Les Farges

commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Les Farges est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Faits en bref Administration, Pays ...
Les Farges
Les Farges
La chapelle dans le bourg des Farges.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de l'Homme
Maire
Mandat
Sylvie Colombel
2020-2026
Code postal 24290
Code commune 24175
Démographie
Population
municipale
308 hab. (2022 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 06′ 58″ nord, 1° 11′ 15″ est
Altitude Min. 71 m
Max. 267 m
Superficie 8,14 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Homme
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web https://les-farges-en-perigord-noir.fr/
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    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Généralités

    Dans l'est du département de la Dordogne et bordée par la Vézère, la commune des Farges est située en limite du Périgord central et du Périgord noir. Elle offre un point de vue remarquable sur la vallée de la Vézère qu'elle domine de son flanc sud.

    À proximité de la route départementale (RD) 46, le bourg des Farges est situé, en distances orthodromiques, six kilomètres au nord-nord-est de Montignac-Lascaux, et neuf kilomètres à l'ouest de Terrasson-Lavilledieu.

    Au sud, la RD 704 est la principale voie de communication de la commune.

    Communes limitrophes

    Les Farges est limitrophe de quatre autres communes. Au nord, le territoire de Peyrignac est distant d'environ 500 mètres et au sud-ouest, celui d'Auriac-du-Périgord est éloigné d'environ 580 mètres.

    Géologie et relief

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Les Farges est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée h5, est la formation du Lardin et équivalent, composée de grès gris houillers, silts, pélites et conglomérats (Stéphanien). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 784 - Terrasson » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

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    Carte géologique des Farges.
    Davantage d’informations Ère, Période ...
    Ère Période Époque Formations géologiques
    Cénozoïque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    Holocène
    CFvs  :Formations superficielles : colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
    Eg  :Formations superficielles : grèze, colluvions fluvio-glaciaires calcaires cimentées
    Fy3-z  :Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
    Pléistocène
    Fy  :terrasses sous-flandriennes indifférenciées : sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
    Fxb2  :Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) : séquence 2 (Saalien - '-Riss'-)
    Néogène
    (2.58 - 23.03)
     non présent
    Paléogène
    (23.03 - 66.0)
    Oligocène
    g1a  :Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
    Éocène  non présent
    Paléocène  non présent
    Mésozoïque
    (66.0 - 252.17)
    Crétacé
    (66.0 - ≃145.0)
    Supérieur
    c3b-c  :Coniacien moy. à sup. : calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies)
    c3a  :Coniacien inf. : marnes et calcaires argileux grisâtres, calcaires marneux et glauconieux à rhynchonelles, calcaires fins à silex noirs (formation de la Rouquette)
    c2c  :Turonien moyen à supérieur : calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
    c2b  :Turonien inf. à moy. : calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites
    c2a  :Turonien inf. : Calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux
    c1  :Cénomanien indifférencié : Argiles et marnes vertes gypsifères et pyriteuses à niveaux de lignites, sables fins à grossiers, calcaires gréseux à préalvéolines
    inférieur non présent.
    Jurassique
    (≃145.0 - 201.4)
    Supérieur  non présent
    Moyen
    j4  :Callovien : alternance de calcaires plus ou moins crayeux à pelletoïdes, oncolithes et trocholines et de calcaires oolithiques, bioclastiques et granulaires. Vers le sud, les bancs oolithiques sont plus massifs (formations de Rocamadour-Cabrerets et Saint-Géry)
    j3-4  :Bathonien sup. à Callovien : calcaire cryptocristallin, localement crayeux, plus rarement oolithique et algaire, parfois en alternance avec des calcaires graveleux et bioclastiques, évoluant vers des faciès calcaires à polypiers et trocholines (nord)
    j3b  :Bathonien moy. : calcaire oolithique blanc bioclastique avec parfois un calcaire fin à bancs marneux au sommet
    j2-3(Bz)  :Bajocien moy. à Bathonien inf. - Formation de Beauzens : calcaires micritiques et sublithographiques à oncolithes et stromatolithes en alternance avec des niveaux de marnes noires en bancs réguliers (vers l'est)
    Jurassique inférieur  non présent
    Trias
    (201.4 - 251.902)
    t  :Trias indifférencié : grès grossiers à la base, psammites rouges micacées, sables blanc, parfois bariolés, kaoliniques à galets, puis sables fins à filets argileux verdâtres et sables grossiers au sommet
    Paléozoïque
    (252.17 - 538.8)
    Permien
    (251.902 - 298.9)
    r1a  :Grès de Grand Roche ou grès rouges inférieurs : grès rouges, parfois bariolés, parfois blanchâtre et plus ou moins conglomératiques (Autunien inf.)
    Carbonifère
    (298.9 - 358.9)
    Pennsylvanien
    h5  :Formation du Lardin et équivalent : grès gris houillers, silts, pélites et conglomérats (Stéphanien)
    Mississippien  non présent
    Dévonien
    (358.9 - 419.2)
     non présent
    Silurien
    (419.2 - 443.8)
     non présent
    Ordovicien
    (443.8 - 485.4)
     non présent
    Cambrien
    (485.4 - 538.8)
     non présent
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    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 71 m et 267 m[5],[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 8,14 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,97 km2[3].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique

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    Réseaux hydrographique et routier des Farges.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par un unique cours d'eau : la Vézère[14],[Carte 1].

    La Vézère, d'une longueur totale de 211,2 km, prend sa source en Corrèze dans la commune de Meymac et se jette dans la Dordogne  dont elle est l'un des principaux affluents  en rive droite, à Limeuil, face à Alles-sur-Dordogne[15],[16]. Elle borde la commune au sud sur 500 mètres.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vézère-Corrèze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[20].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 945 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Thenon à km à vol d'oiseau[22], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Les Farges est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27] et hors attraction des villes[28],[29].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,8 %), forêts (34,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,8 %), prairies (6,3 %), terres arables (1,2 %), zones urbanisées (0,1 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune des Farges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

    Risques naturels

    Les Farges est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[33]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[34],[35].

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    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux des Farges.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[36]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[37]. 5,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[38].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[31].

    Risque technologique

    La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe A[Note 4] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[40].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune des Farges est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].

    Toponymie

    La première mention écrite connue du lieu n'apparaît que tardivement, relevé sur des registres paroissiaux en 1692 village des Farges[42], puis en 1732 sous la forme Les Farges ou Cheylard[43].

    Ce nom correspond au pluriel du nord occitan fardza, dérivé de l'occitan farga, correspondant à un atelier de forgeron[43], une forge[42].

    En occitan, la commune porte le nom de Las Farjas[42],[44].

    Le nom des Farges s'est imposé dans la première moitié du XVIIIe siècle, en remplacement de celui de la paroisse originelle qui était celle du Cheylard dont l'église a été ruinée, ce qui fait que son village a périclité[42].

    Histoire

    Vers le Xe siècle, le village du Cheylard fut fondé en rive droite de la Vézère. Plusieurs siècles plus tard, au XVe siècle, le château du Cheylard fut bâti et devint un véritable poste d'observation sur le château de Sauvebœuf, et le château de la Fleunie, tous deux situés sur l'autre rive.

    Vers le XVIe siècle, les habitants ont changé de lieu d'habitation, délaissant le Cheylard pour le bourg des Farges, situé sur la hauteur.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[45],[46].

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1971 1983 Jean-Maurice Laval PCF Retraité des Papeteries de Condat
    1983  ? Jean-Claude Pélegris    
             
    mars 2001 avril 2014 Annie Drouilhet PS[47] Chargée de mission tourisme
    avril 2014[48]
    (réélue en mai 2020)
    En cours Sylvie Colombel LREM  
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    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, la commune des Farges relève[49] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].

    En 2022, la commune comptait 308 habitants[Note 5], en évolution de −3,14 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2017 2022 - - - - - - -
    319308-------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    183179192288308316323360358
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    345353355359364355301259214
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    223208206174155147147149152
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    151151159180228262314320319
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[53], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 155 personnes, soit 48,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix-sept) a plus que doublé par rapport à 2010 (huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,9 %.

    Établissements

    Au , la commune compte dix-sept établissements[54], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, deux dans l'industrie, deux dans la construction, et un relatif au secteur administratif[55].

    Entreprises

    Dans le secteur agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la SARL Pelegris (transformation et conservation de la viande de volaille) implantée aux Farges se classe en 35e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 2 087 k€[56].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Au Cheylard, restes de l'église Saint-Barthélemy du XIe - XIIe siècle dont il ne subsiste que le clocher[57].

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

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