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Liste des pays par production de pétrole
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La liste des pays par production de pétrole fournit le classement annuel et l'évolution de la production par les différents États. Les statistiques publiées peuvent fournir soit la production de pétrole au sens étroit, c'est-à-dire du pétrole brut avec le plus souvent le gaz de pétrole liquéfié compris, ou au sens large l'« approvisionnement en pétrole », qui comptabilise non seulement le brut, mais aussi plusieurs autres hydrocarbures liquides non pétroliers[n 1], les gains lors du raffinage[n 2] et lors de soutirage des réservoirs de stockage.


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Unités
Deux unités de mesure sont couramment utilisées pour exprimer cette production, le volume est exprimé en barils par jour (bbl/j) ou milliers de barils par jour (kbbl/j), tandis que la masse l'est en tonnes par an (t/an) ou en millions de tonnes par an (Mt/an). La conversion d'une unité vers l'autre varie en fonction de la densité du pétrole (le brut est un mélange de plusieurs hydrocarbures, certains légers, d'autres lourds), mais une tonne d'équivalent pétrole correspond à 7,33 barils[n 3] et un baril est en moyenne égal à 0,136 4 tonne, c'est-à-dire qu'une production d'un baril par jour serait équivalente à celle de 49,8 tonnes par an[4].
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Origine des statistiques
La société britannique BP publie chaque année depuis 1952 la BP Statistical Review of World Energy[n 4], qui regroupe des statistiques[n 5] sur l'ensemble des différentes énergies utilisées dans le monde, informations collectées par l'Energy Academy de l'université Heriot-Watt à Édimbourg. L'autre source disponible gratuitement en ligne est l'agence américaine EIA[6], tandis que l'Agence internationale de l'énergie propose des statistiques payantes[7]. Ces données peuvent être complétées par les analyses que l'OPEP publie annuellement dans son World Oil Outlook[8].
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Principaux pays producteurs
En 2009 et 2010, la Russie était le premier producteur mondial de pétrole. Les États-Unis devancent depuis 2017 la Russie et l'Arabie saoudite, grâce à leur production d'hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste)[9],[10],[11]. Les États-Unis sont le premier pays consommateur et producteur de pétrole en 2017 et 2018[12].
2024
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2009-2019
Résumé
Contexte
2016
Pendant l'année 2016, l'approvisionnement pétrolier mondial a été selon l'EIA de 97 166 000 barils par jour, comprenant :
- 80 622 000 barils par jour de pétrole brut ;
- 10 685 000 barils par jour de condensats ;
- 3 293 000 barils par jour d'hydrocarbures liquides non-pétroliers[n 7] ;
- 2 566 000 barils par jour de gains au raffinage[15].
2014
Pendant l'année 2014, l'approvisionnement pétrolier mondial a été selon l'EIA de 93 018 000 barils par jour, comprenant :
- 77 834 000 barils par jour de pétrole brut[16] ;
- 9 982 000 barils par jour de condensats (dont 2 964 000 aux États-Unis, 1 800 000 en Arabie saoudite, 720 000 en Russie, 666 000 au Canada, 641 000 aux Émirats arabes unis, 352 000 au Qatar, 327 000 en Norvège, 320 000 au Mexique et 300 000 en Algérie)[17] ;
- 2 734 000 barils par jour d'hydrocarbures liquides non-pétroliers[n 7] (dont 1 270 000 aux États-Unis, 551 000 au Brésil, 152 000 au Qatar et 140 000 en Afrique du Sud)[18] ;
- 2 469 000 barils par jour de gains au raffinage (dont 1 086 000 aux États-Unis et 284 000 en Chine)[19].
Durant le premier semestre 2014, les États-Unis sont devenus le premier producteur d'hydrocarbures liquides (comprenant non seulement le pétrole brut, mais aussi le gaz naturel liquéfié, les condensats et les pétroles non conventionnels), passant devant l'Arabie saoudite et la Russie avec 11,27 millions de barils par jour en avril, pratiquement au même niveau du pic de 11,3 Mbbl/j atteint en moyenne en 1970[20].
2013
Pendant l'année 2013, l'approvisionnement pétrolier mondial a été selon l'EIA de 90 332 700 barils par jour, comprenant :
- 76 053 500 barils par jour de pétrole brut[21] ;
- 9 299 000 barils par jour de condensats (dont 2 556 500 aux États-Unis, 1 818 800 en Arabie saoudite, 453 300 en Russie, 400 000 aux Émirats arabes unis, 362 100 en Algérie, 352 000 au Qatar et 287 200 en Norvège)[22] ;
- 2 566 000 barils par jour d'hydrocarbures liquides non-pétroliers[n 7] (dont 1 202 300 aux États-Unis, 545 500 au Brésil, 160 100 en Afrique du Sud et 152 000 au Qatar)[23] ;
- 2 414 200 barils par jour de gains au raffinage (dont 1 102 400 aux États-Unis)[24].
La production de brut aux États-Unis poursuit sa croissance lié à l'extraction du pétrole de schiste, avec 7,1 millions de barils par jour au 1er trimestre 2013, 7,26 au 2e, 7,55 au 3e, 7,85 au 4e et 8,09 au 1er trimestre 2014[25]. L'EIA estime que la production des États-Unis devrait être de 8,42 millions de bbl/j en 2014 puis de 9,27 en 2015, s'approchant ainsi du record de production (le pic pétrolier) de 9,6 millions de bbl/j de 1970[26].
2012
En 2012, l'approvisionnement pétrolier mondial poursuit sa hausse, atteignant selon l'EIA l'équivalent de 89 757 400 barils[33], dont 75 886 900 de pétrole brut[34]. Le pétrole fournit cette année-là 33 % du total de l'énergie consommée dans le monde. Si la production iranienne est en baisse à cause de l'application de sanctions économiques limitant les exportations, cette baisse est largement compensée par des records de production en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar, ainsi que par le retour de la production en Libye. La production des États-Unis est en très forte croissance grâce au pétrole de schiste[35].
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2000-2011
Résumé
Contexte
Durant les années 2000, la production pétrolière est globalement à la hausse, malgré deux années de baisse isolées en 2007 (crise des subprimes) puis 2009 (début d'une nouvelle crise économique) et la forte hausse des prix pétroliers (qualifiée de troisième choc pétrolier : le baril atteint les 145 $ en [37]).
L'Arabie saoudite est le premier producteur de pétrole depuis 1992, remplacée temporairement en 2007, 2009 et 2010 par la Russie. À cause de l'invasion de l'Irak en 2003 et de la guerre civile qui s'ensuit, la production irakienne ne revient aux hauteurs d'avant 1990 qu'en 2012. La production norvégienne atteint un pic en 2001 et décroit désormais lentement. L'ouragan Katrina de 2005 met à mal la production du Sud des États-Unis, tandis que les tensions autour du conflit israélo-libanais de 2006, du programme nucléaire de l'Iran et du printemps arabe font monter les prix.
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1990-1999
Résumé
Contexte
La production est globalement à la hausse pendant les années 1990, mais marquée par la forte réduction de la production du Koweït de 1990 à 1992 (invasion du pays, puis destruction des puits) et de l'Irak de 1990 jusqu'en 1997 (bombardements puis embargo) à cause de la guerre du Golfe. En conséquence de la forte baisse de production en Russie, l'Arabie saoudite devient le premier producteur mondial en 1992 et le reste jusqu'en 2007. La production britannique connait son pic en 1995, déclinant lentement après cette date.
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1978-1989
Résumé
Contexte
Les années 1980 commencent par une baisse de la production mondiale de 1980 à 1983 par effet cumulé de la Révolution iranienne de 1979 (déclenchant le deuxième choc pétrolier), de la guerre Iran-Irak de 1980-1988 et de la baisse de production de l'OPEP de 1982 jusqu'en 1985. La situation de légère surproduction mondiale à partir de 1986 entraîne un contre-choc pétrolier.
L'Union soviétique devient le premier producteur de pétrole de 1975 à 1992, mais atteint son pic de production en 1987 (qui a été dépassé de nouveau à partir de 2007).
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1965-1977
Résumé
Contexte
Durant les années 1970, la production est globalement en hausse, sauf pour une courte baisse en 1975. Les États-Unis atteignent leur pic de production en 1970 mais restent les premiers producteurs mondiaux jusqu'en 1974 (date à laquelle ils sont détrônés par l'Union soviétique). En 1976, la Roumanie atteint son pic de production.
La guerre du Kippour en déclenche d'abord un embargo de l'OPEP contre plusieurs autres États d' à , complété par une hausse des prix en 1975 et par une baisse de la production, ce qui entraîne le premier choc pétrolier. Cette pénurie est rapidement contrebalancée par la mise en exploitation de nouveaux gisements (golfe du Mexique, mer du Nord, Angola ou Alaska). De nombreux pays nationalisent plus ou moins progressivement leur production, la confiant à des compagnies nationales (tel que la Saudi Aramco en Arabie saoudite ou PDVSA au Venezuela).
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Notes et références
Voir aussi
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