 22600 | ||||
Code commune | 22136 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Loudéacien, Loudéacienne | ||||
Population municipale |
9 762 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 122 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
14 365 hab. (2008) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 10′ 40″ nord, 2° 45′ 14″ ouest | ||||
Altitude | Min. 73 m Max. 245 m |
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Superficie | 80,24 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Loudéac (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Loudéac (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Loudéac (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-loudeac.fr/ | ||||
modifier |
Ses habitants sont appelés les Loudéaciens et les Loudéaciennes.
Loudéac est située en Argoat, à vol d'oiseau à 20 km au nord-est de Pontivy, à 37,4 km au sud de Saint-Brieuc, à 58,1 km au nord de Vannes, à 80 km à l'ouest de Rennes et à 382,8 km à l'ouest-sud-ouest de Paris.
La commune a une superficie de 8 024 ha dont 1 096 ha de bois[Quand ?][1]. La vaste forêt de Loudéac (2 500 ha) s'étend en partie sur la partie nord de la commune.
Beauval, Bas-Guingamp, la Bellière, le Bocage, Bodin, le Bois, Bois-de-Corno, Breil de Saint-Maurice, le Diffaut, Galand, la Grange, le Haut-Breil, l'Impiguet, Kerblanc, Kerdervé, Kerneleuc, Kersuguet, Lande-aux-Eaux, Menec, la Noë-Blanche, la Peyrouse, Quilliampe, le Rez Saint-Hovec, Saint-Maurice, le Tannouer, le Tiernez, Trahelleuc, Trémuson, Truquez, Ville-au-Fèvre, Villio, Ville-Morvan, Ville-Hervé, Ville-Donnio, Ville-ès-Prévelles, Saint-Bugan, Saint-Hovec.
L'Oust coule à l'ouest de la commune et matérialise la limite avec les communes voisines de Saint-Caradec, Hémonstoir et Saint-Gonnery.
Loudéac, 7e ville des Côtes-d'Armor en nombre d'habitants[Quand ?], occupe une position stratégique au cœur de la Bretagne et au croisement des grands axes routiers : axe centre breton (Nationale 164), axe Saint-Brieuc-Vannes (Départementale 700).
Elle se situe à :
La commune est desservie par les autocars TER Bretagne reliant Saint-Brieuc, Rennes, Pontivy, Lorient et Vannes. Certains services étaient auparavant assurés en train, mais la section Loudéac - Pontivy a fermé en 1988 et celle entre Saint-Brieuc et Loudéac, interrompue le pour permettre des travaux sur la RN 164, n'a toujours pas été remise en service.
Loudéac est situé au cœur du domaine centre armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui correspond à une structure s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis la baie de Douarnenez jusqu'au bassin de Laval. S'opposant aux bas plateaux littoraux méridionaux et septentrionaux, ce bassin sédimentaire est principalement constitué de schistes briovériens[2] (sédiments détritiques essentiellement silto-gréseux issus de l'érosion du segment occidental de la chaîne cadomienne, accumulés sur plus de 15 000 m d'épaisseur et métamorphisés), formant un socle pénéplané sur lequel repose en discordance, dans sa partie orientale, des formations paléozoïques sédimentaires[3].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1987 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,7 | 2,8 | 4,1 | 5,2 | 8,6 | 10,9 | 12,8 | 12,7 | 10,5 | 8,5 | 5,1 | 2,9 | 7,3 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 6,2 | 8,2 | 9,7 | 13,3 | 15,8 | 17,7 | 17,8 | 15,4 | 12,3 | 8,3 | 5,8 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,6 | 9,6 | 12,2 | 14,2 | 17,9 | 20,7 | 22,7 | 23 | 20,2 | 16,1 | 11,5 | 8,6 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−11 02.01.1997 |
−10,4 08.02.1991 |
−7,4 01.03.05 |
−3 03.04.1996 |
−1,1 05.05.19 |
2,1 04.06.1991 |
5,2 30.07.15 |
4,8 28.08.1998 |
2,2 29.09.07 |
−4 30.10.1997 |
−5,2 29.11.10 |
−8 29.12.1996 |
−11 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,6 27.01.03 |
21,2 27.02.19 |
23,9 19.03.05 |
27 15.04.15 |
30,7 24.05.10 |
34,2 22.06.03 |
36,2 23.07.19 |
37,9 09.08.03 |
31,3 03.09.05 |
28,7 01.10.11 |
19,9 01.11.15 |
16,5 19.12.15 |
37,9 2003 |
Précipitations (mm) | 104,8 | 82,3 | 64,2 | 68,7 | 64,6 | 53,7 | 51,8 | 47,6 | 65,9 | 100,7 | 96 | 101 | 901,3 |
Au , Loudéac est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Loudéac, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudéac, dont elle est la commune-centre[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain continu | 0,3 % | 25 |
Tissu urbain discontinu | 4,6 % | 374 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 5,3 % | 438 |
Réseaux routiers et ferroviaires et espaces associés | 0,6 % | 52 |
Équipements sportifs et de loisirs | 0,7 % | 58 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 54,5 % | 4464 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 10,5 % | 858 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 10,1 % | 830 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,4 % | 117 |
Forêts de feuillus | 1,2 % | 98 |
Forêts de conifères | 2,4 % | 196 |
Forêts mélangées | 8,3 % | 682 |
Source : Corine Land Cover[16] |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Locduiac en 1059[17], Lodiac[ensis pagus] en 1145[18],[19].
Les toponymistes ne s'accordent pas sur l'origine du toponyme :
Ces interprétations contradictoires soulèvent des interrogations. Celle de Dauzat nécessite le rejet de la forme la plus ancienne, même si elle peut partiellement justifier phonétiquement la forme Loudéac. En effet, l'évolution phonétique romane a souvent été arrêtée en Haute-Bretagne, notamment à cause du passage transitoire à la langue bretonne, d'où le maintien du [d] intervocalique, alors qu'il se serait normalement complètement amuï en langue d'oïl. On constate le même phénomène pour la terminaison -ac, dont l'évolution aurait dû se faire en -é à l'ouest (éventuellement en -ey / -ay). On aurait donc affaire à un homonyme de Loué. D'ailleurs, s'il ne s'agit pas d'une forme refaite artificiellement, la forme bretonne Lozaog va dans ce sens : alors que le breton cessait d'être parlé à Loudéac, donc que le toponyme se figeait sous une forme archaïque en français, il a continué d'évoluer phonétiquement en breton, là où cet idiome était encore parlé. L'évolution de [d] en [z] est une caractéristique propre à cette langue. Quant à l'explication d'Ernest Nègre, elle repose sur un anthroponyme breton qui semble à la fois éloigné de l'élément -diciac de la forme la plus ancienne et de l'élément -déac de la forme moderne. De plus, généralement, les noms de personnes en -oc ont d'abord évolué en -euc puis à partir de 1500 - 1600 en -ec (comme St-Caradec, encore bretonnant en 1806). Ce qui signifie qu'il postule une confusion de suffixe -oc remplacé par -ac. Joseph Loth et Hervé Abalain proposent tous deux une forme primitive hypothétique *Lucoteiacum pour le premier et *Lucotiacos pour le second, ce qui revient au même, donc un « domaine de Lucotius ». Ce faisant, ils rejettent implicitement la forme du second élément -diciac comme une cacographie, le premier c ne pouvant pas s'être amuï en position intervocalique pour aboutir à -déac. Selon Xavier Delamarre, le nom de personne Lucotios (= Lucotius) est gaulois, tout comme le suffixe, ce qui en fait un nom de lieu gaulois du type *Lucot-iācon « domaine de Lucotios » ou éventuellement « lieu à souris » (Lucot- « souris » cf. breton logod(enn), même sens)[23], qui explique aussi Ligugé (Locoteiaco au VIe siècle).
Loudéac possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Loudia et se nomme Loudieg en breton.
Entre 1959 et 1967, quatre dépôts de haches à douille armoricaines datées de l'Âge du bronze final sont découverts sur le territoire de la commune aux lieux-dits La Bellière (80 haches)[24], Saint-Bugan (environ 800 haches)[24], au Clos-Reland (13 haches)[25] et à Limpiquel (42 haches)[26].
Jadis simple rendez-vous de chasse en forêt de Brocéliande, c'est seulement vers le xie siècle que la fondation de Loudéac est vraiment reconnue. Ville renommée pour ses foires et ses marchés au Moyen Âge, elle est longtemps aux mains des vicomtes de Rohan.[réf. nécessaire]
Lors des Guerres de Religion, en 1591, la Bataille des Trois Croix[27] voit la victoire du marquis Jean V de Coëtquen[28], partisan du roi de France, contre les ligueurs de Jean d'Avaugour qui tentent de prendre le château de Loudéac.
Les XVIIe et XVIIIe siècles sont prospères grâce au commerce des « toiles de Bretagne » qui s'exportaient jusqu'en Amérique. À la campagne, la population s'adonne aux travaux agricoles l'été et à la fabrication des toiles l'hiver. Loudéac, pays de tisserands, connut alors son apogée. Le déclin s'amorce dès la révolution industrielle et dure près d'un siècle.
La ville est le chef-lieu du district de Loudéac de 1790 à 1800.
Jules Janin (1804-1874) relate dans son voyage en Bretagne paru en 1862 :
« Loudéac fut le berceau d’une industrie importante. En 1567, les artisans de la Flandre, chassés de leur patrie par la flamme et le meurtre, vinrent s’établir dans ces parages, apportant, digne récompense de l’hospitalité qui leur fut accordée, l’industrie des arts utiles et surtout l’art du tisserand. Cette industrie fille des Flandres heureuses, prospéra et s’étendit dans la Bretagne, étonnée d’une vie plus facilement gagnée. Les toiles de Loudéac furent recherchées dans la province entière. Quintin, Uzel, Le Quillio, La Motte, Moncontour, se hâtèrent d’imiter Loudéac, et bientôt les tisserands bretons rivalisèrent avec les meilleurs ouvriers de la Flandre sur tous les marchés de l'Europe. On exportait des toiles bretonnes dans les Indes, en Portugal, dans l’Espagne surtout. Aujourd'hui, l’Espagne est ruinée ; l’Angleterre, par ses machines qui font en un jour le travail d’une année, a envahi les marchés des deux mondes ; la mécanique, force aveugle et sans cœur, qui tue le travail des hommes, vapeur brûlante qui brise, a brisé dans la main désarmée des jeunes filles la quenouille, l’honneur et la fortune sainte du foyer domestique.
Ainsi la force a remplacé l’intelligent travail qui remplissait la chaumière du bien-être et de chansons. Pourtant les tisserands et les fileurs de Bretagne ne s’avouent pas encore vaincus. Ils restent fidèles à leurs vieux métiers, ils s’obstinent à filer cette ingrate quenouille. Or ce métier, qui était jadis une fortune, à peine s’il donne aujourd’hui le pain noir de chaque jour ! »
— Jules Janin, La Bretagne[29]
« Donc, dépêchons-nous pendant qu’il reste un morceau de la vieille terre avec quelques bonnes gens dessus. Je vais te raconter peut-être la dernière histoire du pays des grandes pierres et des chênes tordus qui respire le sel de la mer en mangeant du blé noir et en buvant des pommes »[30].
Le poste de sous-préfet de Loudéac est décrit le comme « un poste peu envié où l'on sollicite généralement une faveur de ne pas y être envoyé. La vie qu'on y mène est tellement monotone et triste »[31].
La ville a été desservie par la gare de Loudéac, ouverte en 1872 sur l'ancienne ligne de Saint-Brieuc à Pontivy, et l'un des points névralgiques des lignes de chemin de fer secondaire à voie métrique de Saint-Méen à Loudéac et de Carhaix à Loudéac, ouvertes en 1902/1904 et fermées en 1967. Elles constituaient une partie du défunt Réseau Breton, avec une liaison qui allait de Carhaix à La Brohinière.
Le Monument aux morts de Loudéac porte les noms de 271 soldats morts pour la France[32] :
Ancienne sous-préfecture des Côtes-du-Nord, Loudéac, « capitale » du Centre Bretagne, connaît un véritable renouveau économique à partir des années 1960 avec l'implantation, pendant les mandats municipaux du docteur Étienne, de grands groupes industriels comme Olida et Duquesne-Purina.
La ville a été de 1801 à 1926 le chef-lieu de l'arrondissement de Loudéac du département des Côtes-d'Armor (autrefois dénommé Côtes-du-Nord). Depuis cette date, elle fait partie de l'arrondissement de Saint-Brieuc.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la troisième circonscription des Côtes-d'Armor.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Loudéac[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la ville est désormais le bureau centralisateur, a été profondément modifié.
La commune était membre depuis 1990, du SIDERAL (Syndicat Intercommunal pour le développement de la région et des agglomérations de Loudéac). Celui-ci se transforme en 1994 en Communauté intercommunale pour le développement de la région et des agglomérations de Loudéac (CIDERAL).
Le CIDERAL fusionne avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Loudéac Communauté − Bretagne Centre, dont la commune est désormais membre.
La liste menée par le maire sortant, Bruno Le Bescaut, lors des élections municipales de 2020 dans les Côtes-d'Armor remporte le scrutin dès le premier tour, avec 62,20 % des suffrages exprimés, devançant largement celle menée par Christophe Le Ho, qui obtient 37,8 % des suffrages[34].
À la suite de dissensions au sein du conseil municipal, plusieurs maires-adjoints et conseillers municipaux de la majorité ont démissionné en 2016, entraînant l'organisation d'une nouvelle élection municipale en [35] à laquelle il ne se représente pas et soutient son ex-premier maire-adjoint, Christophe Le Ho[36]. Le second tour du voit le succès, à 11 voix près, de la liste de gauche conduite par Bruno Le Bescaut[37].
Depuis 1944, huit maires se sont succédé à la tête de la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1944 | Joseph Chapron | Instituteur et directeur d'école, éditeur | |
septembre 1944 | mai 1945 | Henri Le Vézouët[39] | Vétérinaire Ancien député des Côtes-du-Nord (1928 → 1936) | |
mai 1945 | décembre 1955 | Henri Cordier[40] | RPF puis CNI |
Négociant, ancien contrôleur des contributions directes Sénateur des Côtes-du-Nord (1948 → 1959) Conseiller général de Loudéac (1949 → 1961) Démissionnaire pour raison de santé[41] |
décembre 1955[42] | septembre 1979 | Pierre Étienne[43],[Note 5] | DVD | Chirurgien hospitalier Conseiller général de Loudéac (1967 → 1985) Conseiller régional (1973 → 1976) Démissionnaire[44] |
septembre 1979[45] | mars 1989 | Yves Ropers | DVD | Ancien directeur de la société Duquesne-Purina |
mars 1989[46] | mars 2001 | Didier Chouat[47] | PS | Professeur de collège retraité Député des Côtes-du-Nord puis d'Armor (3e circ.) (1981 → 1993 et 1997 → 2002) Conseiller général de Loudéac (1985 → 1992) Vice-président du conseil général (1985 → 1992) |
mars 2001 | juillet 2016[36] | Gérard Huet[48],[49] | DVD | Professeur de lycée Conseiller général de Loudéac (2004 → 2015) Vice-président du CIDERAL (? → 2016) |
juillet 2016[50],[51] | En cours (au 13 juin 2020) |
Bruno Le Bescaut | DVG puis LREM-RE (TdP) |
Directeur de site industriel Vice-président de la CC Loudéac Communauté − Bretagne Centre (2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Loudéac est une ville fleurie ayant obtenu quatre fleurs en 2018, au concours des villes et villages fleuris[52].
Loudéac est jumelée depuis 1983 avec Büdingen (Hesse) en Allemagne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].
En 2021, la commune comptait 9 762 habitants[Note 6], en évolution de +1,53 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
9 571 | 9 762 | - | - | - | - | - | - | - |
La ville de Loudéac dispose de quatre groupes scolaires d'enseignement primaire, ainsi que de deux collèges, trois lycées d'enseignement général et technique et d'une Maison familiale rurale[Quand ?].
L'hôpital de Loudéac appartient au Centre Hospitalier du Centre Bretagne (Loudéac, Plemet, Pontivy). Un hôpital unique, regroupant celui de Loudéac et de Pontivy, s'est ouvert en sur le site de Kério en Noyal-Pontivy (axe Triskell). Enfin, une Maison libérale de la santé et une Maison de garde assurent une médecine de proximité, regroupant médecins généraux et spécialistes.
Depuis 1880, les courses de chevaux se déroulent à l’hippodrome de Calouët, aux alentours de Pâques.
La Passion de Loudéac retrace la vie du Christ, au travers d’un spectacle qui rassemble chaque année, depuis 1914, jusqu’à 2 500 spectateurs.
Un marché se tient tous les samedis matin en centre-ville.
Loudéac est situé en pays gallo, à la frontière linguistique qui sépare les régions où l'on parlait le breton (à l'ouest) de celles où l'on parlait le gallo (à l'est). Le gallo est enseigné dans le collège public et les lycées de Loudéac. Le breton a été parlé dans la commune jusqu'au XVe siècle. La commune possède quelques micro-toponymes d'origine bretonne : Boquého, Kerblanc, Kerloïc, Kermelin, Kersuguet, Le Resto, Trémuzon, Trohelleuc.
Trois résistants nés à Loudéac et membres du maquis Tito, Raymond Pedrono[60], Marcel Le Hellaye[61], Louis Winter[62], sont morts tous les trois en déportation[63].
Blasonnement :
D'azur à trois fusées d'argent; au chef cousu de gueules chargé de trois macles d'or. |
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