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film de Sofia Coppola, sorti en 2017 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Proies (The Beguiled) est un film américain écrit et réalisé par Sofia Coppola, sorti en 2017.
Titre original | The Beguiled |
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Réalisation | Sofia Coppola |
Scénario | Sofia Coppola |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | American Zoetrope |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Drame, Thriller |
Durée | 93 minutes |
Sortie | 2017 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Il s'agit de la seconde adaptation du roman Les Proies (The Beguiled) de Thomas P. Cullinan, après Les Proies de Don Siegel en 1971.
Le film a remporté en 2017 le prix de la mise en scène, au Festival de Cannes[1].
En Virginie en 1864, alors que la guerre de Sécession fait rage, le pensionnat pour jeunes filles tenu par Martha Farnsworth demeure totalement en dehors des conflits. Mais un jour, le pensionnat recueille un soldat, gravement blessé.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
En France, l'accueil critique est moyen : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3/5[2].
Pour Thomas Sotinel du Monde, « ce que met en scène Les Proies n'est pas l’effet de cette profusion de regards sur le personnage masculin, qui reste quasiment secondaire, malgré son monopole (on ne verra pas d’autre homme) et son temps de présence à l'écran. Ce sont plutôt les tourments, les extases, les calculs et les aspirations qui saisissent les occupantes de la grande bâtisse hellénisante servant de décor à ce film dont le charme trouble reste discret, presque ténu, au risque de ne pas mettre en évidence la subtilité et la vigueur du propos de Sofia Coppola[3] ».
Pour Louis Guichard de Télérama : « Au-delà d’un scénario quasi identique, deux grandes différences rendent les films complémentaires, presque symétriques. D’abord, Don Siegel s’identifie constamment à l’homme qui regarde les femmes, tandis que Sofia Coppola endosse le point de vue des femmes sur l’homme. Ensuite, le rayonnement d’Eastwood, la supériorité solaire qui émane de lui en font un manipulateur absolu, tandis que Colin Farrell, le soldat de la nouvelle mouture, moins magnétique, plus émouvant, semble taraudé par le doute et dégage une vulnérabilité de simple mortel[4]. »
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