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La liste des astres de Star Wars recense les noms et les présentations simplifiées des principaux astres (planètes, satellites naturels, astéroïdes, étoiles et nébuleuses) de cet univers fictif tout en plaçant le concept d'astres de Star Wars dans son contexte au sein du monde réel.
Star Wars compte un nombre important d'astres. Ils sont issus de sa série de films, mais aussi des très nombreuses déclinaisons de l'univers en séries télévisées, romans, bandes dessinées et jeux vidéo. Ils ont été conçus de diverses manières et pour diverses raisons, et certains ont un impact culturel considérable, en rejoignant parfois même des éléments scientifiques du monde réel, volontairement ou non. Parmi les astres les plus connus, principalement des planètes, se trouvent Tatooine et Géonosis, des déserts chauds, mais aussi le désert froid de Hoth, l'aride Utapau ou l'œcuménopole Coruscant, les forestières Kashyyyk et Dagobah, la volcanique Mustafar et les prestigieuses Alderaan et Naboo, ainsi que les lunes respectives de Yavin et d'Endor.
L'univers de Star Wars se déroule dans une galaxie qui est le théâtre d'affrontements entre les Jedi et les Sith, personnes sensibles à la Force, un champ énergétique mystérieux leur procurant des pouvoirs parapsychiques. Les Jedi maîtrisent le Côté lumineux de la Force, pouvoir bénéfique et défensif, pour maintenir la paix dans la galaxie. Les Sith utilisent le Côté obscur, pouvoir nuisible et destructeur, pour leurs usages personnels et pour dominer la galaxie[1].
Depuis le rachat de la société Lucasfilm par The Walt Disney Company, il existe deux univers Star Wars : le « Légendes » et l'« Officiel ». Ils ont pour point commun les six premiers films, le film d'animation The Clone Wars et la série télévisée éponyme. L'univers Légendes reprend en plus les histoires complémentaires présentées dans des livres, des bandes dessinées, des téléfilms ou des jeux sortis avant 2014. L'univers Officiel reprend lui, les histoires des films et des autres supports parus depuis 2014[2],[Note 1].
La Galaxie de Star Wars est divisée en plusieurs régions. Celles-ci peuvent être regroupées en deux catégories : le Grand Noyau et la Bordure[A 1].
Le Grand Noyau comporte, de l'intérieur à l'extérieur, le Noyau profond, les Mondes du Noyau, les Colonies et la Bordure intérieure. Le Noyau profond est difficile de navigation. Les Mondes du Noyau réunissent les principales planètes politiques et/ou culturelles. Les Colonies se situent politiquement juste en dessous des Mondes du Noyau, géographiquement entourés par les Colonies. La Bordure intérieure abrite des zones indépendantes de la République ou influentes dans la Galaxie[A 1].
La Bordure comporte, de l'intérieur à l'extérieur, la Zone d'expansion, la Bordure médiane, l'Espace Hutt, la Bordure extérieure, l'Espace sauvage et les Régions inconnues. La Zone d'expansion est dominée par les corporations. La Bordure médiane contient des planètes rarement intéressantes pour les politiques ou les criminels. L'Espace Hutt, à cheval entre les Bordures médiane et extérieure, est dominé par l'espèce éponyme. La Bordure extérieure est la plus grande zone de la Galaxie. L'Espace sauvage n'est pas colonisé, mais exploré. Les Régions inconnues forment la partie inexplorée à l'Ouest galactique[A 1].
Pour ramener la paix dans la galaxie, une République galactique a été fondée sur Coruscant. Mais, elle est secouée par des invasions planétaires comme celle de Naboo (La Menace fantôme) et la guerre dite « des clones » (qui commence entre républicains et séparatistes à Géonosis dans L'Attaque des clones). Pour y mettre fin, la République est remplacée en 19 av. BY[Note 2] par un Empire galactique, avec l'exécution des Jedi dans divers mondes comme Saleucami ou Felucia tandis que les séparatistes perdent des dirigeants à Coruscant, à Utapau et à Mustafar (La Revanche des Sith)[3].
La brutalité du régime provoque l'apparition d'une opposition armée : l'Alliance rebelle. Ses premières grandes victoires sont la bataille de Scarif, quand les rebelles parviennent à s'emparer des plans de l'Étoile de la mort, l'arme absolue de l'Empire (Rogue One)[b 1], puis la bataille de Yavin, qui voit la destruction de la station spatiale près de la base rebelle de Yavin 4 (Un nouvel espoir)[b 2]. En 3 ap. BY, le bras droit de l'empereur, le maléfique Dark Vador contre-attaque en détruisant la base principale des rebelles sur Hoth puis en capturant les rebelles réfugiés à Bespin (L'Empire contre-attaque)[b 3]. Un an plus tard, en 4 ap. BY, l'Alliance remporte une grande victoire en détruisant une seconde station spatiale et en éliminant l'empereur Palpatine et Vador lors de la bataille d'Endor , près de la lune forestière d'Endor (Le Retour du Jedi)[4].
En complément aux évènements se déroulant entre 32 av. BY (La Menace fantôme) et 4 ap. BY (Le Retour du Jedi), l'univers « Légendes » développe le passé et le futur de la saga.
Le passé, nommé période de l'« Ancienne République », raconte l'histoire de la création de la République et de l'Ordre Jedi. En 5 000 av. BY les Sith lancent la première guerre galactique, à partir de Ziost et de Moraband, qui se termine par leur défaite[5]. Un millénaire plus tard, les Mandaloriens tentent de s'emparer de la galaxie en partant de Mandalore durant un autre conflit[6]. Bien que victorieuse, la République est exsangue. Elle ne peut alors pas empêcher le retour des Sith[7]. Ce n'est qu'en 1 000 av. BY à Ruusan que les Jedi finissent par reprendre le contrôle total de la galaxie. Seul le Sith Dark Bane parvient à échapper aux Jedi[8]. En 32 av. BY, son lointain successeur, Dark Sidious, connu publiquement comme le sénateur Palpatine de Naboo, lance une série d'intrigues pour reprendre le contrôle de la galaxie[9].
Le futur, nommé période de la « Nouvelle République », raconte l'histoire galactique après la mort de l'empereur Palpatine. Le premier évènement est la création d'une Nouvelle République[10]. Celle-ci est alors régulièrement menacée par les attaques des troupes impériales, comme celles qui ont quitté Endor pour Annaj, menées par exemple par le grand amiral Thrawn de Csilla ou les clones de l'empereur Palpatine de Byss[11]. Parallèlement, les Jedi renaissent de leurs cendres et fondent un Nouvel Ordre Jedi capable de défendre la galaxie notamment face à l'invasion menée en 25 ap. BY par les cruels Yuuzhan Vong[12] ou en 138 ap. BY avec le retour des Sith à partir de l'Empire de Bastion puis de Coruscant[13].
La nouvelle chronologie « Officielle » revisite certaines périodes déjà abordées par la chronologie « Légendes » notamment le futur dans la période de la « Nouvelle République ». Le Premier Ordre, un nouveau régime totalitaire issu des restes de l'Empire galactique à la suite de la bataille de Jakku, s'attaque à la Nouvelle République. Pour s’opposer à cette menace, la princesse Leia Organa crée un mouvement paramilitaire basé sur D'Qar dénommé la Résistance. En 34 ap. BY, à l'aide d'une arme surpuissante, le Premier Ordre attaque la Nouvelle République et détruit sa planète capitale, Hosnian Prime. La Résistance contre-attaque et envoie ses combattants mettre hors de combat cette arme sur la planète Ilum, transformée en station de combat Starkiller (Le Réveil de la Force)[b 4]. Le Premier Ordre parvient ensuite à éliminer l’ensemble de la flotte de la Résistance et sa principale base opérationnelle près de Crait (Les Derniers Jedi)[b 5]. Réussissant à fédérer toutes les personnes hostiles au nouveau régime, la Résistance finit par vaincre son ennemi au-dessus de la planète Exegol et met un terme au régime totalitaire (L'Ascension de Skywalker)[b 6].
Certaines planètes de la saga sont inspirées d'éléments précis extérieurs à cet univers. Ainsi, Eadu, dans Rogue One, est créée à partir d'éléments du film Alien de 1979[14],[15]. Dans le même film, Jedha est basée sur les lieux sacrés du Moyen-Orient, comme Jérusalem ou La Mecque, et de l'Empire ottoman[16]. Sullust, quant à elle, est formée pour le jeu vidéo Battlefront à partir de photographies de l'Islande[17].
Le nom de Tatooine provient directement de celui de la ville tunisienne de Tataouine, même si aucune scène n'y a été tournée[18]. Selon J. J. Abrams, le nom de la planète Takodana est inspiré de celui de Takadanobaba, quartier de Tokyo, ville à laquelle le réalisateur veut alors faire référence[19]. Le nom de Scarif est originellement une erreur de prononciation du nom du réalisateur de Rogue One, Gareth Edwards[20].
Les scènes des films Star Wars qui se déroulent dans des planètes sont tournées dans divers lieux.
Celles de Tatooine dans Un nouvel espoir et Le Retour du Jedi ont lieu en Tunisie, dans le Vallée de la Mort ou dans la Buttercup Valley, de Californie[21],[c 1]. Plusieurs scènes pour Hoth tiennent place à Finse, au niveau du glacier Hardangerjøkulen en Norvège[c 2],[22] alors que celles pour la lune d'Endor sont dans la forêt de séquoias à feuilles d'if du parc national de Redwood en Californie[c 3].
Celles du palais de Theed de Naboo sont jouées dans le Palace Caserta d'Italie[c 4] tandis que la scène de la fin de La Revanche des Sith sur la même planète provient du lac de Côme, aussi en Italie[23]. Kashyyyk vient de la baie de Fang Nga, en Thaïlande[24],[22] et du sud de la Chine, vers Guilin[25]. Le décor de Mustafar est basé sur une éruption du volcan de l'Etna, en Sicile[c 5]. La scène qui permet d'entrevoir Alderaan dans La Revanche des Sith a quant à elle été tournée à Grindewald, en Suisse[26].
Celles de Takodana se trouvent au Royaume-Uni, à Puzzlewood et au Lake District[27] alors que celles d'Ahch-To se trouvent au Skellig Michael, une île irlandaise[28]. Alors que les plans de Jakku sont filmés aux Émirats arabes unis, les scènes pour Rogue One d'Eadu et de Scarif se situent respectivement à Reynisfjara en Islande et dans l'atoll de Laamu aux Maldives, tandis que celles de Crait des Derniers Jedi sont dans le Salar d'Uyuni en Bolivie[29]. Canto Bight a ses scènes tournées à Dubrovnik, en Croatie[30]. Corellia est tournée pour Solo à Fuerteventura, une île espagnole[31].
Les jeux vidéo Star Wars mettent en avant le nombre d'astres dans lequel le joueur peut s'aventurer, le nombre d'environnements différents étant l'un des principaux critères pour certains jeux vidéo.
Ainsi, Star Wars: The Old Republic met en scène près d'une vingtaine de planètes, dont quatre alors déjà apparues dans l'un des films : Alderaan, Coruscant, Hoth et Tatooine[b 7]. Pour Star Wars: Battlefront II, une liste d'astres disponibles est fournie avant la sortie du jeu en 2017. Fin septembre, c'est-à-dire environ deux mois avant la sortie du jeu, une dizaine d'astres ont leur présence déjà annoncée dessus : trois de la prélogie, quatre de la trilogie originale et trois de la troisième trilogie[32]. Le jeu de 2019 Star Wars Jedi: Fallen Order contient quant à lui six planètes dans lesquelles le joueur s'aventure au fil de l'intrigue, huit de visitées au total[33],[34],[35]. Enfin, Lego Star Wars: The Skywalker Saga de 2021 annonce que le joueur peut s'aventurer dans 23 astres différents[36].
Hasbro produit en 2020 une version de Monopoly où, au lieu des rues, les joueurs achètent des planètes. En effet, il s'agit de l'une des multiples versions Star Wars de Monopoly. Elle représente, contrairement aux précédents plateaux qui mettent en scène Star Wars, l'ensemble de la saga Skywalker[37].
Lego, à la suite d'un contrat avec Star Wars qui permet la création de boîtes Lego Star Wars dès 1999, produit en 2012/2013 une collection de boîtes qui contiennent chacune une figurine qui représente un astre séparable en deux hémisphères, un personnage en lien et son véhicule. Les boîtes de cette collection sont séparées en quatre séries. Les deux premières sortent en 2012. L'une regroupe 9674 « Naboo Starfighter and Naboo »[Note 3], 9675 « Sebulba's Podracer and Tatooine »[Note 4] et 9676 « TIE Interceptor and Death Star »[Note 5] tandis que l'autre contient 9677 « X-Wing Starfighter and Yavin 4 »[Note 6], 9678 « Twin-Pod Cloud Car and Bespin »[Note 7] et 9679 « AT-ST and Endor »[Note 8]. En 2013 sortent deux autres séries. La première se forme de 75006 « Jedi Starfighter and Planet Kamino »[Note 9], 75007 « Republic Assault Ship and Planet Coruscant »[Note 10] et 75008 « TIE Bomber and Asteroid Field »[Note 11] alors que la dernière se compose de 75009 « Snowspeeder and Planet Hoth »[Note 12], 75010 « B-Wing Starfighter and Planet Endor »[Note 13], 75011 « Tantive IV and Planet Alderaan »[Note 14]. Après ces douze boîtes, la collection s'achève[38],[39],[40],[41],[42].
Les planètes et satellites naturels ont souvent été mis en avant dans des classements réalisés par la presse afin de les présenter aux lecteurs méconnaissant la saga Star Wars. Ceux jugés importants ou intéressants sont régulièrement les mêmes. La plus souvent citée en haut de liste est la planète désertique Tatooine, notamment pour son rôle central dans la saga, rapidement suivie de la verdoyante Naboo. Viennent ensuite les planètes de la trilogie originale Bespin et Hoth, suivis de la lune forestière d'Endor. Les autres planètes habituées à figurer dans ces classements sont la planète-ville Coruscant, la forestière Kashyyyk, la volcanique Mustafar et les un peu plus récentes Scarif et Ahch-To[43],[44],[45],[46],[47],[48],[49],[50],[51],[52],[53].
Dans les classements qui regroupent des planètes de divers univers de science-fiction, celles de Star Wars sont plus souvent présentes que celles d'autres mondes fictifs. Dagobah notamment est régulièrement placée[54],[55],[56],[57],[58],[59].
Les planètes de Star Wars, dont les cadres sont très variés, peuvent être vues comme des représentations de l'intrigue et des pensées des personnages au sein même du paysage. Ainsi, Naboo est le reflet de Padmé Amidala, avec une pureté et une joie rare dans le reste de la Galaxie. Ce paysage naturel, retrouvé aussi dans Yavin 4, la lune forestière d'Endor et Kashyyyk, représente le bien et s'oppose notamment à Coruscant. En effet, cette planète représente la technologie, ennemi récurrent de la saga (droïdes de combat, armure de Dark Vador, croiseurs interstellaires), à l'instar du chancelier Palpatine qui impose la transformation de la République en Empire sur Coruscant. Ce monde artificiel symbolise alors le mal[60],[61].
Kamino rappelle bien sûr le Déluge, mais elle peut aussi être comprendre comme une référence à l'Olympe grecque. Sa position, au-delà de la Bordure extérieure, c'est-à-dire du monde connu, en fait presque un domaine divin inaccessible. Ainsi, à l'instar de Prométhée qui se rend à l'Olympe à la découverte d'un secret des dieux dans la mythologie grecque, Obi-Wan Kenobi se rend à Kamino et y trouve les kaminoans, par ailleurs semblables à des êtres mythiques du fait de leur apparence. Kamino est alors un lieu quasiment divin, où l'on crée la vie[62].
Mustafar est une représentation moderne des enfers mythologiques, et symbolise la descente aux enfers d'Anakin Skywalker et sa transformation en Sith. En outre, le rapprochement entre Mustafar et les enfers permet d'assimiler l'arrivée de Padmé qui vient chercher Anakin au mythe d'Orphée et d'Eurydice. La tentative de ramener l'autre des enfers se conclut aussi dans les deux versions par un échec[63]. Par ailleurs, dans les derniers instants de la scène de Mustafar, Anakin est alors déchiré comme la planète, et termine son séjour à Mustafar consumé de l'intérieur comme de l'extérieur. Le décor volcanique possède ainsi une importance capitale et une haute valeur symbolique[60],[64].
Le rouge sous la surface de Crait est considéré comme une représentation du sang, qui par connotation montre un lien avec la famille et la mort. Cet élément est remarqué avant la sortie du film Les Derniers Jedi, où la planète apparaît[65],[66].
Parfois l'apparence d'une planète revêt une symbolique politique. Il s'agit notamment du type de planète-forêt de Kashyyyk et de la lune forestière d'Endor. En effet, la bataille d'Endor notamment met en scène l'Empire galactique, représentation des États-Unis, contre les habitants d'une forêt. Celle de Kashyyyk montre aussi une invasion. Les deux planètes rappellent alors le Viêt Nam, les deux batailles la Guerre du Viêt Nam, échec américain face aux autochtones dans la forêt[67].
Les planètes de Star Wars, aux paysages souvent unis par planète (Tatooine n'est qu'un désert chaud, Hoth n'est qu'un désert froid), soulèvent une question scientifique sur l'astronomie du monde réel, notamment à propos de la proportion d'exoplanètes de ce type et de leur capacité à abriter une vie extraterrestre[68].
Selon plusieurs scientifiques, le modèle de désert chaud Tatooine/Jakku/Jedha est commun. D'abord, les systèmes binaires, un premier temps considérés comme une fiction, sont en réalité très nombreux dans notre galaxie. Deux tiers des étoiles visibles à l'œil nu sont en système à plusieurs étoiles (pas forcément seulement deux). Pour que le coucher de soleils ait lieu simultanément pour les deux étoiles à Tatooine, il faudrait que la planète n'orbite pas autour de l'une des deux étoiles, mais des deux, ce qui signifie que la distance entre Tatooine et les étoiles Tatoo doit être d'au moins quatre fois celle qui sépare les deux Tatoo. Toutefois, il existe une petite incohérence dans ce système : l'ombre d'un corps sur Tatooine n'est vue qu'une fois, et pas en deux exemplaires du fait des deux sources de lumière. Vient ensuite la possibilité d'existence de vie. Bien que la question du manque d'eau soit primordiale pour discuter de cette éventualité dans une planète désertique, Tatooine est considérée comme la planète la plus réaliste de la saga par son environnement. En réalité, il se pourrait même que le manque d'eau facilite l'apparition de vie, puisque l'eau est responsable de nombreux bouleversements climatiques qui déstabilisent l'environnement. Cette vie serait seulement structurée différemment de celle que nous connaissons. Le fait que Tatooine orbite autour de deux étoiles est aussi considéré comme logique par rapport au fait que l'effet de serre agit différemment en monde désertique[68],[69],[70],[71],[72].
Le modèle de désert froid Hoth peut être comparé aux périodes glaciaires de la Terre. Il se peut donc que Hoth ne soit qu'en ère glaciaire. Certains astres du système solaire couverts de glace, à l'instar du satellite naturel Europe, pourraient contenir des formes de vie, comme Hoth, mais celles-ci se trouveraient en océan sous la glace. La vie évoluée en surface serait impossible dans un monde comme Hoth, sachant que la végétation, base de l'alimentation des animaux, y paraît très rare, sauf si en réalité Hoth n'est pas intégralement couverte de glace, ce qui a de fortes chances d'être le cas comme pour la Terre en période glaciaire[68],[69],[72].
Le modèle de géante gazeuse Bespin semble commun à première vue ; cependant, un problème se retrouve avec l'atmosphère. Comme montré dans la saga, elle est respirable. Toutefois, les géantes gazeuses possèdent généralement une atmosphère composée d'hydrogène et d'hélium, les éléments chimiques les plus présents dans l'univers. Ces gaz légers seraient tout ce que l'on pourrait extraire d'une géante gazeuse, contrairement à ce que laisse penser le film, où la Cité des Nuages est une exploitation minière. Par ailleurs, dans une géante gazeuse, la zone à pression agréable pour l'humain est trop froide pour permettre de s'y installer. Pression et température ne peuvent être compatibles dans ce type de planète. Aussi, une situation de ville flottante est plutôt envisageable sur une planète comme Vénus[68],[72].
Une planète de type Dagobah semble peu réaliste, les marécages se formant dans les zones à altitude inférieure au reste (Dagobah est couverte exclusivement de marécages, impossible que toutes les altitudes soient inférieures aux autres)[68].
L'existence de Kamino est possible, cela arriverait si l'on ajoutait l'eau d'un autre océan sur Terre[68]. En revanche, une planète océanique aurait plus de chances d'exister s'il s'agit d'une géante gazeuse[Note 15] proche d'une étoile. Son atmosphère gazeuse s'échapperait alors, et il ne resterait qu'une partie liquide en surface[69]. Il existe d'autres possibilités : une planète assez éloignée de son étoile pour qu'il fasse assez froid pour que l'eau passe de gazeuse à liquide ou, au contraire, chauffer l'intérieur d'une planète pour faire remonter l'eau stockée et en faire de l'eau liquide[72].
Le noyau particulier de Naboo est en revanche irréaliste. En effet, les protagonistes dans La Menace fantôme traversent le centre de la planète en étant dans les abysses, en milieu océanique, et non en fusion[69].
Mustafar peut être expliquée de deux façons différentes : ou il s'agit d'une planète récente, comme la Terre pendant l'Hadéen, ou il s'agit d'une planète avec une forte activité volcanique, ce qui a déjà été aussi le cas de la Terre dans son histoire, et ce qui est le cas de certains satellites du fait de l'action de marée effectuée par la planète proche sur eux. Seulement, dans un monde aussi volcanique, l'air est irrespirable[69],[72].
La planète Crait, contrairement à la grande majorité des planètes de cet univers, est considérée comme pouvant exister dans le nôtre sans problème. Elle vivrait alors des cycles de glaciation comme la Terre et abriterait des réserves de chlorure de potassium (en rouge)[73].
Bien sûr, Coruscant ne ressemble à rien de connu, seule la Terre s'en rapproche un minimum, aucune forme de vie n'ayant été découverte en dehors de la Terre. Si l'on en trouvait une, ce serait plutôt en détectant la pollution (atmosphérique, mais surtout lumineuse) émise par la civilisation[72].
Les satellites naturels n'échappent pas aux remarques sur le réalisme. Le modèle lune forestière d'Endor est plus ou moins possible théoriquement. Si la géante gazeuse autour de laquelle gravite le satellite est bien placée dans son système, la vie pourrait apparaître. Cependant, elle ne peut couvrir toute la planète, les pôles étant plus froids que le reste de la planète, ceux-ci empêchent l'existence d'une forêt globale. Le modèle Yavin 4 est quant à lui considéré comme étant plus probable dans les mêmes conditions que celles qu'il faudrait pour Endor[68].
Les ceintures d'astéroïdes sont aussi analysées. Celle de L'Empire contre-attaque regroupe des astéroïdes séparés de quelques mètres entre eux ; or, dans la ceinture d'astéroïdes la mieux connue de la réalité, celle qui se situe entre Mars et Jupiter, les astéroïdes sont séparés entre eux en moyenne par un million de kilomètre[72]. En outre, les astéroïdes de la ceinture du film sont trop petits pour être enveloppés d'une atmosphère, et ne peuvent donc abriter des formes de vie telles les exogorths et les mynocks. Par ailleurs, la nourriture se ferait très rare sur un astéroïde[68]. Les anneaux qui entourent Géonosis, composés d'astéroïdes, se retrouvent dans une situation similaire. Les astéroïdes sont trop proches entre eux pour éviter des collisions, ce qui les aurait réduits en particules nettement plus petites. Ainsi, ces anneaux ne doivent pas être composés de pierres, mais de poussière[69].
En outre, il est impossible que toutes les planètes aient la même gravité, contrairement à ce que montre la saga. La composition de l'atmosphère reste aussi une incohérence récurrente dans cet univers fictif. Malgré tout, Star Wars contient, selon Bruce Betts (directeur des sciences et de la technologie à The Planetary Society), « bien sûr, beaucoup de choses qui sont scientifiquement plausibles »[68].
Les astres de Star Wars sont souvent comparés à de réels astres, du système solaire comme d'autres systèmes. D'après la NASA[74],[75] :
Kepler-16b notamment est la plus comparée à une planète de Star Wars, en l'occurrence Tatooine, bien que l'exoplanète est une géante gazeuse tandis que celle de Star Wars est une planète tellurique désertique. La seule similitude entre les deux est qu'elles sont dans un système avec deux étoiles. Ce phénomène n'avait pas été découvert avant sa création dans Un nouvel espoir (1977) et le système Kepler-16 est le premier système à deux étoiles découvert (2011). Kepler-16b est ainsi parfois surnommée « Tatooine », quoique ce nom ne soit pas officiel[76],[77],[78],[79],[80],[81],[82].
D'autres astres sont aussi comparés à ceux de la saga. Parmi eux, peuvent être cités :
Les astres de Star Wars sont présentés non exhaustivement par ordre alphabétique. Certains satellites sont recensés à la suite de la planète autour de laquelle ils gravitent, lorsque le nom de celle-ci est connu.
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