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famille noble De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille de Grandson est une maison noble qui tenait le château de Grandson, dont elle tient son nom, dans le canton de Vaud en Suisse. Son influence dans la région est attestée depuis le XIe siècle et la famille joue un rôle majeur jusqu'à la fin du XIVe siècle, siècle d'extinction de la branche aînée. Leurs biens sont dès lors confisqués par les princes de Savoie.
de Grandson | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | Palé d'argent et d'azur de six pièces à la bande de gueules brochant chargée de trois coquilles d'or. | |
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Branches | Grandson, Belmont, Champvent, Montricher, La Sarraz Grandisson (Angleterre) |
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Période | Xe – XIVe siècles | |
Pays ou province d’origine | pays de Vaud |
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Demeures | Grandson, La Sarraz, Montricher, Belmont, Champvent | |
Charges | conseiller comtal, bailli de Joux | |
Fonctions ecclésiastiques | évêques de Bâle, de Genève, de Laon, de Lausanne, de Toul, de Verdun, d'Exeter |
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Au XIIIe siècle, les branches des seigneurs de La Sarraz (branche aînée), de Grandson et de Champvent, adoptent un « nouveau système héraldique, avec des pals comme élément commun »[DHS 1].
Les armes de la famille se blasonnent ainsi : palé d'argent et d'azur de six pièces, à la bande de gueules, chargée de trois coquilles d'argent. Elle porte en cimier une cloche d'argent. Sa devise est « à petite cloche, grand son ».
Les armes d'Othon Ier, (1238/45 - 5/) : palé d'argent et d'azur de six pièces, avec une bande de gueules brochant sur le tout et chargé de trois aigles d'or[1].
L'origine familiale remonterait « aux comtes Adalbert et Lambert cités de 993 à 1026 », des personnages que l'on trouve aux côtés du roi des Deux Bourgognes (Bourgogne transjurane et Bourgogne cisjurane), Rodolphe III[DHS 1],[3]. Il est en effet « certain qu'au début du règne de Rodolphe III au plus tard les Grandson tiennent plusieurs titres comtaux », pour le médiéviste François Demotz (2008)[4]. La possession de titres comtaux et l'accession au siège épiscopal de Lausanne permet à Maxime Reymond (1931) de souligner la puissance de cette famille[3].
Le nom de Grandson (Granzio) apparaît pour la première fois dans un document daté de l'année 1049[3],[5],[6]. Il s'agit d'une supplique des moines de Romainmôtier contre Adalbert (II), senior et princeps du château de Grandson, qui a fait construire une tour sur des terres de l'abbaye[3],[DHS 2].
En raison de l'enchevêtrement de biens et de droits, entre les Grandson, les Gruyère et les Corbières, certains historiens considèrent que ces familles auraient une origine commune[7],[DHS 3].
Une tradition, non prouvée, avance l'hypothèse d'une continuité généalogique avec les rois d'Italie et les marquis d'Ivrée[DHS 1], en raison de l'usage des prénoms Adalbert et Lambert qui se trouvent à chacune des générations ou branches de la famille.
Les Grandson perdent leur titre comtal au début du XIe siècle, mais ils maintiennent leur rang en restant l'un des principaux lignages en pays de Vaud[8]. Sous les Rodolphiens, leur puissance perdure et se renforce[8]. Vers 1100, deux seigneurs, Conon de Grandson mentionné aux côtés de Gaucher de Salins, sont tous deux qualifiés, dans un document concernant un plaid, de erga principes provinciæ (« princes de la province »), soit les deux versants du Jura[9],[10].
L'implantation familiale des Grandson leur permet de contrôler les principales routes entre le pays de Vaud et la France, passant par le Jura[11]. La famille possède non seulement le versant suisse du Jura, mais également du côté de la Franche-Comté, notamment avec Bannans[3].
Ils contrôlent ainsi quatre des six châteaux sur les trois principales routes médiévales[11],[12].
Sur l'antique voie romaine reliant Lausanne à Besançon, la route principale passe par le col de Jougne, puis le bourg de Pontarlier, une route secondaire emprunte le col des Étroits, en passant par le bourg de Sainte-Croix[11],[12]. L'accès à ces routes, versant suisse, est en partie sous leur contrôle notamment à partir des châteaux de Grandson, sur le lac de Neuchâtel, de Champvent et, plus au sud, La Sarraz[11],[12]. Les deux autres châteaux leur échappent, celui des Clées relève des comtes de Genève et celui d'Orbe est une possession bourguignonne[11]. L'édification de La Sarraz est d'ailleurs sources, à une période, de tensions avec à l'abbaye de Romainmôtier[12].
La route du sud, moins importante, par les cols du Mollendruz et du Marchairuz, passant par la vallée de Joux, est sous leur domination avec le château de Montricher[11],[12]. Les Grandson sont d'ailleurs à l'origine de la fondation de l'abbaye du Lac de Joux[12] (1126-1134)[DHS 1]. L'abbaye est le lieu de sépulture de la famille jusqu'au début du XIVe siècle[DHS 1].
Les Grandson contrôlent non seulement les débouchés de ces routes médiévales mais également « les hauts plateaux du Jura, de Sainte-Croix à la vallée de Joux »[11].
La domination de ces châteaux (Grandson, Belmont, La Sarraz, Montricher), permet la constitution d'un groupe parental puissant[13].
Les Grandson vont fonder la lignée des seigneurs de La Sarraz lorsque Adalbert II de Grandson installera à cet endroit les premiers colons. Au XIIIe siècle Ebald IV de Grandson va faire de La Sarraz la résidence familiale, c'est pourquoi Girard, son fils ainé et donc le chef de la famille, recevra l'hommage de ses frères Henri et Pierre, le premier comme seigneur de Champvent et le second comme seigneur de Grandson, ainsi que celui des seigneurs de Belmont et Montricher. Plus tard ils succéderont aux seigneurs de Pesmes sur leur terre lors du mariage d'Othon II de Grandson avec Jeanne de Pesmes. Enfin par le mariage de Guillaume de Grandson (Neuchâtel 1263 - Cassington ), fils de Pierre dit Perron, avec Sybille de Trégoz ils seront alliés aux comtes de Salisbury.
Les comtes de Savoie, au cours du XIIIe siècle, dans la quête du contrôle de la route du Grand-Saint-Bernard, s'implantent en pays de Vaud[12]. Dès le début du siècle, ils s'imposent à Moudon et puis Villeneuve. Côté jurassien, en 1250, ils deviennent les maîtres des Clées, dépossédant les comtes de Genève, et fondent en 1259 Yverdon, venant concurrencer le bourg d'Orbe[12].
Les Grandson optent dans les premiers temps pour « une politique fluctuante » face à ces puissants seigneurs savoyards[DHS 1]. Puis, leur entrée dans la mouvance savoyarde se fait progressivement, notamment à partir de l'union, en 1303, entre Pierre II de Grandson et Blanche de Savoie-Vaud, fille du baron Louis Ier de Vaud[DHS 1],[DHS 4]. Leur fils, Guillaume devient notamment un favoris du comte de Savoie Amédée VI[DHS 5]. Othon III de Grandson, fils du précédent, est remplace son père à la cour de Savoie, plus tard il sera accusé d'avoir empoisonné le comte Amédée VII[DHS 6].
Irchaimbert/Hirchinbert de Grandson[14] (? - avant 983). Il épouse Hilderude de qui il a Lambert qui suit.
Lambert Ier de Grandson (? - 1026), comte de Grandson. Il est cité en 994 aux côtés du roi Rodolphe III de Bourgogne, de l'archevêque Burchard II de Lyon, de l'évêque de Genève Hugues, de l'évêque de Lausanne Henri de Bourgogne, de l'évêque de Sion Hugues, de l'évêque Ermenfroi, du comte Bouchard et de son frère Adalbert Ier à l'élection d'Odilon de Mercœur, abbé de Cluny. À partir de 1010 il est cité avec le titre de comte[15]. Ce pourrait-être l'ancêtre de la maison de Grandson[16].
Son épouse est inconnue, il a[17] :
Adalbert II de Grandson[18] (? - après 1059), qualifié de "primat du château de Grandson"[19], il est cité dans la vente que son oncle Adalbert Ier concluait avec le couvent de Romainmôtier au sujet des biens de Giez. Il aura de fréquentes altercations avec ce monastère, ainsi en 1049 les religieux lui reprochent de s'être approprié des terres ainsi que la forêt de Ferreyres et d'y avoir bâti le château de La Sarraz d'où il pillait le village. Lors de la visite du pape Léon IX au couvent, celui-ci recevait Adalbert II et lui confirmait les limites territoriales de Romainmôtier qu'il ne devait pas franchir sous peine d'excommunication[16].
Il épouse Tiedberge de qui il a :
Adalbert III de Grandson (1025 - après 1060), dit Adalgold, dit "de la Sarraz", qualifié de "primat du château de Grandson", il est cité dans la donation de son père au couvent de Romainmôtier de biens à Arnex mais aussi dans une charte par laquelle son fils Rigaud effectue une donation au couvent de Romainmôtier[16].
Son épouse est inconnue, il a :
Conon de Grandson[fmg 4] (vers 1046 - /14), nommé aussi Falcon/Faucon ou Foulques, qualifié de "primat du château de Grandson"[16]. Seigneur de Grandson, de La Sarraz, de Sainte-Croix, de la Vallée de Joux et du Jura.
Il épouse Adélaïde/Aélis, fille d'Hildouin IV de Montdidier et d'Alix de Roucy, de qui il a[fmg 5] :
Ebald Ier de Grandson (avant 1087 - /35), sgr. de Grandson et de La Sarraz. En 1114 il est cité dans une charte, avec son frère Hugues, par laquelle ils cèdent leurs droits sur les habitants de Ferreyres au monastère de Romainmôtier[20]. Malgré cette donation importante les relations entre Ebald et Romainmôtier vont se dégrader obligeant l'intervention de l'empereur Henri IV et la garantie de la protection du lieu saint par Amédée III de Savoie et Aymon Ier de Genève[21]. Devant ces illustres intervention Ebald se reconnaissait coupable et faisait d'abondantes donations pour racheter ses délits[22]. Il fonde, entre 1126 et 1134, l'abbaye de sainte Marie-Madeleine du Lac[23] : « ...de crainte que, par le laps du temps et le défaut de la mémoire labile, les bienfaiteurs de son monastère ne tombent en oubli, l'abbé Étienne déclare publiquement qu'Ebald de Grandson, sa femlme et ses enfants, de leur bénigne faveur, ont donné à Dieu, à l'église de Marie-Magdelaine du Lac et aux frères religieux y servant Dieu, toutes les choses qu'ils possédaient par droit héréditaire, dans la vallée, tout à l'entour du lac, perpétuellement et sans rétention aucune ». Il contribue grandement à l'extension du château et de la ville de La Sarraz qui deviendra le lieu de résidence de la maison de Grandson[16].
Il épouse Adélaïde[fmg 7] (? - après 1141), de qui il a[fmg 8] :
Barthélémy de Grandson (avant 1110 - Jérusalem 1158/59), dit aussi "Barthélemy de la Sarraz", seigneur de Grandson, de Belmont et de La Sarraz, bailli de Joux[fmg 10].
Son épouse est inconnue, il a[fmg 11] :
Ebald III de Grandson (avant 1133 - après 1174), sgr. de Grandson[fmg 14], de La Sarraz[fmg 15] et de Belmont[fmg 16], il est cité dès 1154 dans diverses donations aux abbayes de Montheron et de Romainmôtier[16]. En 1186 une bulle pontificale le cite : Ebalus de Sarrata dominus Grandissoni[25].
Il épouse Jordane de qui il a Ebald IV qui suit.
Ebald IV de Grandson (avant 1156 - après 1235), dit Ebald de la Sarraz, il est nommé seigneur de Grandson dans diverses chartes, seigneur de Grandson et de La Sarraz[26], avoué de l'abbaye du lac de Joux[fmg 17]. Le un édit de l'empereur Frédéric Barberousse lui reconnait le droit de "construire dans le territoire des Noires-Joux, maisons, villages, bourgs et châteaux, sans autre réserve que celle de suzeraineté immédiate de l'empire"[27]. Dès cette époque la branche aînée des Grandson fait sa résidence à La Sarraz. En 1235 il fait une donation importante à l'abbaye de sainte Marie-Madeleine du Lac. La succession masculine de la branche aînée des Grandson va s'arrêter avec son arrière-petite fille Henriette qui apportera La Sarraz à son époux Humbert de Montferrand fondateur de la lignée des Montferrand-la-Sarraz[16].
Il aurait épousé Béatrix/Béatrice, fille du comte Amédée Ier de Genève[28], de qui il a[fmg 18] :
Pierre Ier de Grandson (attesté dès 1200, † ap. 1257 et avt. 1263[fmg 19], dit "Perron", (avant 1195 - /), chevalier, seigneur de Grandson (1234), administrateur temporel de l'évêché de Lausanne (1238-1239), châtelain de Moudon (vers 1255). ∞ Agnès [de Chiny] (?). Père d'Othon Ier[DHS 7].
Il épouse Agnès[fmg 20] (de Chiny ?)[DHS 7] (? - ), fille d'Ulrich III de Neuchâtel et de Yolande d'Urach, de qui il a :
Jacques de Grandson (1250/58 - 1290/97), seigneur de Grandson, sgr. de Belmont.
Il épouse Béatrix, fille de Richard de Neuchâtel-Bourgogne et de Marguerite de Montfaucon, de qui il a :
Pierre II de Grandson (mentionné en 1299, † v.1342)[DHS 4], chevalier, seigneur de Grandson, de Belmont, de Cudrefin, de Grandcour, de Bellerive et de Sainte-Croix. Héritier de l'ensemble des possessions vaudoises d'Othon Ier, son oncle[DHS 4].
Il épouse le Blanche de Savoie-Vaud (? - après ), fille de Louis Ier, baron de Vaud[DHS 4],[fmg 26], de qui il a :
Othon II de Grandson (vers 1305 - après le ), chevalier, seigneur de Grandson, de Pesmes de 1327 à 1349 (à la mort de son épouse Jeanne le titre de seigneur de Pesmes passe à son fils Jacques), de Puits, de Montrambert et d'Authume, capitaine général, gouverneur du comté de Bourgogne. Engagé, au côté d'Eudes IV de Bourgogne, dans la guerre que ce dernier livrait à Jean II de Chalon-Arlay et aux barons du Comté de Bourgogne il doit se résoudre en 1349 à vendre, à son frère Guillaume "le Grand", ses droits sur Pesmes, entre autres, pour financer son effort de guerre[30].
Il épouse en premières noces en 1327 Jeanne, (? - ), fille de Guillaume VII de Pesmes et de Gille de Courcelles, puis en secondes noces vers 1360 Blanche de Châtillon, dame de Puits.
Du premier mariage il a :
Du second mariage il a :
Lambert II de Grandson[31] (? - vers 1049). Il est le fils de Lambert Ier de Grandson. Son épouse est inconnue, il a Lambert III qui suit.
Lambert III de Grandson, comte de Grandson[fmg 27]. Il a[16] :
Philippe de Grandson (? - après le Romainmotier), seigneur de Grandson, il a[fmg 31],
Falcon de Grandson (? - après 1154), seigneur de Grandson[fmg 32]. Il a :
Le lignage (groupe parental) des Grandson a donné naissance à plusieurs familles vaudoises :
Jacques de Grandson (? - 1381), chevalier, seigneur de Pesmes[fmg 34] (1349-1381), Durnes et Montrambert. Il est le fils d'Othon II de Grandson et de Jeanne de Pesmes[fmg 35].
Il épouse Marguerite (? - /98), dame de Lamarche-sur-Saône, fille de Guillaume de Vergy et d'Agnès de Durnes, de qui il a[fmg 36] :
Jean Ier de Grandson (vers 1371 - Nicopolis ), chevalier, seigneur de Pesmes de 1381 à 1396, Villey, Nancuise, Durnes, Montrambert et Barr. Pendant sa minorité c'est sa mère qui assure la régence des seigneuries.
Il épouse en 1390 Catherine (? - ), dame de Pesmes et de Valay, fille de Thiébaud VI de Neuchâtel-Bourgogne et de Marguerite de Bourgogne, de qui il a[fmg 40] :
Guillaume de Grandson (? - 1428), chevalier, seigneur de Pesmes (1396-1428), Durnes, Willaffans, la Marche, le Val de saint-Julien, Puits, Barr, Montrambert, Nancuise, et Villey. Encore mineur au décès de son père c'est sa mère qui assure la régence. Afin de lutter contre la dépopulation de la ville de Pesmes, en partie en ruine après des années de guerres, il affranchit les habitants de la mainmorte et leur accorde le droit de s'administrer eux-mêmes le [32].
Il épouse Jeanne, dame de Durnes, de Gouhenans et de Vuillefans-le-Neuf, fille d'Henry de Vienne, seigneur de Neublans, et de Jeanne de Gouhénans, de qui il a[fmg 42] :
Jean II de Grandson (? - ), chevalier-banneret, seigneur de Pesmes en partie de 1429 à 1455, conseiller du duc de Bedford Jean de Lancastre, régent du royaume de France, capitaine d'armes de la cour de Bourgogne.
Jean II, sous la tutelle de sa grand-mère Catherine de Neuchâtel-Bourgogne dans ses premières années de règne, devait connaître des revers de fortune, aussi pour assurer son train de vie il engage, en 1429 une partie de ses terres (Vuillafans-le-Neuf, Durnes, Montrambert et Mont-de-Villers) auprès de Jeanne de Vienne sa mère, issue d'une famille puissante et fortunée[33]. Les années qui suivirent entrainent encore des engagements de Jean II cette fois auprès de Thiébaud VIII de Neuchâtel-Bourgogne et de son épouse Guillemette de Vienne, veuve d'Antoine de Vergy, d'autres fiefs échappent des mains du seigneur de Pesmes en 1449 : Balançon, Rupt et Bar-les-Pesmes[34]. Jean II n'avait pas réussi à payer sa dette auprès du seigneur de Neuchâtel-Bourgogne, aussi à son décès ses héritiers, Simon et Heylion de Grandson, durent à leur tour confirmer cet engagement pour une durée de trente ans[35], c'est ainsi que la maison de Neuchâtel-Bourgogne se parait du titre de seigneur de Pesmes, à la mort de Thiébaud VIII de Neuchâtel-Bourgogne sa veuve Guillemette de Vienne hérite des seigneuries de Pesmes et de Valay et en fait don à son fils Antoine de Neuchâtel-Bourgogne[36]. Décédé sans enfants Antoine de Neuchâtel-Bourgogne nomme sa sœur Bonne son héritière, par son mariage avec Jean III de la Baume-Montrevel, Bonne fait entrer la seigneurie de Pesmes dans cette famille.
Jean II participe à la bataille d'Anthon en 1430. En 1449 il est présent au Pas de la Fontaine aux Pleurs. Condamné à mort en 1455 pour avoir participé au soulèvement de la noblesse de Bourgogne contre le duc de Bourgogne : "De par le Duc de Bourgogne...nous avons ditte et déclaré notre sentence sur le procès fait à l'encontre de messire Jehan de Gransson et l'avons condamné à morir...Laquelle exécution, pour l'honneur de ses parents, voulons être faite secrètement...après que, il sera confessé, on le descende en la fosse et prison basse... on lui lye les mains derrière le dos, et aussi les pieds, et soit mis ainsi lyé entre deux coietes de list (couettes de lit), pour le estoffier (étouffer)"
Il épouse en premières noces le [fmg 44] Jeanne, dame de Montrichard, fille d'Antoine de Toulongeon et de Béatrice de Saint-Chéron, de qui il a Jeanne, morte sans postérité. En secondes noces il épouse Jeanne/Louise de Vienne.
Simon de Grandson (? - après le ), seigneur de Pesmes (1460-1486), de Puits et du Val de Saint Julien. Il épouse le Catherine, (? - 1492), dame de Deuilly, seconde fille d'Erard II du Châtelet et de Marguerite de Grancey, de qui il a Helyon II qui suit.
Helyon II de Grandson (? - 7/), chevalier, seigneur de Puits, de Mirebel, de la Marche, Durnes, Villafans, Gouhenans, le Val de saint-Julien, Nancuise, sénéchal de Bourgogne.
Il épouse en premières noces vers 1483 Avoye (vers 1465 - 1493), fille de Jean de Neufchâtel-Montaigu et de Margarida de Castro, puis en secondes noces en 1494/94 Jeanne, (1458 - 1508), dame de Mirabeau, de La Borde et de Ruigny, fille de Pierre de Beauffremont et de Marie de Bourgogne. Du premier mariage il a :
Irchaimbert/Hirchinbert (? - avant 983) X Hilderude │ └─>Lambert Ier, (? - 1026), comte de Grandson X ? │ ├─>Adalbert II, (? - après 1059), primat de Grandson │ X Tiedberge │ │ │ ├─>Otton Ier │ │ │ ├─>Erluin │ │ │ ├─>Rodolphe Ier, seigneur de Montricher │ │ │ ├─>Adalbert III, (1025 - après 1060), dit Adalgold, primat de Grandson │ │ X ? │ │ │ │ │ ├─>Othon, (? - après 1075/87) │ │ │ │ │ ├─>Conon, (vers 1046 - /14), primat du château de Grandson │ │ │ X Aélis de Montdidier │ │ │ │ │ │ │ ├─>Barthélemy de Jur, (vers 1080 - Abbaye de Foigny ), évêque de Laon de 1113 à 1151 │ │ │ │ │ │ │ ├─>Ebald Ier, (avant 1087 - /35), sire de Grandson et de La Sarraz │ │ │ │ X Adélaïde, (? - vers 1141) │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Ebald II, (? - après 1141) │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Barthélemy, (avant 1110 - Jérusalem 1158/59), seigneur de Grandson, de Belmont et de La Sarraz │ │ │ │ │ X ? │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Ebald III, (avant 1133 - après 1174), seigneur de Grandson, de Belmont et de La Sarraz │ │ │ │ │ │ X Jordane │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Ebald IV, (avant 1156 - après 1235), seigneur de Grandson et de La Sarraz │ │ │ │ │ │ X Béatrix de Genève │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ Rameau de La Sarraz │ │ │ │ │ │ ├─>Girard, (? - 1234/35), seigneur de La Sarraz │ │ │ │ │ │ │ X Antonie d'Oron, (? - après 1233) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Aymon Ier, (? - /69), seigneur de La Sarraz │ │ │ │ │ │ │ │ X Marguerite │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Wuillelme (ou Guillaume) trésorier du chapitre de Lausanne │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Jordane │ │ │ │ │ │ │ X Jacques Ier d'Estavayer │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Henri Ier, (1200 - vers 1266), seigneur de Champvent │ │ │ │ │ │ │ X Helviz │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Pierre Ier, dit "Perron", (avant 1195 - avant 1263/68), seigneur de Grandson │ │ │ │ │ │ │ X Agnès de Neuchâtel, (? - ) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Othon Ier, (1238/45 - 5/) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Gérard, (1249/57 - 1284), │ │ │ │ │ │ │ │ chanoine et comte de Lyon en 1254, │ │ │ │ │ │ │ │ évêque de Verdun de 1275 à 1278 │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Jacques, (1250/58 - 1290/1300), seigneur de Grandson │ │ │ │ │ │ │ │ X Béatrix de Neuchâtel-Bourgogne │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Pierre II, (1275 - ), seigneur de Grandson │ │ │ │ │ │ │ │ │ X Blanche de Savoie, (? - après ) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ Rameau de Pesmes │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Othon II, (vers 1305 - après le ), │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X 1) Jeannede Pesmes, (? - après le ) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X 2) Blanche de Châtillon │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├1>Jacques, (? - 1381), seigneur de Pesme │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X Marguerite de Vergy, (? - /98), dame de Lamarche-sur-Saône │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ └2>Hugues, (? - 1397), sire de Grandson et de Lompes-en-Bugey │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X Jeanne de Sennecey, dame de Maiche │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Guillaume, (? - 1386/89), seigneur de Sainte-Croix │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X Jeanne de Vienne │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Othon III, (1340/50 - ), seigneur de Sainte-Croix │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X Jeanne Alamandi, (? - après le ), dame de Duin │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Guillaume, (? - 1381) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X Jeanne de Saint-Dizier │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Thomas, (? - 1375) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Isabelle, (? - après le ) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X Louis de Cossonay │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Jacquette, (? - 1378/81) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X Girard de Montfaucon │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Agnès, (? - 1374) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X Pierre V de la Tour │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Marguerite, (? - 1379/81) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X 1) Hugues de Blonay │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X 2) Pierre de Biolens │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ X 3) Rodolphe IV de Gruyère │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Catherine │ │ │ │ │ │ │ │ │ X Otto comte de Bade-Hachberg │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Othon, évêque de Toul en 1306, puis évêque de Bâle de 1306 à 1309, │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Jacquette │ │ │ │ │ │ │ │ X 1) Étienne d'Oiselet │ │ │ │ │ │ │ │ X 2) Jean de Bayon │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Henri III, (1251/59 - 1286), évêque de Verdun de 1278 à 1286 │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Pierre, (1247/55 - après le ) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Guillaume, (Neuchâtel 1263 - Cassington ) │ │ │ │ │ │ │ │ X Sybille de Trégoz, (? - 1334) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Jordane, (? - avant 1255) │ │ │ │ │ │ │ │ X 1) Aimon de la Tour, (? - 1276/77) │ │ │ │ │ │ │ │ X 2) Humbert de Thoire-Villars, (? - ) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Amedée, (? - avant 1229) │ │ │ │ │ │ │ │ X Benoite de la Tour │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Guillemette (? - /) │ │ │ │ │ │ │ │ X Pierre de Gruyère, dit Pierre le Jeune, (? - ) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Agnès │ │ │ │ │ │ │ │ X Ulrich de Vuippens, (1194 - 1270), │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Othon, (1251/59 - 1286) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Aymon de Grandson, évêque de Genève de 1215 à 1260 │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Hugues, moine à Romainmôtier │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Ebal │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Guillaume, chanoine │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Othon, chanoine │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Jeanne │ │ │ │ │ │ X Guillaume II de Montbe │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Jordan, (? - après 1174) │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Raimond, (? - après le /35) │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Vaucher ou Gaucher III, (? - après 1154), moine de Romainmôtier │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Conon, (? - après 1154) │ │ │ │ │ │ │ ├─>Hugues, (? - après le ) │ │ │ │ │ │ │ ├─>Louis (? - /62) │ │ │ │ │ │ │ ├─>Ermentrude, (vers 1080 - ?) │ │ │ │ X Henri Ier comte de Grandpré │ │ │ │ │ │ │ ├─>? │ │ │ │ X Archambaud vicomte de Mazuns │ │ │ │ │ │ │ ├─>? │ │ │ │ X Trombert de Hauterive │ │ │ │ │ │ │ ├─>? │ │ │ │ X Pagan de Sanci │ │ │ │ │ │ │ └─>? │ │ │ X Berlo de Mureno │ │ │ │ │ └─>Rigaud, │ │ X Hélène │ │ │ └─>Pierre │ └─>Lambert II, (? - 1049)
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