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film de Federico Fellini, sorti en 1957 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Nuits de Cabiria (titre original : Le notti di Cabiria) est un film franco-italien réalisé par Federico Fellini et sorti en 1957.
Titre original | Le notti di Cabiria |
---|---|
Réalisation | Federico Fellini |
Scénario |
Federico Fellini Ennio Flaiano Tullio Pinelli |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Dino De Laurentiis Cinematografica Les Films Marceau |
Pays de production |
France Italie |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 110 min |
Sortie | 1957 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Considéré comme l'une des meilleures collaborations entre Fellini et son épouse Giulietta Masina, le film remporte, entre autres prix, l'Oscar du meilleur film international en 1958.
À Rome, Cabiria, une prostituée un peu simplette, échappe à la noyade après avoir été dépouillée par celui qu’elle croyait être son grand amour. Mais elle continue à porter un regard émerveillé sur la vie. Ainsi, après avoir passé une nuit enchanteresse (bien qu’elle l’ait terminée cloîtrée dans la salle de bain) chez le célèbre acteur Alberto Lazzari, elle fait la connaissance du gentil et timide Oscar. C’est de nouveau le grand amour jusqu’au soir où Oscar s’enfuit avec toutes ses économies. Au petit matin, après avoir voulu mourir, Cabiria reprend espoir au son de l’aubade que de jeunes musiciens donnent au nouveau jour.
Les informations sur le tournage proviennent de Ciné-Ressources[1].
« Les Nuits de Cabiria reprend, résume, affine et parachève le message moral ou spirituel contenu dans les trois films précédents, mais cette fois-ci l’intelligence de la construction est diabolique, la conscience de l’efficacité de chaque détail, absolue. »
— André Bazin, France Observateur, 16 mai 1957.
« Certes la mise en scène de Fellini est, de bout en bout, magistrale, certes son film est sans faille si ce n’est l’inadéquation de l’excellent François Périer avec les coordonnées sociologiques de son personnage… certes, certes, mais Fellini crève-t-il vraiment le plafond ou nous fait-il habilement croire qu’il le crève ? Les Nuits de Cabiria sont-elles à l’image de ces peintures naïves et populaires que justement Fellini apprécie tellement, ou d’une authentique peinture de maître, consciente, lucide, organisée ? Ex-voto pour chapelle de pécheurs (ou de pécheresses) ou fresque miraculeuse de Bellini ? Voilà la question. »
— Jacques Doniol-Valcroze, France Observateur, 24 octobre 1957.
« Je voudrais me tromper. Je voudrais pouvoir placer Les Nuits de Cabiria sur le même plan que La strada, Les Vitelloni et Les Feux du music-hall. […] Si je ne le puis pas c’est, je pense, parce que les deux morceaux de grand cinéma, de profonde humanité [le sauvetage de Cabiria et sa rencontre avec des jeunes gens heureux], ces deux scènes remarquables servent de support à une suite d’aventures de Cabiria, dont les unes donnent des gages à la facilité du boulevard, les autres à ce que j’appellerais l’empirisme chrétien. […] Les Nuits de Cabiria : au total, un hybride. Un Fellini avec des impuretés, mais bien sûr, un film à ne pas manquer. »
— Simone Dubreuilh, Libération, 24 octobre 1957.
« Un film merveilleux, un film qui renferme quelques scènes absolument inoubliables. Une fois encore sur un thème usé, rebattu, conventionnel au possible, Fellini a construit une œuvre qui ne ressemble à aucune autre. […] L’univers fellinien est proche de l’univers chaplinesque. On y retrouve la même mélancolie qui n’est pas désespoir, la même cruauté qui n’est pas amertume, et cette même confiance obstinée en le cœur des hommes qui est tout autre chose que l’optimisme béat. »
— Jean de Baroncelli, Le Monde, 13 mai 1957.
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