Lisle-sur-Tarn
commune française du département du Tarn De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Lisle-sur-Tarn (en occitan L'Illa d'Albigés), connu sous la Révolution sous le nom de Lisle-du-Tarn[1], est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.
Lisle-sur-Tarn | |||||
Place Paul Saissac | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Albi | ||||
Intercommunalité | Gaillac Graulhet Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Maryline Lherm 2020-2026 |
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Code postal | 81310 | ||||
Code commune | 81145 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lislois, Lisloises | ||||
Population municipale |
4 775 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 55 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 51′ 16″ nord, 1° 48′ 42″ est | ||||
Altitude | 127 m Min. 95 m Max. 285 m |
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Superficie | 86,56 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Lisle-sur-Tarn (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vignobles et Bastides | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le Tescou, le ruisseau des Rodes, le ruisseau de Fongisquelle, le ruisseau de Marguestal, le ruisseau de Rabistau et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lisle-sur-Tarn est une commune rurale qui compte 4 775 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Lisle-sur-Tarn et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lislois ou Lisloises.
Bastide du XIIIe siècle, située sur les bords du Tarn, au cœur du vignoble gaillacois, Lisle-sur-Tarn jouit d'une situation privilégiée entre Toulouse et Albi.
Les communes limitrophes sont Castelnau-de-Montmiral, Gaillac, Loupiac, Montans, Puycelsi, Rabastens et Salvagnac.
Lisle-sur-Tarn est limitrophe de sept autres communes.
Sa superficie de 8 656 ha en fait une des plus grandes communes du département. Elle abrite la forêt de Sivens et une zone humide de 13 ha[3]. En , des travaux de déboisement et de terrassement débutent afin d'y construire un barrage destiné à créer un réservoir d'eau de 1,5 million de m3[3].
La ville est desservie par l'autoroute A68 et la route départementale 988.
La gare de Lisle-sur-Tarn est une gare voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) du réseau TER Occitanie, desservie par des trains express régionaux qui effectuent des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau et de Carmaux, Rodez ou Capdenac[4].
La ligne 702 du réseau régional liO assure également la desserte de la ville, en la reliant à Albi et à Saint-Sulpice-la-Pointe[5].
Et l'aérodrome de Gaillac - Lisle-sur-Tarn (aviation légère).
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le Tarn, le Tescou, le ruisseau des Rodes, le ruisseau de Fongisquelle, le ruisseau de Marguestal, le ruisseau de Rabistau, un bras du Tescou, le ruisseau Dal Sable, le ruisseau de Fontjalabert, le ruisseau de Grate, le ruisseau de Jappo, le ruisseau de la bayssière, le ruisseau de la Fargue, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 103 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
Le Tescou, d'une longueur totale de 48,8 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-de-Montmiral et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Montauban, après avoir traversé 13 communes[8].
Le ruisseau des Rodes, d'une longueur totale de 11,8 km, prend sa source dans la commune de Peyrole et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[9].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur à 17 km à vol d'oiseau[12], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[17] : la « forêt de Sivens » (1 409 ha), couvrant 3 communes du département[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] :
Au , Lisle-sur-Tarn est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lisle-sur-Tarn[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (29,4 %), terres arables (23,5 %), cultures permanentes (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), prairies (12,1 %), zones urbanisées (2,8 %), eaux continentales[Note 6] (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Lisle-sur-Tarn est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn, le Tescou et le ruisseau des Rodes. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996, 2003 et 2014[25],[22].
Lisle-sur-Tarn est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[26].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 137 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 128 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2002, 2003, 2010, 2012, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 2015[22].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[32].
L'isle a dû désigner une ville entourée de fossés[33].
L'isle est à prendre, aujourd'hui, comme « île » au sens de « clairière, zone défrichée » et non au sens de terre entourée d'eau[34].
Le nom du Tarn dérive d'un hydronyme pré-celtique, tar[35].
Le site de Montaigut est un village fortifié sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Son seigneur est vassal des comtes de Toulouse. Durant la croisade des Albigeois, le nord du Tarn, fidèle au comte de Toulouse Raymond VI, puis Raymond VII, est le siège de chevauchées destructrices de la part des croisés de Simon de Montfort.
Lors du traité de Meaux-Paris qui met fin aux combats en 1229, ordre est donné de démanteler les remparts. D'après les archives de Lisle, les habitants sont alors venus s'installer près d'un ermitage et d'un château connu sous le nom de Castel de Belbézé. Avec le consentement du comte de Toulouse, une ville nouvelle (bastide) est créée pour abriter les anciens habitants du « castel » de Montaigut et pour répondre à une augmentation de la population. La bastide est entourée de murailles et de fossés. Les habitants ont appelé la bastide La Yla, L'Ile, à cause de sa situation au bord de la rivière et la présence de ruisseaux qui l'entourent. Quatre consuls sont élus chaque année le 1er dimanche d'août. Ils ont obtenu plusieurs privilèges : bâtir des moulins, un embarcadère, d'établir un droit de péage sur les marchandises qui y passaient par eau et par terre, d'avoir des foires et des marchés, un siège de justice avec un bailli et un notaire, mais avec le paiement d'un droit d'albergue de 50 livres, trois deniers de censive annuelle par maison du prix des lods, ventes ou échanges, un denier d'or sur les boucheries et une obole d'or sur le bac du Tarn. Le nom de Lisle apparaît pour la première fois dans un acte de 1249. Ces privilèges sont confirmés par Philippe III le Hardi et Charles V, en 1364. Les coutumes sont confirmées en 1462, 1543, 1613 et 1636. Les consuls avaient un conseil privé de 12 membres et un conseil général de 48 membres chargé de voter l'impôt. En 1257, la baillie de Lisle est assez importante pour être affermée 200 livres tournois.
Après la mort d'Alphonse de Poitiers, la bastide et ses dépendances entrent dans le domaine de la Couronne.
Une bulle du pape Nicolas IV du accorde une indulgence de 405 jours à ceux qui visitent l'église Notre-Dame de Lisle aux fêtes de la Vierge, de Saint-Barnabé et de Saint-Blaise.
Bien qu'on n'ait pas trouvé les actes de fondation, on sait que les couvents des Augustins et des dames religieuses de Sainte-Croix existaient au XIVe siècle.
Vers 1365, les consuls et les habitants refusent l'entrée dans la ville des troupes du roi. En 1374, la peste et la guerre déciment la population de la bastide, ce qui conduit Charles V à réduire le nombre de feux imposables à 103.
La navigation est établie sur le Tarn jusqu'à Gaillac au XIIIe siècle. Les habitants de Gaillac, de Rabastens et de Lisle pouvaient faire transporter jusqu'au port de Bordeaux les vins de pays appelés vins de marque car les tonneaux étaient marqués du sceau de la ville d'où ils partaient. Le , une transaction est passée entre Jean de Grolh, sénéchal d'Aquitaine, et les consuls de Toulouse, Moissac, Rabastens, Montauban, Gaillac, Lisle et Villemur, au sujet des droits de péage pour chaque tonneau de vin transporté à Bordeaux. Cet accord est approuvé le par le roi Édouard Ier[36].
Le roi Jean II le Bon a accordé, en 1352, aux habitants sur proposition de Bertrand, prieur de Saint-Martin, réformateur général en Languedoc, et Gérard de Montfaucon, sénéchal de Toulouse, la confirmation de leurs coutumes et le privilège de ne pouvoir jamais être aliénés du domaine de la Couronne. Le château de Belbèze est compris dans la juridiction de Lisle.
En 1440, le bâtard de Béarn, Jean Salazar, et d'autres chefs de compagnies de routiers, se sont emparés de Lisle. Ils traitèrent avec le vicomte de Lomagne en promettant de se réunir aux armées du roi.
En , Louis XI a maintenu les habitants de Rabastens et de Lisle dans leurs franchises pour la vente et le transport de leurs vins à Bordeaux.
Des troupes composées de Périgourdins, de Gascons, de Saintongeais, commandées par le capitaine Monluc, se sont emparées de Lisle-d'Albigeois et l'ont pillée, brûlant ses titres sur la place publique. En 1561, les protestants se sont emparés du couvent des Augustins dont la plupart des moines avaient adopté cette religion. Le , le capitaine Méric s'est emparé de la place. Le , elle est reprise par les catholiques. En 1579, une chambre de l'édit, ou mi-partie de Languedoc y est installée. Cette chambre a subsisté jusqu'au . Cette cour souveraine est rétablie par Louis XIII le , mais les protestants ont obtenu l'annulation de cette décision. Elle est transférée à Béziers le [37].
Des maladies contagieuses ont fait des ravages en 1348, 1361, 1425, 1548, 1587, 1632 et 1710[38].
La production et la vente du vin puis du pastel créèrent un riche marché qu'un port fluvial sur le Tarn ouvrait sur l'Europe du Nord.
En 1945, présence d'un camp d'hébergement de familles polonaises (249 personnes)[39],[40].
Toujours viticole, la ville est aujourd'hui un passage obligé du circuit des bastides du nord-ouest du Tarn et bénéficie de cette manne touristique.
Voir aussi l'affaire de Solages
En 2014, le début des travaux de construction du barrage de Sivens sur le territoire au nord de la commune, crée un affrontement entre « pro » et « anti-barrage » au retentissement national (Manifestation des 25 et 26 octobre 2014 contre le barrage de Sivens).
La commune est rattachée administrativement à l'arrondissement d'Albi. Elle est chef-lieu d'un canton jusqu'à sa suppression en 2015, date depuis laquelle elle appartient au canton de Vignobles et Bastides. Enfin, elle est rattachée à la deuxième circonscription du Tarn.
Commune faisant aussi partie depuis le de Gaillac Graulhet Agglo ancienne communauté d'agglomération du Rabastinois - Tarn et Dadou - Vère Grésigne et Pays Salvagnacois et faisait partie de l'ex- communauté de communes Tarn et Dadou depuis 2002.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt-sept[41].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Liste des maires avant 1939
: Archives départementales du Tarn, FranceGenWeb
Source | ||||
1939 | mai 1961 (décès) |
Paul Saissac | Radical-socialiste | Banquier, propriétaire Conseiller général du canton de Lisle-sur-Tarn (1928 → 1940 puis 1945 → 1961) Président du conseil général du Tarn (1955 → 1961) |
mai 1961 | mars 1971 | Raymond Deymier | DVG | Agent immobilier Conseiller général du canton de Lisle-sur-Tarn (1967 → 1973) |
mars 1971 | mars 1989 | Pierre Cayla | DVG puis MRG | Géomètre Conseiller général du canton de Lisle-sur-Tarn (1973 → 1992) Vice-président du conseil général du Tarn (1976 → 1982) |
mars 1989 | mars 2001 | Jean Béteille | DVG | Viticulteur Conseiller général du canton de Lisle-sur-Tarn (1992 → 2008) |
mars 2001 | mars 2014 | Jean Tkaczuk | PS | Médecin Conseiller régional de Midi-Pyrénées (2004 → 2015) |
mars 2014 | En cours | Maryline Lherm[42] | SE | Conseillère générale du canton de Lisle-sur-Tarn (2008 → 2015) Conseillère départementale du canton de Vignobles et Bastides (2015 → ) 6e vice-présidente de Gaillac Graulhet Agglo (2017 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2004[43].
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Tarn et Dadou[44],[45].
Ses habitants sont appelés les Lislois. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].
En 2021, la commune comptait 4 775 habitants[Note 9], en évolution de +4,39 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 694 | 4 775 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[50] | 1975[50] | 1982[50] | 1990[50] | 1999[50] | 2006[51] | 2009[52] | 2013[53] |
Rang de la commune dans le département | 17 | 15 | 14 | 13 | 13 | 13 | 13 | 14 |
Nombre de communes du département | 326 | 324 | 324 | 324 | 324 | 323 | 323 | 323 |
Lisle-sur-Tarn fait partie de l'académie de Toulouse.
La ville possède un collège qui porte le nom de l'écrivain JMG Le Clezio et qui a ouvert ses portes en .
En 2018, la commune compte 2 056 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 4 643 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 520 €[I 6] (20 400 € dans le département[I 7]). 41 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,8 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 7 % | 8,4 % | 10 % |
Département[I 9] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 778 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (64,5 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 1 103 emplois en 2018, contre 933 en 2013 et 892 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 813, soit un indicateur de concentration d'emploi de 60,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,8 %[I 12].
Sur ces 1 813 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 558 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,5 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
369 établissements[Note 13] sont implantés à Lisle-sur-Tarn au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 369 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 45 | 12,2 % | (13 %) |
Construction | 45 | 12,2 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 82 | 22,2 % | (26,7 %) |
Information et communication | 7 | 1,9 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 15 | 4,1 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 20 | 5,4 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 57 | 15,4 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 62 | 16,8 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 36 | 9,8 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,2 % du nombre total d'établissements de la commune (82 sur les 369 entreprises implantées à Lisle-sur-Tarn), contre 26,7 % au niveau départemental[I 16].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[55] :
La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 218 | 134 | 98 | 93 |
SAU[Note 16] (ha) | 5 009 | 4 492 | 4 092 | 4 613 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 218 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 134 en 2000 puis à 98 en 2010[58] et enfin à 93 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[59],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 5009 ha en 1988 à 4613 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 50 ha[58].
Blasonnement :
De gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, accompagnée d'une rivière ondée d'argent mouvant de la pointe, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[66].
Commentaires : d'autres sources notent une rivière d'argent chargée d'une île de sable[67]. |
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