Liber monstrorum de diversis generibus

Manuscrit médiéval répertoriant les monstres De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Le Liber monstrorum de diversis generibus (également connu sous le nom de Liber Monstrorum et de De monstris et beluis et De monstris, Beluis et Serpentibus[1],[2],[3]) est un traité anonyme, peut être écrit l’abbé Aldhelm de Malmesbury ou dans un environnement proche de celui-ci, étudiant les éléments prodigieux de la nature, avec une approche critique visant à valider ou non l’existence des différents monstres. Il a probablement été rédigé au milieu du VIIIe siècle dans le monde anglo-saxon. Le livre est divisé en trois parties, des presque humains (des races aux cas individuels), des animaux et des serpents, l’auteur évoquant des cas en Europe, en Afrique et en Asie.

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Liber Monstrorum
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Contexte de création

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Datation

Les mentions des œuvres ou des événements antérieures permettent de fixer des dates minimales et maximales d’écriture du manuscrit. Dès le début du XXe siècle, Suzanne Backx propose au plus tôt la seconde moitié du VIIe siècle[4] : le Liber date nécessairement à ce moment-là au plus tôt, du fait essentiellement de la mention d’Hygelac, issu de Beowulf. La date maximale est le IXe siècle, époque du plus ancien manuscrit connu. L’essai a été donc été composé entre le VIIe et le IXe siècle. Le philologue Antoine Thomas, suivi par d’autres auteurs, comme Edmond Faral et Antonella Sciancalepore, propose plus précisément comme datation la fin du VIIe siècle ou le début du VIIIe siècle[5],[2].

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Plaque murale de saint Aldhelm, parfois identifié comme l’auteur du Liber.

Auteur

L’auteur n’est pas connu. Le Wallon Thomas de Cantimpré, qui publie vers 1237 un Liber de Natura Rerum, donne comme source l’ouvrage d’un certain Audelinus qui pourrait être l’auteur du Liber Monstrorum. L’étude de l’ouvrage permet de cerner le profil de l’auteur. Il possédait une solide base culturelle antique et utilisait de nombreux auteurs tels que Pline et Solin. Cet essai a été vraisemblablement écrit dans le monde anglo-saxon. Certains chercheurs l’identifient à l’évêque Aldhelm de Malmesburry. Il s’agit d’une présomption non définitivement établie, fondée sur diverses hypothèses[5],[6].

Destinataires

Dans les prologues, l’auteur interpelle un interlocuteur qui lui aurait demandé d’étudier la question dont le livre traite. Il a un objectif pédagogique et se veut être une étude de croyances. Il prévient, dans le prologue général, que nombre d’entre elles sont des « mensonges » et des « fictions fabuleuses »[6].

Il ne s’agit pas pour l’auteur d’utiliser l’existence de monstres pour prouver le pouvoir des démons et du Mal. Le livre ne s’inscrit pas non plus dans la lignée des bestiaires allégoriques de Dieu, à volonté moralisatrice, contrairement par exemple au Physiologus[6]. Corrodano Bologna le considère comme un recueil des monstruosités, réalisé pour le plaisir de la lecture, dans l’objectif d’établir un catalogue[7]. Jean-Claude Schmitt envisage également la volonté de réaliser un essai d’anthropologie « décrivant tous les écarts possibles (fussent-ils "incroyables") à la norme, pour mieux dire celle-ci, et finalement situer l'Homme dans la Nature »[6]. L’auteur, quand il ne parvient pas à trancher sur la réalité d’un monstre, laisse au lecteur le soin de décider[8].

Sources

L’auteur est issu d’une école monastique où les auteurs antiques comme Virgile, Ovide, Lucain et Servius sont connus. C’est en partant de l’interrogation de saint Augustin, « sed omnia genera hominum quae dicuntur esse credere non est necesse »[9], que l’auteur construit son œuvre. Il reprend au saint les termes comme, de façon exhaustive, les exemples de créatures. Il s’appuie sur des ouvrages théologiques et des hagiographies d’autres auteurs chrétiens comme Jérôme et Isidore et encore sur les Recognitiones Clementinae. Parmi les sources du Liber figurent également les historiens du Bas-Empire, les ouvrages fantastiques sur Alexandre le Grand et les poèmes et œuvres philosophiques. L’artiste puise à la fois dans les matrices classiques et chrétiennes. Pour le premier livre, sur 56 notices, l’auteur a puisé à dix reprises chez saint Augustin, treize dans la Lettre à Adrien, et une vingtaine chez Virgile. Beowulf est une autre source de l’auteur[5],[2].

Style

Manuscrits

Résumé
Contexte

Les manuscrits qui nous sont parvenus sont tous datés entre le IXe et le XIe siècle[5] :

  • Bibliothèque du marquis de Rosanbo, f° 41, Xe siècle. Ce document appartenait autrefois à l’humaniste Pierre Pithou. Il est précédé des Fables de Phèdre. Il a été utilisé par Berger de Xivrey pour la première édition du Liber en 1836. Il est désormais l’exemplaire suivant :
  • New York, Morgan Library and Museum, M. 906.
  • Wolfenbüttel, ms4452, fol. 109, Herzog August Bibliothek, Xe siècle. Ce manuscrit, un peu plus récent que celui du comte de Rosanbo, se trouvait autrefois à l’abbaye de Wissembourg. Ces deux exemplaires ont été utilisés par Moritz Haupt pour son édition de 1863.
  • Leide, Voss. lat. oct. 60, fol. 1, , IXe – Xe siècle. Cet exemplaire, probablement réalisé à partir d’un manuscrit irlandais ou anglo-saxon, a probablement appartenu à l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.
  • British Museum, Roy. 15 B XIX, fol. 105 v°. Xe siècle.
  • Saint-Gall, Bibliothèque de l’abbaye de Saint-Gall, 237[10].
  • Michelsberg (Haute-Franconie) (Neues Archiv, XXI, 182), connu en 1483 (exemplaire disparu).
  • Abbaye de Bobbio, Xe – XIe siècle (Becker, Calai. Bibl. ant., 32, 473 : de diver sis generïbus librum, et 619 : de diver sis gêner ibus monstrorum liber I) (deux exemplaires disparus)
  • Cité du Vatican, Bibliothèque apostolique vaticane, ottob. lat. 259 [lire en ligne][11].
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Image tirée d’un bestiaire du XIIIe siècle montrant, à gauche, une sirène attrape la tête d’un marin ; à droite un onocentaure tient un arc.

Structure

Résumé
Contexte

L’ouvrage est structuré en trois tomes : le premier détaille les monstres humains, le second les bêtes et le dernier, les serpents. L’œuvre comporte également trois index, quatre prologues et trois épilogues (en gras, les éléments qui ne nous sont pas parvenus). La construction suit l’image de la sirène et des parties qui la composent, depuis la tête humaine jusqu’à la queue reptilienne. Le Liber est le premier manuscrit connu décrivant une sirène-poisson[5].

Prologue général de l’ouvrage
Livre I : de monstris (Des monstres) Prologue du premier livre Index Chapitres indexés Épilogue du premier livre
Livre II : de belvis (Des bêtes) Prologue du deuxième livre Index Chapitres indexés Épilogue du deuxième livre
Livre III : de serpentibus (Des Serpents) Prologue du troisième livre Index Chapitres indexés Épilogue du troisième livre

Liste des chapitres du livre I

Titre Sujet Sources principales[réf. nécessaire]
1. De utriusque sexus homine Les hommes aux deux sexes
2. De Hygelaco Getorum rege Le roi des Geates Chlochilaïc Beowulf
3. De Colosso cuius imago est Romae Le Colosse Probablement d’après un constat fait à Rome
4. De his qui habent VI digitos Ceux qui ont six doigts Augustin, La cité de Dieu, XVI, 8-10
5. De Faunis Les faunes Jérôme, Vita Sancti Pauli..., col. 23 ; Lucain, Orphée
6. De Sirenis Les sirènes
7. De Hippocentauris Les hippocentaures Jérôme, Vita Sancti Pauli..., col. 22-23
8. De Homine duplici L’homme double Augustin, id. 13
9. De Aethiopibus Les Éthiopiens Virgile, Géorgiques, I, 231 et ss., III 354-5, 376-7, 382 ; Lettres à Adrien, 24,1 ; Pline,Histoire naturelle, II, 80, I
10. De Onocentauris Les onocentaures Lettres à Adrien, 24,2
11. De Cyclopibus Les cyclopes Virgile, Énéides, III, 621-79
12. De Hercule Hercule
13. De ingenti puella La fille immense
14. De Scylla Scylla Virgile, Énéides, III ; 425 et ss. ; Bucoliques, VI, 75
15. De hominibus setosis Les hommes poilus Lettre d’Alexandre à Aristote
16. De Cynocephalis Les cynocéphales Augustin, id. 9
17. De Sciapodis Les Sciapodes Augustin, id. 7
18. De barbosis hominibus Les hommes barbus Lettres à Adrien, 16, 1
19. De commixto genere sexus Une espèce sexuellement mixte Augustin, id. 3
20. De magnis hominibus Brixontis Les grands hommes de Brixonte Lettres à Adrien, 17, 3
21. De his qui tantum halitu vivunt Ceux qui vivent par le souffle Augustin, id. 4
22. De barbosis mulieribus Les femmes barbues Lettres à Adrien, 21
23. De Pygmaeis Les pygmées Augustin, id. 5 et autres pour le combat des Pygmées et des grues
24. De Epifugis Les hommes sans tête Augustin, id. 8 ; Lettres à Adrien, 17, 5 ; Pline, Histoire naturelle, VII, 2 ; Isidore, Etymologiæ, XI, III, 17
25. De his qui lunatas habent plantas Augustin, id. 11
26. De his qui crudam carnem manducant Ceux qui mangent de la viande crue Lettres à Adrien, 23
27. De foeminis quae quinquennes concipiunt Les femmes qui conçoivent à cinq ans Augustin, id. 6
28. De monstruosis mulieribus Les femmes monstrueuses Lettres à Adrien, 22
29. De plantis retrocurvatis Les pieds inversés Augustin, id. 2
30. De montibus igneis Les hommes noirs Lettres à Adrien, 28, 3
31. De Caco Arcadiae Cacus d’Arcadie Virgile, Énéides, VIII, 184-279
32. De quodam inmani monstro Un énorme monstre
33. De his qui manducant homines Ceux qui dévorent les hommes Lettres à Adrien, 17, 3
34. De his qui tria capita habent Ceux qui ont trois têtes
35. De Protheo Protée Virgile, Géorgiques, IV, 388 et ss.
36. De his quorum oculi velut lucerna lucent Ceux dont les yeux brillent comme des lanternes Lettres à Adrien, 26, 5
36bis. De fabula Proserpine
37. De Mida Midas Peut-être Ovide, Métamorphoses, XI, 100-104 ou Servius, Ad En., X, 142
38. De Gorgonibus Les gorgones Virgile, Énéides, VI, 289
39. De Argo Argos Peut-être Ovide, Métamorphoses, I, 265
40. De his qui omnibus linguis loquuntur Ceux qui parlent toutes les langues Lettres à Adrien, 26, 3
41. De monstris in Circia terra Les monstres du pays circéen Virgile, Énéides, VII, 10-20
42. De monstro nocturno le monstre de la nuit Virgile, Énéides, IV, 173-195
43. De inmensis hominibus Les hommes immenses Lettres à Adrien, 26, 4
44. De Harpyiis Les Harpies Virgile, Énéides, III, 209-269
45. De Eumenidibus Les Euménides Virgile, Énéides, VI, 280-281 ; Géorgiques, IV, 82-83
46- De Satyris et Incubonibus Les satyres et les incubes Jérôme, Comm. d’Isaïe (col. 163)
47. De Tityo Tityos Virgile, Énéides, VI, 595-600
48. De Aegaeone Égéon Virgile, Énéides, X, 565-568
49. De Dracontopedibus Les dracontopodes Rufin, Recognitiones Clementinæ, I, 29
50. De Minotauro Le Minotaure Virgile, Énéides, V, 588 et ss., VI, 25
51. De Eryce Éryx Virgile, Énéides, V, 392-404
52. De Tritone Triton Virgile, Énéides, X, 209-212
53. De Antipodis Les Antipodes Augustin, id. 9
54. De Gigantibus Les Géants
55. De Alloidis Les Aloades Virgile, Énéides, X, 582-584
56. De Orione Orion Virgile, Énéides, X, 763-767

Liste des chapitres du livre II

1.De leone Les lions
2. De elephantis Les éléphants
3. De onagris Les onagres
4. De tigribus Les tigres
5. De lyncibus Les lynx
6. De pardis Les léopards
7. De pantheris Les panthères
8. De belve Lernae La bête de Lerne
9. De hippotamis Les hippopotames
10. De bestiis quae habent bina capita Les bêtes à deux têtes
11. De Chimaera La Chimère
12. De Aeternis Indiae belvis Les bêtes éternelles de l’Inde
13. De conopenis Les conopènes
14. De Cerbero Cerbère
15. De formicis magnis Les grosses fourmis
16. De dente tyranno belve Indiae La Dent du Tyran, bête de l’Inde
17. De hippotamis Les hippopotames
18. De leopardis Les léopards
19. De caeruleis canibus Les chiens azur
20. De nocturnis prodigiis Les merveilles nocturnes
21. De belvis Nili fluminis Les bêtes du Nil
22. De belva quae habuit bina capita La bête à deux têtes
23. De bestia venenosa La bête venimeuse
24. De autolope L’autolope
25. De corcodrillis Les crocodiles
26. De ballaena La baleine
27. De belvis quae sunt in Gange Les bêtes du Gange
28. De bipedibus equis Les chevaux bipèdes
29. De muribus vulpium statura Des souris aussi grosses que des renards
30. De omni genere bestiarum Des bêtes de toutes sortes
31. De caelesticibus Les célestes
32. De belvis Tyrrheni maris Les bêtes de la mer Tyrrhénienne
33. De tauris ignem flantibus Les taureaux cracheurs de feu
34. De belvis Indiae quae duplices habent caudas Les bêtes de l’Inde qui ont une double queue
Finiunt capitula belvarum Les chapitres des bêtes se terminent

Liste des chapitres du livre III

1. De Lernaeo angue Le serpent de Lerne
2. De seroentibus Assyriorum Le serpent d’Assyrie
3. De Hydra L’Hydre
4. De serpentibus staribus Les serpents stares
5. De angue mirae magnitudinis Le serpent d’une taille étonnante
6. De serpentibus cum quibus nascitur piper album Les serpents d’où naît le poivre blanc
7. De serpentibus qui habent bina cristata capita Serpents à deux têtes couronnées
8. De serpente in Sicilia Le serpent de Sicile
9. De serpente cuius corium CXX pedes longitudinis habere perhibetur Le serpent dont la peau mesurait cent vingt pieds de long
10. De geminibus serpentibus in Troiae excidio Les Serpents Jumeaux dans la Destruction de Troie
11. De serpentibus in valle Iordia Les serpents de la vallée de Iorda
12. De serpente setoso Le serpent poilu
13. De atra Styge Le Styx noir
14-De salamandra La salamandre
15. De cerastis Le ceraste
16. De chelydris Des chélydres
17. De colubro La couleuvre
18. De vipera La vipère
19. De serpentibus atrocissimi generis Des serpents de l’espèce la plus atroce
20. De anguibus ab Hercule elisis Les serpents étranglés par Hercule
21. De hydris Des hydres
22. De aspide De l’aspide
23. De anguibus Cleopatrae Les Serpents de Cléopâtre
24. De serpentibus apud Inferos Les serpents des Enfers
Finiunt capitula serpentium Les chapitres des serpents se terminent

Sources

Éditions scientifiques

  • Liber monstrorum de diversis generibus, éd. Corrado Bolognea Milan, Bompiani 1977.
  • Liber monstrorum (IXe siècle), Introduction, édition critique, traduction, notes et commentaire, éd. F. Porsia, Naples, Liguori Editore, 2012.
  • Liber monstrorum, éd. F. Porsia, Bari, « Dedalo », 1976.
  • Liber Monstrorum: the Monsters and the Scholar; an edition and critical study of the Liber Monstrorum, éd. Douglas R. Butturff, Ph. D. thesis, Illinois, 1968[12].

Bibliographie

  • Suzanne Backx, « Sur la date et l'origine du De monstris, belluis et serpentibus », Société d'Études Latines de Bruxelles, vol. 3, no 1, , p. 61 (lire en ligne)
  • (it) Maurizio Bettini et Luigi Spina, Il mito delle Sirene. Immagini e racconti dalla Grecia a oggi, Turin, Einaudi, coll. « Essais » (no 881), , XII-268 p.
  • (en) Timothy J. Burbery, « Fossil Folklore in the "Liber Monstrorum", "Beowulf", and Medieval Scholarship », Folklore, Taylor & Francis, Ltd. on behalf of Folklore Enterprises, Ltd., vol. 126, no 3, , p. 317-335 (lire en ligne)
  • (es) Ibáñez Chacón Álvaro, « Interpolaciones de origen glosográfico en el Liber monstrorum », Archivum Latinitatis Medii Aevi, vol. 75, , p. 89-105 (lire en ligne Accès libre)
  • A. Colobert, « Le Liber monstrorum et la tératologie médiévale », E. Wolff (dir), Monstres et monstruosités de l’Antiquité à nos jours, L’Harmattan, collection Kubaba, , p. 271-288.
  • Edmond Faral, « La queue de poisson des sirènes », Romania, vol. 74, no 296, , p. 433–506 (DOI 10.3406/roma.1953.3384, lire en ligne, consulté le )
  • Ann Knock, « The "Liber monstrorum": An Unpublished Manuscript and Some Reconsiderations », Scriptorium, no 32, , p. 19-28
  • M. Lapidge, « “Beowulf”, Aldhelm, the “Liber Monstrorum” and Wessex », Studi Medievali, no 23, , p. 151-192
  • (en) Brian McFadden, « Authority and Discourse in The «Liber monstrorum» », Neophilologus, no 89, , p. 473-493
  • (en) A. Orchard, « The Sources and Meaning of the «Liber monstrorum», Todi, 13-16 octobre 1996 », «Monstra» nell’Inferno Dantesco: tradizione e simbologie, actes du XXXIIIe Colloque historique international, Pérouse, Centro italiano di studi sull’Alto Medioevo (CISAM),
  • F. Porsia, « Il significato del “diverso” dall’Antichità al Medioevo », Quaderni Medievali, no 1, , p. 12-44
  • (it) Giovanna Princi Braccini, « Tra folclore germanico e latinità insula\x=req-\ re. Presenze del « Liber monstrorum » e della « Cosmographia » dello Pseudo-Etico nel « Beowulf » e nel cod. Nowell », Studi medievali, vol. III, no XXV, fasc. 2, , p. 681-720
  • Philippe Walter, « Les monstres marins dans le Liber monstrorum, texte latin du VIIIe – IXe siècle », C. Shinoda (éd.), Dieux et monstres marins, Nagoya, Université Nanzan, , p. 50-63
  • (en) L. G. Whitbread, « The Liber Monstrorum and Beowulf », Mediaeval Studies, vol. 36, no 4,
  • (en) Charles Leslie Wrenn, A Study of Old English Literature, Londres, , 252-256 p.

Références

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