Loading AI tools
société de production de cinéma et de télévision américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Lucasfilm Limited (parfois abrégé en Lucasfilm Ltd.[1]) est une société de production de cinéma et de télévision américaine, créée par George Lucas en 1971. Parmi les films qui ont été produits par Lucasfilm, les plus célèbres sont les sagas Star Wars et Indiana Jones. La société a été rachetée le par The Walt Disney Company.
Lucasfilm Ltd. LLC | |
Logo de Lucasfilm. | |
Letterman Digital Arts Center à San Francisco | |
Création | 1971 |
---|---|
Dates clés | 2012 : vente à The Walt Disney Company |
Fondateurs | George Lucas |
Personnages clés | George Lucas |
Forme juridique | Limited liability company |
Action | Société de production |
Siège social | Letterman Digital Arts Center, San Francisco, Californie États-Unis |
Direction | Kathleen Kennedy (présidente) |
Actionnaires | The Walt Disney Company (depuis ) |
Activité | Cinéma |
Produits | Films Séries télévisées Téléfilms |
Société mère | The Walt Disney Company |
Sociétés sœurs | Marvel Entertainment Pixar Animation Studios Walt Disney Animation Studios 20th Century Fox |
Filiales | Industrial Light & MagicSkywalker Sound |
Site web | Lucasfilm.com |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Lucasfilm Ltd. est leader dans le développement de nouvelles technologies pour créer des effets spéciaux dans les films, que ce soit visuel, audio et animation d'ordinateur. Du fait de leurs expertises dans leurs domaines, les filiales comme Industrial Light & Magic et Skywalker Sound collaborent souvent à la production de films qui ne sont pas produits par Lucasfilm.
Lucasfilm est fondée par le réalisateur George Lucas en 1971[2] après l'échec commercial de son premier film THX 1138 coproduit avec son ami Francis Ford Coppola au travers d'American Zoetrope[3]. George Lucas préside l'entreprise comme chairman et CEO jusqu'en 2012[4].
En 1973, Lucas réalise son deuxième film, American Graffiti. Après le succès remporté par American Graffiti (1973), Lucas planche sur le scénario de la saga de science-fiction Star Wars qui allie quête initiatique, mondes merveilleux, mythologie et combats spatiaux. Le projet est présenté à plusieurs studios avant d'être retenu par 20th Century Fox qui accorde au réalisateur un budget de dix millions de dollars. Pour prendre en charge la colossale quantité d'effets spéciaux nécessaire à la création de son épopée intergalactique, Lucas fonde en 1975 la société Industrial Light & Magic (ILM). Mais le tournage s'avère laborieux et 20th Century Fox remet sérieusement en doute le potentiel commercial de ce « film pour enfants ».
En 1984, George Lucas se désengage de la présidence de Lucasfilm[5] et lance la production de la première adaptation au cinéma d'un personnage de Marvel, Howard the Duck dans le film Howard... une nouvelle race de héros (1986) si l'on fait exception du feuilleton cinématographique Captain America des années 1940[6]. George Lucas collabore aussi au travers d'Industrial Light & Magic à la production d'une attraction pour Walt Disney Attractions, Captain Eo (1986) réalisé par Francis Ford Coppola avec Michael Jackson[7]. Cette première collaboration est suivie par Star Tours (1987) dans l'univers de Star Wars. De la même manière, ILM est sollicité en 1987 par Walt Disney Pictures[8] pour réaliser les effets spéciaux de Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988) produit entre autres par Steven Spielberg[9], première collaboration cinématographique entre les deux sociétés.
En 1986, en raison du flop d'Howard... une nouvelle race de héros, la société se retrouve endettée et Lucasfilm est contraint de vendre sa filiale d'infographie Lucasfilm Computer Division[10], qui est racheté par Steve Jobs, qui en a fait le studio Pixar[11],[12],[13],[14],[15].
Le , la société Oasteril est fondée au Royaume-Uni[16] avec comme activité la production cinématographique. Le , Oasteril prend le nom de Jett Productions[17]. Le , Jett Productions prend le nom de Jak Productions[18]. D'après le BFI, Jak Productions est crédité comme société de coproduction sur les films Star Wars, épisode I (1999) et Star Wars, épisode II (2002)[19].
Le , Lucasfilm signe un contrat pour construire un campus de 900 000 pieds carrés (83 613 m2) pour 2 500 employés en lieu et place de l'hôpital militaire Letterman Army Hospital soit 23 acres (9 ha) de l'ancienne base militaire du Presidio de San Francisco[20].
En 2002, Lucasfilm se désengage de la société THX en vendant 60 % des parts de la société à Creative Labs[21].
Le , Lucasfilm fonde Lucasfilm Animation, une société de production de films d'animation pour le cinéma et la télévision[22].
Le , Lucasfilm Animation installe une succursale à Singapour, Lucasfilm Animation Singapour[23].
Le , les services marketing, de licence et internet de Lucasfilm déménagent du Skywalker Ranch pour le Letterman Digital Arts Center dans le Presidio de San Francisco et seront rejoints par Industrial Light & Magic et LucasArts avant fin [24].
En janvier 2012, lors de la sortie de Red Tails, George Lucas annonce son intention de se retirer de la présidence de Lucasfilm et d'arrêter la production de blockbusters pour se focaliser sur des petits films expérimentaux[25],[26],[27].
Le , The Walt Disney Company annonce le rachat de Lucasfilm pour 4,05 milliards de dollars[28],[29],[30],[31],[32]. Le , Jak Productions change de nom pour devenir LFL Productions[33]; l'acronyme de Lucas film Limited.
Le , Disney annonce avoir finalisé l'acquisition de Lucasfilm pour 4,06 milliards d'USD[34].
Dans le même temps, Kathleen Kennedy prend la présidence de Lucasfilm : George Lucas, dont elle est une amie, lui propose le poste en , sans qu'elle sache qu'il est parallèlement en tractations avec Disney[35].
Le , LFL Productions fonde une nouvelle filiale britannique nommée Foodles Productions[36]. Foodles est aussi une marque américaine de boîte à en-cas de Disney Garden[37]. Le , Disney annonce la fermeture de LucasArts en tant que studio de développement interne au profit d'une gestion des licences[38],[39],[40],[41],[42],[43]. Le , le Hollywood Reporter rapporte que des fans de Star Wars ont découvert que Foodles Productions est domiciliée aux Pinewood Studios où est prévu le tournage de Star Wars, épisode VII[37]. De plus l'ensemble des dirigeants de Foodles, LFL, JAK et Jett ont des liens avec Disney[37].
Le , Disney fait classer la partie entre Lucasfilm et Pixar, désormais deux filiales du groupe, d'un procès contre les entreprises technologiques de la Silicon Valley accusées de conspiration pour ne pas débaucher leurs employés respectifs[44]. Le , Disney et Hasbro prolongent leur contrat sur les produits dérivés de Marvel jusqu'en 2020 et signent un contrat similaire pour ceux dérivés de Lucasfilm[45],[46]. Le , Disney, maison mère de Marvel et Lucasfilm, met un terme aux machines à sous arborant des personnages Marvel Comics ou Star Wars[47]. Le , EA annonce avoir sécurisé pour 10 ans les droits des jeux Star Wars auprès de Disney-Lucasfilms[48]. Le , Disney achète à Paramount les droits sur toutes nouvelles productions cinématographiques d'Indiana Jones[49],[50].
Le , Marvel Comics annonce récupérer à partir de 2015 la licence des publications Star Wars au détriment de Dark Horse[51]. Le , le Sandcrawler Building, un bâtiment de 22 500 m2 dont la forme et le nom s'inspirent du Char des sables, est inauguré à Singapour et permet de regrouper sous un même toit Lucasfilm Animation Singapour, une salle de spectacle de 100 places et les filiales locales de Disney et ESPN[52],[53],[54],[55]. Le , Lucasfilm annonce la parution chez Disney Publishing de quatre nouveaux romans sur Star Wars[56]. Le , LFL Productions emménage dans les bureaux de The Walt Disney Company Limited au 3 Queen Caroline Street, Hammersmith à Londres[57]. Le , après le rachat par Disney, Lucasfilm stoppe la licence accordée à Dark Horse Comics depuis 20 ans, le dernier livre est prévu pour août[58]. Le , le gouvernement britannique accorde une réduction d'impôts de huit millions de £ aux studios Disney maison-mère de Lucasfilm pour le tournage de Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force au Royaume-Uni[59]. Le , Disney annonce la parution à l'automne 2015 de 20 livres sur Star Wars pour combler le vide entre l'épisode VI datant de 1983 et l'épisode VII sorti en 2015[60].
Le , Nominet contraint une société britannique de costumes à rendre six domaines dont starwars.uk à Disney à la suite de son rachat de Lucasfilm[61],[62],[63]. La société Abscissa, spécialisée dans les déguisements et basée dans le Berkshire, avait acheté le domaine starwars.uk en 2003 et cinq variantes dont starwars.co.uk mais à la suite d'un changement des règles de gestion en 2014, Nominet a informé les détenteurs de marques de l'usage des domaines[61]. Lucasfilm qui détient les droits sur le nom "Star Wars" au Royaume-Uni depuis 1984 a demandé à Abscissa de lui rendre les domaines ce qui avait été refusé mais Nominet a tranché en faveur du propriétaire de la marque comme dans la centaine de cas similaires traités en 2014[61]. Abscissa a quinze jours pour faire appel de cette décision[61].
Le , TNT et Turner Broadcasting System signent un contrat d'exclusivité avec Walt Disney Studios pour la diffusion des 10 films Star Wars à la télévision jusqu'en 2022, d'une valeur d'au moins 250 millions d'USD[64],[65]. La vente comporte aussi les droits de diffusion en streaming jusqu'en 2024[66].
Le , Foodles Productions, filiale de LFL Productions, branche britannique de Lucasfilm, est condamnée à payer 1,6 million de £ en raison de manquement aux règles de sécurité dans l'accident sur le tournage de Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force durant lequel Harrison Ford s'est cassé une jambe[67],[68]. Le , Lucasfilm intente un procès contre une entreprise américaine qui s'est spécialisée dans la formation au sabre laser et utilisant un logo proche de celui des Jedi[69],[70].
Le , les recettes de Star Wars, épisode VIII : Les Derniers Jedi dépassent les 900 millions d'USD à l'international et en les cumulant avec les autres films Star Wars permettent à Disney d'égaler les quatre milliards d'USD de l'achat de Lucasfilm en 2012[71],[72].
Le , Disney cherche à récupérer les droits de diffusion télévisuelle de Star Wars vendus à Turner Broadcasting jusqu'en 2024[73],[74].
Le , à la suite d'offres d'emplois publiées pour Lucasfilm Games et des problèmes liés à la licence Star Wars chez Electronic Arts, Disney dément les rumeurs de relance d'un studio de développement vidéo interne[75],[76]. Ces postes sont liés à la gestion des licences et non la recréation de Lucasfilm Games[76].
Via sa filiale LucasArts ou en partenariat avec d'autres sociétés, Lucasfilm a produit de nombreux jeux vidéo (originaux ou qui adaptent quelques-unes de leurs œuvres cinématographiques).
Parmi les jeux vidéo originaux de LucasArts, on trouve la saga Monkey Island, Grim Fandango, Maniac Mansion, etc.
Après la fermeture de LucasArts en 2013, Disney confie la réalisation des jeux vidéo Lucasfilm à d'autres firmes comme Electronic Arts.
Lucasfilm a produit des bandes dessinées (comics Star Wars), romans (La Pierre de Kaiburr), magazines (Lucasfilm Magazine), figurines (Lego Star Wars), jeux vidéo (Monkey Island), attractions (Star Tours), vêtements, déguisements, et autres produits dérivés grâces à des partenariats avec d'autres sociétés.
Lucasfilm a connu de nombreux partenariats avec Marvel. En 1976, Marvel Comics adapte en série de comics le premier film de la saga Star Wars. Par la suite, la maison d'édition adaptera d'autres productions de Lucasfilm comme Indiana Jones, Labyrinthe et Willow.
En 1986, c'est Lucasfilm qui adapte la série de comics Howard the Duck en film. La filiale de Lucasfilm, Industrial Light & Magic gérera les effets spéciaux de nombreux films de Marvel Studios.
En 2012, Marvel et Lucasfilm deviennent sociétés sœurs à la suite du rachat de cette dernière par The Walt Disney Company.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.