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parti politique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Républicains calédoniens est un parti politique fondé le . Il trouve son origine dans un groupe politique formé le au Congrès de la Nouvelle-Calédonie, puis par la formation d'une coalition non-indépendantiste néo-calédonienne.
Les Républicains calédoniens | |
Présentation | |
---|---|
Présidente | Sonia Backès |
Fondation | |
Scission de | Les Républicains de Nouvelle-Calédonie Le Rassemblement |
Fusion de | Rassemblement pour la Calédonie Mouvement de la diversité L'Avenir ensemble Mouvement républicain calédonien |
Siège | 5, rue Lamartine, Orphelinat 98 800 Nouméa |
Présidente d'honneur | Isabelle Lafleur |
Vice-présidents | Valérie Laroque-Daly Alésio Saliga |
Secrétaires généraux | Philippe Blaise Willy Gatuhau |
Positionnement | Centre droit à droite anti-indépendantiste |
Idéologie | Autonomisme Républicanisme français Libéralisme politique Libéralisme économique Progressisme[réf. nécessaire] |
Coalisé dans | L'Avenir en confiance (2019-2022) Les Loyalistes (depuis 2020) Union loyaliste (2022) Ensemble ! (depuis 2022) |
Affiliation nationale | Renaissance (2022- ) |
Couleurs | bleu |
Site web | republicainscaledoniens.nc |
Présidents de groupe | |
Congrès | Françoise Suvé (Les Loyalistes) |
Représentation | |
Congrès | 8 / 54 |
Province Sud | 9 / 40 |
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Le congrès fondateur du parti s'est tenu le à l'hôtel Nouvata à Nouméa.
Il est né d'une recomposition politique ayant eu lieu durant la campagne des élections législatives des 11 et en Nouvelle-Calédonie. En effet, l'ancienne fédération des Républicains de Nouvelle-Calédonie (formée autour du Rassemblement en 2015) éclate avec plusieurs candidatures concurrentes pour le premier tour dans les deux circonscriptions et le changement d'alliance du Rassemblement qui s'associe à Calédonie ensemble, le MPC et Tous Calédoniens dans une Plateforme commune pour le second tour ainsi que pour, par la suite, faire front commun dans les négociations avec les indépendantistes sur l'avenir institutionnel. Les autres formations non-indépendantistes s'unissent alors derrière Sonia Backès pour former un nouveau groupe au Congrès qui prend le nom de « Les Républicains calédoniens », accusant la Plateforme d'alliance de circonstance pour des partages de postes plutôt que sur un véritable programme et proposant en échange une « union sacrée » qui serait plus équilibrée[1].
Les Républicains calédoniens est situé à la droite de l'échiquier politique néo-calédonien[2],[3].
Il fait partie de la famille des « loyalistes » ou « anti-indépendantistes », présentant « le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République française » comme son « objet principal » dans ses statuts[4]. Il se montre autonomiste concernant l'archipel (se déclarant « pour une affirmation de la Personnalité calédonienne au sein de la France » dans sa charte). Mais il s'oppose fermement à toutes les revendications indépendantistes concernant la sortie de l'accord de Nouméa en s'affirmant contre les transferts de compétences envisagés dans l'article 27 de la loi organique de 1999 (à savoir de l'organisation administrative locale, de l'enseignement supérieur et de la communication audiovisuelle), pour la réouverture du corps électoral, pour la révision de la clé de répartition des dotations entre les trois provinces, pour « la recherche de signes identitaires afin qu’ils représentent l’ensemble des communautés présentes en Nouvelle-Calédonie et qu’ils rassemblent les Calédoniens » (tout particulièrement en ce qui concerne le drapeau, plusieurs des personnalités du parti, dont surtout Philippe Blaise, ayant participé au Collectif pour un drapeau commun) et pour le maintien du nom de « Nouvelle-Calédonie » (sans ajout ou substitution avec le nom revendiqué par les nationalistes kanak de Kanaky)[5]. Enfin, il s'oppose à l'organisation des référendums prévus par l'accord de Nouméa, jugés « binaires », et propose à la place un « droit permanent à l'autodétermination » d'initiative citoyenne (déclenchés à la demande d'au moins la moitié des électeurs néo-calédoniens, avec un délai « de 25 ans entre chaque consultation » au minimum, selon le modèle québécois)[3].
Concernant les questions sociales et économiques, LRC se présente comme un parti libéral. En effet, comme le disent ses statuts, il indique placer « les libertés au centre de son projet de société », surtout les droits individuels. Ainsi, il cite tout particulièrement la liberté de conscience (défendant la laïcité selon le modèle français), la liberté d'expression, la liberté de circulation ainsi que celles défendues par le libéralisme économique (d'entreprendre, du commerce et de l'industrie, du consommateur et de la propriété privée)[5]. La plupart des dirigeants du mouvement, à commencer par Sonia Backès, Philippe Blaise, Grégoire Bernut ou Christopher Gygès étaient déjà présentés depuis longtemps comme les principaux représentants d'une ligne économiquement libérale au sein de la classe politique néo-calédonienne[6].
Le groupe formé le est présidé par Sonia Backès et vice-présidé par Philippe Blaise et Grégoire Bernut, ce dernier ayant de plus été le candidat du groupe à la présidence du Congrès le lendemain (candidature retirée dès le second tour pour soutenir la réélection du président sortant Thierry Santa de la Plateforme et du Rassemblement). Il comprend six membres à l'origine puis sept à partir du , tous issus de l'Assemblée de la Province Sud :
Les Républicains calédoniens obtiennent huit sièges au Congrès lors des élections provinciales du . Ils sont tous élus sur la liste L'Avenir en confiance menée par Sonia Backès en Province Sud et font partie du groupe du même nom, le plus important de cette assemblée (18 membres sur 54) et présidé par Virginie Ruffenach du Rassemblement-LR. Après l'entrée en fonction du 16e gouvernement le puis du 17e gouvernement le , leur nombre est porté à neuf, pour redescendre à huit après la dissidence de Guy-Olivier Cuénot pour le Rassemblement national le [8] (sont indiqués en gras les noms des conseillers réélus en 2019) :
Huit conseillers provinciaux du Sud sont liés aux Républicains calédoniens à partir de , dont les six puis sept membres du groupe au Congrès cités ci-dessus auxquels s'ajoutent deux, puis une personnalité à partir du , uniquement membres de l'Assemblée provinciale :
Après les élections provinciales de 2019, dix membres des Républicains calédoniens sont élus sur la liste de L'Avenir en confiance en Province Sud, réduits à neuf après le départ de Guy-Olivier Cuénot en . Y figurent depuis le début de cette mandature les neuf puis huit élus cités ci-dessus comme étant également membres du Congrès, ainsi que, à l'origine et jusqu'à son élection dans le gouvernement local le , Christopher Gygès. Depuis cette dernière date, une seule élue est uniquement membre de l'Assemblée provinciale :
Lors de l'élection du 15e gouvernement issu du statut de l'accord de Nouméa le , le groupe Les Républicains calédoniens au Congrès présente une liste du même nom menée par Christopher Gygès, jusque-là chef du cabinet de Sonia Backès dans ses différentes fonctions de membre de l'exécutif ou de présidente de groupe. Totalisant les six voix de la formation, cette liste gagne ainsi un siège de membre du gouvernement pour Christopher Gygès. Cet exécutif n'entre officiellement en fonction que le avec l'élection de Philippe Germain (Calédonie ensemble) à la présidence et de Jean-Louis d'Anglebermes (FLNKS-UC) à la vice-présidence (Christopher Gygès est le seul à ne pas voter pour eux mais à voter blanc). Le , Christopher Gygès obtient le contrôle et l'animation des secteurs de la Protection sociale, de la Famille, de la Solidarité, du Handicap et de la Protection judiciaire de l'enfance et de la jeunesse.
Harold Martin (Païta) est le seul parmi les 33 maires de Nouvelle-Calédonie qui participe à la fondation des Républicains calédoniens. Il entraîne avec lui une grande partie de sa majorité municipale de 25 conseillers sur 33, dont son 1er adjoint Willy Gatuhau, par ailleurs président du Syndicat intercommunal du Grand Nouméa (SIGN) depuis 2015. Harold Martin démissionne de son mandat municipal le et est remplacé par son adjoint Willy Gatuhau, également membre des Républicains calédoniens.
Au conseil municipal de Nouméa, quatre puis la totalité des cinq membres du groupe « Les Républicains » ont rejoint le nouveau parti (Sonia Backès, Jean-Claude Briault, Isabelle Lafleur et la championne olympique Félicia Ballanger, rejoints en 2018 par le nouveau conseiller municipal Hnadriane Hnadriane, ces trois derniers étant auparavant des militants du RPC), mais aussi le non-inscrit Philippe Blaise (qui a quitté le groupe de l'UCF en ) ainsi que trois membres du groupe de la liste « Avec nous, ça va changer » (la 7e adjointe Françoise Suvé, le 10e adjoint Marc Zeisel et la conseillère Valérie Laroque-Daly) soutenant le maire de Nouméa Sonia Lagarde (en conflit plus ou moins ouvert avec son parti, Calédonie ensemble, qui a créé un groupe dissident en ).
Un autre conseiller municipal, et ancienne figure de premier plan de la vie politique néo-calédonienne, ayant adhéré aux Républicains calédoniens est l'unique élu non-indépendantiste d'Ouvéa, Simon Loueckhote (signataire de l'accord de Nouméa, ancien sénateur RPR puis UMP de la Nouvelle-Calédonie de 1992 à 2011, ancien président du Congrès de 1989 à 1995 et de 1998 à 2004, président fondateur du LMD de 2008 à 2017 et de « L'autre voix(e) » de 2013 à 2017, ancien président du RPC de 2006 à 2008, dissident du Rassemblement en 2006, conseiller municipal d'Ouvéa de 1983 à 2008 et depuis 2014, ancien conseiller régional puis provincial des îles Loyauté de 1985 à 2009 puis du Sud de 2009 à 2014 et membre du Congrès de 1985 à 2014).
D'autres personnalités historiques de la vie politique néo-calédonienne, mais qui n'ont plus de mandats électifs provinciaux ou au Congrès depuis 2014, soutiennent également Les Républicains calédoniens :
La direction est approuvée lors du Congrès fondateur de l'hôtel Nouvata à Nouméa le [9] :
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