Les Sables-d'Olonne (ancienne commune)
ancienne commune française du département de la Vendée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Les Sables-d’Olonne sont une ancienne commune de l'Ouest de la France située dans le département de la Vendée et la région des Pays de la Loire. Elle se situe au cœur de l'arc atlantique, à mi-distance de Nantes et de La Rochelle (environ 100 kilomètres).
Les Sables-d’Olonne | |
Une vue aérienne des Sables-d’Olonne en 2010. | |
Blason. |
Logotype. |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Code postal | 85100 |
Code commune | 85194 |
Démographie | |
Gentilé | Sablais |
Population | 14 233 hab. (2016 ) |
Densité | 1 636 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 29′ 50″ nord, 1° 47′ 00″ ouest |
Altitude | 10 m Min. 0 m Max. 26 m |
Superficie | 8,70 km2 |
Historique | |
Fondation | |
Intégrée à | Les Sables-d'Olonne |
Dissolution | |
Localisation | |
modifier |
Ancienne paroisse du Bas-Poitou, elle devient au cours des XIXe et XXe siècles la principale ville de la Côte de Lumière. Importante station balnéaire, port de pêche, de commerce et de plaisance, la ville possède deux casinos et accueille le Vendée Globe tous les quatre ans.
La commune compte 13 940 habitants au sein d’une agglomération comprenant 43 080 habitants, d’une aire urbaine comptant 49 914 habitants et d’une zone d’emploi de 68 323 habitants selon le découpage de l’Insee en 2010.
Le , elle fusionne avec Château-d’Olonne et Olonne-sur-Mer et devient une commune déléguée de la commune nouvelle des Sables-d’Olonne. La commune déléguée est supprimée par décision du conseil municipal du .
Le territoire municipal des Sables-d’Olonne s’étend sur 870 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 10 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 26 mètres[1],[2].
La commune déléguée des Sables-d'Olonne est bordée à l'est par la commune de Château-d’Olonne et au nord par la commune d'Olonne-sur-Mer. Avec la commune de L'Île-d'Olonne, elles forment le pays des Olonnes[3].
La commune déléguée des Sables-d'Olonne appartient aux Sables-d'Olonne-Agglomération en tant que partie de la commune nouvelle des Sables-d’Olonne[4].
Le tableau ci-dessous indique les moyennes relevées de 1971 à 2020 à la station La Roche-sur-Yon, située à 35 km dans les terres. Le climat des Sables-d'Olonne est plus doux l'hiver, moins pluvieux et plus ensoleillé que celui de La Roche-sur-Yon, avec notamment plus de 2 100 heures d'ensoleillement par an[5].
Le tableau ci-dessous indique les moyennes relevées à la station « La Roche-sur-Yon - Les Ajoncs » depuis 1971.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,4 | 2,5 | 3,5 | 5,1 | 8,8 | 11,3 | 13,5 | 13,1 | 11,1 | 8,5 | 4,8 | 3,2 | 7,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,1 | 9,8 | 12,1 | 14,3 | 18,6 | 22 | 24,7 | 24,8 | 22 | 17,2 | 11,8 | 9,1 | 16,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,9 1985 |
−15,4 1986 |
−10,3 2005 |
−4,1 1996 |
−0,3 1995 |
2,8 2006 |
7,2 1996 |
5,1 1986 |
3 2002 |
−4,5 1997 |
−7,1 1988 |
−9,5 1996 |
|
Record de chaleur (°C) date du record |
15,6 2007 |
20,6 1998 |
24,1 2005 |
28,1 2005 |
30,7 2001 |
38,8 2019 |
36,6 2006 |
38,7 2003 |
33,7 2005 |
28,4 1997 |
19,7 1988 |
18,7 2000 |
|
Ensoleillement (h) | 73 | 99 | 147 | 154 | 196 | 210 | 229 | 231 | 171 | 116 | 75 | 54 | 1 756 |
Précipitations (mm) | 94,4 | 77,4 | 54,1 | 76,4 | 51,1 | 49 | 45,3 | 40 | 85,2 | 102,2 | 110,5 | 98,7 | 884,3 |
Nombre de jours avec précipitations | 12 | 11 | 10 | 10 | 11 | 8 | 7 | 6 | 9 | 12 | 12 | 14 | 122 |
En provenance de Paris par l'A11, via Le Mans, Angers, et par l'A87 via Cholet, La Roche-sur-Yon jusqu'aux Sables ;
En provenance de Bordeaux par l'A10, via Saintes par l'A837, La Rochelle par la D 105 et la D 949 ;
En provenance de Saint-Nazaire via Pornic, Beauvoir-sur-Mer, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Brem-sur-Mer, la Girvière ;
En provenance de Challans via L'Aiguillon-sur-Vie, Vairé et Olonne-sur-Mer.
La commune est desservie par la gare des Sables-d'Olonne qui accueille des trains TER Pays de la Loire quotidiens à destination ou en provenance de Nantes ou La Roche-sur-Yon et des TGV quotidiens à destination ou en provenance de Paris-Montparnasse, via Nantes et La Roche-sur-Yon. Les premiers TGV à arriver aux Sables-d'Olonne étaient tractés par des motrices Diesel le temps que la ligne reliant Nantes aux Sables-d’Olonne via La Roche-sur-Yon soit électrifiée[8]. Les TGV tractés ont ensuite été remplacés par des TER de 2004 à 2008, année où le TGV a été réintroduit grâce à l'électrification de la ligne[9].
Par avion privé à l'aérodrome des Sables-d'Olonne-Talmont ou par aviation de ligne, aéroports de Nantes-Atlantique et de La Rochelle-Île-de-Ré.
La ville des Sables-d'Olonne est tournée vers la mer, ce qui se traduit par la présence de trois ports :
Le port de pêche, huitième de France, avec une criée, pêche artisanale (soles, seiches, morues…) ;
Le port de commerce, la Cabaude ;
Le port de plaisance, Port Olona, accueille de nombreuses manifestations nautiques dont la plus prestigieuse est le Vendée Globe.
Le port des Sables-d'Olonne est doté de plusieurs phares et balises qui jalonnent le chenal d'entrée : le phare de l'Armandèche, le phare de la Potence, le phare des Barges, le phare de la Jetée-Saint-Nicolas (ou Grande-Jetée) et le phare de la Chaume dit aussi de la tour d'Arundel.
Le bassin olonnais accueille de nombreux chantiers dont Alubat, Kirié, Privilège Marine, Océa et Tresco.
Les bateaux de pêche immatriculés aux Sables-d'Olonne ont pour code LS, selon la liste des quartiers maritimes.
Les Sables-d'Olonne disposent au sein des Sables-d'Olonne-Agglomération d'un réseau de transport en commun baptisé Oléane, anciennement Tusco (pour Transports urbains des Sables-d’Olonne, du Château d’Olonne et d’Olonne-sur-Mer)[10], exploitant 9 lignes de mini-bus urbains (3 le dimanche), 13 lignes de bus urbains, ainsi qu'un bac desservant trois débarcadères dans le port[11].
On peut également noter que, par le passé, de 1898 à 1925, la ville bénéficiait des services du tramway des Sables-d'Olonne, un tramway électrique qui circulait sur le remblai et qui, sur une distance de six kilomètres, reliait les casinos à la gare. La mauvaise gestion de la compagnie fondée par le directeur du Grand Casino fera abandonner ce mode de transport[12].
Le nom de la commune est lié à l’île d'Olonne. Le nom est attesté sous les formes Portus Ollone en 1007 et Portus Olonae en 1182[13].
L'histoire des Sables-d'Olonne est liée au monde de la mer depuis la fondation en 1218 du havre d'Olonne par Savary Ier de Mauléon, seigneur de Mauléon, sénéchal de Poitou et prince de Talmont, sur un cordon de sable entre La Chaume et le marais d'Olonne.
Le pays d’Olonne est occupé par l’homme depuis les temps les plus reculés comme en témoignent les nombreux vestiges découverts dans la région.
La mer recouvrait à l’époque une grande partie de la contrée : Ol-ona, hauteur au-dessus de l’eau, serait peut-être d’origine celtique et aurait donné son nom à quatre des six communes qui composent la région. À cette époque, c’est Olonne qui règne en maître. Sous l’Empire romain, Olonne devient un carrefour important grâce à son petit port du Havre d’Olonne, situé au fond d’une baie bien abritée par la longue île Vertime (l'actuelle côte sauvage et forêt d’Olonne). La création des marais salants et des vignobles à l’Île d’Olonne daterait de cette époque et fera la richesse de cette région pendant 2 000 ans[14].
Du Ve au IXe siècle, le pays est ravagé par de nombreuses invasions, les Normands étant présents jusqu’au Xe siècle. Puis, par le mariage d’Aliénor d’Aquitaine et Henri II Plantagenêt, la région passe pendant plus de cinquante ans sous domination anglaise. Richard Cœur de Lion, leur fils, fait de Talmont sa résidence privilégiée, et des terres d’Orbestier son terrain de chasse favori. C’est au Moyen Âge, sous l’impulsion des seigneurs d’Olonne, que le pays connaît un véritable essor économique. Il s’ensuivra l’émergence d’un fabuleux patrimoine religieux[14].
À la fin du Moyen Âge, les échanges maritimes se développent et le pays d’Olonne florissant exporte vers le nord de l’Europe son sel et son vin, les bourgades environnantes (Château-d'Olonne, Vairé, Ste Foy) se consacrent à une activité plus agricole, terres de seigneuries[14].
Le XIIIe siècle verra sortir de l’ombre, ou plutôt du sable, une petite sœur cadette : les Sables-d’Olonne. En effet, pour remplacer le port de Talmont qui s’envase, le prince Savary de Mauléon décide de développer le havre d’Olonne. Il accorde au quartier de La Chaume en 1218 des terres et des droits pour y installer un ensemble urbain[14].
Louis XI, en 1472, sépare Les Sables-d’Olonne de la ville d’Olonne pour en faire le port principal du pays. En effet, d'après un conseil de Philippe de Commynes, le roi ordonne la fortification de la ville de sorte que son port s'accroisse, le , en dépensant 5 000 livres tournois pour cinq ans[15],[16]. La paroisse des Sables-d’Olonne naît au XVIIe siècle, la construction d’une église est décidée. Les guerres de Religion freinent l’expansion de la ville. Les Sablais, fidèles au catholicisme, affrontent les Chaumois, convertis au protestantisme[14].
Le XVIIe siècle marque l’apogée de la ville des Sables-d’Olonne, devenu premier port morutier du royaume. Plus de cent bateaux arment pour la pêche à la morue sur les bancs de Terre Neuve[14]. Puis un long déclin s’amorce au XVIIIe siècle, qui ne disparaîtra qu’avec le développement de la pêche et du tourisme à la fin du XIXe siècle.
Pendant la Révolution, la région est restée républicaine avec pas moins de six prisons aux Sables-d’Olonne, une guillotine et un tribunal révolutionnaire. Sous l’Empire, la ville doit faire face au blocus continental instauré par Napoléon Ier, ainsi qu’à la menace des vaisseaux de guerre anglais[14].
Dès 1845, le port se modernise. La pêche à la sardine et au thon assure l’essor des conserveries (appelées confiseries). Les chantiers de construction navale, sur les quais de la Cabaude, fabriquent des dundees et autres sardiniers.
Quant au tourisme, si les premières réglementations de bains remontent à 1816, il faut attendre 1825 pour voir apparaître les premiers établissements de bains et les bathing machine (en) importées sur le modèle anglais par le négociant Pître Raguet[17],[18]. Les Sables-d’Olonne deviennent une station mondaine fréquentée par l’aristocratie et l’élite artistique et se dote alors de son premier casino : le casino des Bains de Mer (actuel casino des Atlantes). C’est la Belle Époque sablaise[14].
L’arrivée du chemin de fer en 1866 dynamise le tourisme avec « les trains de plaisir » reliant Paris à la « plus belle plage d’Europe ». La grande vogue des bains de mer est née.
Début 1881, la ville est endeuillée par une tempête où périssent cinquante-deux marins-pêcheurs[19].
Un deuxième casino apparaît en 1898, le casino des Pins, et en 1900 on compte plus de 35 hôtels à proximité du Remblai[14].
En 1472, Louis XI sépare les Sables-d'Olonne de la ville d'Olonne.
En 1630, François L'Olonnais (Jean David Nau) nait dans Les Sable D'Olonne.
Au XVIIe siècle, le port des Sables-d'Olonne est le premier port morutier de France et compte près de 14 000 habitants[réf. nécessaire].
En 1754, La Chaume est rattachée aux Sables-d'Olonne (arrêt royal du ).
Pendant la Révolution française, la ville est acquise à la République. Elle est assiégée à plusieurs reprises pendant la guerre de Vendée et résiste grâce au ravitaillement par la mer.
Le , bataille des Sables-d'Olonne entre les Français et les Anglais.
En 1816, premier arrêté municipal réglementant les bains sur la plage.
En 1825, les premiers établissements de bains apparaissent, la ville devient une station balnéaire.
Le , le chemin de fer arrive aux Sables en provenance de La Roche-sur-Yon, Bressuire, Saumur, Tours, ligne qui reliera la ville à Paris en train express jusqu'en 1971.
En 1925, la ligne de chemin de fer à voie métrique Bourgneuf - Saint-Gilles-Croix-de-Vie est prolongée jusqu'aux Sables-d'Olonne deux ans après son inauguration.
Du à 8 h 30 au , la ville est occupée par l'armée allemande[20].
Dans la nuit du 27 au , l'armée allemande d'occupation évacue la ville, laissant des installations portuaires détruites et des plages minées.
Blasonnement :
D’azur au vaisseau équipé et habillé d’argent voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe, surmonté de la Vierge aussi d’argent, les bras croisés sur la poitrine et au voile mouvant à senestre, posée sur une nuée du même, accostée de deux chérubins aux ailes déployées d’argent cantonnés l’un en barre à dextre, l’autre en bande à senestre.
Commentaires : Les armes de la ville et la devise « Advocata nostra, ora pro nobis » (« Notre avocate, priez pour nous ») remontent à la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Sous la Révolution, on a supprimé ce qui rappelait l’idée religieuse, mais on revint plus tard aux anciennes armoiries. |
La devise des Sables-d'Olonne : « Advocata Nostra Ora Pro Nobis. » « Ô notre médiatrice, intercède pour nous. »
En 1988, le graphiste Patrick Riegert conçoit un premier logotype pour la commune. Celui-ci est amélioré en 2003 par la direction de la Communication de la mairie, l’office de tourisme et l’Agence Bertaud[21],[22].
Le , une série harmonisée de nouvelles identités visuelles est présentée par SEV Communication notamment pour la future commune nouvelle et la communauté d’agglomération créée en [23].
Le , elle constitue une commune nouvelle avec Château-d'Olonne et Olonne-sur-Mer[24]. Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire des Sables-d'Olonne sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Tendance politique | - | Début de mandat | Fin de mandat |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Municipales | Les Sables-d'Olonne | Maire des Sables-d'Olonne | Didier Gallot | DVD | mars 2014 | janvier 2019 | |
Départementales | Canton des Sables-d'Olonne | Conseillers départementaux | Gérard Faugeron et Florence Pineau | LR | 2015 | 2021 | |
Législatives | Troisième circonscription de la Vendée | Député | Stéphane Buchou | LREM | |||
Régionales | Pays de la Loire | Présidente du conseil régional | Christelle Morançais | LR | 2021 | ||
Présidentielle | France | Président de la République | Emmanuel Macron | LREM |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mai 1945 | octobre 1947 | Odette Roux | PCF | Institutrice |
octobre 1947 | février 1960 (démission) |
Charles Rousseau | CNI | Industriel Député de la Vendée (1945 → 1958) Conseiller général du canton des Sables-d'Olonne (1949 → 1961) |
février 1960 | mars 1965 | Michel Laurent | CD | Avocat Conseiller général du canton des Sables-d'Olonne (1961 → 1967) |
mars 1965 | mars 1971 | Pierre Mauger | UDR puis RPR | Administrateur de sociétés Député de la 3e circonscription de la Vendée (1967 → 1986) Conseiller général du canton des Sables-d'Olonne (1967 → 1993) |
mars 1971 | 1979 (décès) |
Albert Prouteau | Ingénieur des travaux publics | |
janvier 1980[25] | 4 avril 2014 | Louis Guédon | RPR puis UMP | Pharmacien-biologiste Député de la 3e circonscription de la Vendée (1993 → 2012) Conseiller général du canton des Sables-d'Olonne (1992 → 2004) Président de la communauté de communes des Olonnes (2008 → 2014) Membre du Conseil national du littoral (2006) Président de la fédération UMP de la Vendée (jusqu'au 21 décembre 2012) Réélu en 1983, 1989, 1995, 2001 et 2008[26] |
4 avril 2014[27] | 31 décembre 2018 | Didier Gallot[28] | DVD | Magistrat honoraire, fondateur du Festival Simenon |
Le , le conseil municipal de la commune nouvelle des Sables-d’Olonne supprime la commune déléguée[31],[32].
En été, la population double de par la présence des estivants[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[34],[Note 1].
En 2016, la commune comptait 14 233 habitants[Note 2], en évolution de −2,53 % par rapport à 2010 (Vendée : +5,33 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (49,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (56,3 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,0 | 3,0 | |
16,9 | 24,4 | |
24,7 | 27,5 | |
19,8 | 18,0 | |
13,2 | 10,8 | |
13,7 | 8,3 | |
10,6 | 8,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,2 | |
7,3 | 10,6 | |
14,9 | 15,7 | |
20,9 | 20,2 | |
20,4 | 19,3 | |
17,3 | 15,5 | |
18,9 | 17,4 |
Grâce à ses plages et à ses ports, la ville exploite depuis le XIXe siècle un fort potentiel touristique qui engendre une activité marquée par une forte saisonnalité. En 1900, on comptait 35 hôtels à proximité du remblai et les particuliers ont vite vu l'intérêt de louer tout ou partie de leurs maisons en été. Aujourd'hui, la capacité hôtelière reste importante et il y a deux campings en activité malgré un territoire communal exigu. Les locations en meublés sont également très répandues.
Sur le territoire de la commune, on trouve trois supermarchés (dont un à la Chaume), trois marchés couverts (dont un à la Chaume) et de nombreux magasins spécialisés. Les principales zones commerciales sont le Centre (entre le cours Dupont et le quartier du Passage), le Remblai et le quartier Arago. Les communes limitrophes exercent une forte attraction commerciale grâce à leurs centres commerciaux constitués autour d'hypermarchés.
Grâce au tourisme et à la présence d'une population importante même hors saison, la ville dispose de nombreux restaurants et bars ouverts toute l'année, principalement sur le Remblai, le port de pêche et à la Chaume.
Le port de plaisance, Port Olona, accueille de nombreuses manifestations nautiques dont la plus prestigieuse est le Vendée Globe.
Les bateaux de pêche immatriculés aux Sables-d'Olonne ont pour code LS, selon la liste des quartiers maritimes.
En 1999, pour faire face à l'érosion du rivage, la municipalité, pionnière en France, a fait appel à Ecoplage, une société sise en Loire-Atlantique, qui installe des drains afin que les vagues des marées n'emportent plus le sable au large[39]. Le procédé permet aussi de récupérer l'eau filtrée pour une piscine. Plusieurs stations balnéaires dont Sainte-Maxime (Var) ont adopté ce système. Le coût est de 1 500 à 3 000 euros le mètre installé et 15 000 euros d'entretien par an pour la ville.
Presse :
Télévision locale
Les Sables-d'Olonne sont la seule station balnéaire française de la côte Atlantique à posséder deux casinos : « Les Pins », dans le quartier de la Rudelière, aménagé dans le style Louisiane ; il propose des soirées avec groupes musicaux et dispose d'un minigolf ; et « Les Atlantes », situé dans le Palais des Congrès, sur le Remblai.
Depuis 1993, la ville est animée au printemps et en été par le festival « La Déferlante ». Diverses manifestations culturelles gratuites sont organisées par l'association éponyme dans neuf stations balnéaires de la région Pays de la Loire : Saint-Brevin-les-Pins, Pornic, Barbâtre, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Sables-d'Olonne et La Tranche-sur-Mer (du nord au sud)[50].
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