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acteur et cinéaste américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Leonard Nimoy, né le à Boston et mort le à Los Angeles[1] est un acteur, réalisateur, scénariste, photographe, producteur et chanteur américain.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Leonard Simon Nimoy |
Nationalité | |
Domicile |
Bel Air (à partir de ) |
Formation |
Antioch College (maîtrise ès arts) (- Université Antioch (en) (docteur honoris causa) () Université de Boston (docteur honoris causa) () The English High School (en) Boston College Université de Californie à Los Angeles |
Activités |
Acteur, scénariste, photographe, producteur de cinéma, réalisateur, écrivain, musicien, réalisateur de cinéma, poète, acting instructor |
Période d'activité |
- |
Conjoints | |
Enfants |
Julie Nimoy (en) Adam Nimoy |
Parentèle |
Aaron Bay-Schuck (en) (beau-fils) |
Membre de |
Writers Guild of America, West (en) |
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Arme | |
Conflit | |
Label |
Dot Records (en) |
Genres artistiques |
Western (en), science-fiction, drame |
Site web | |
Distinction | |
Discographie |
Discographie de Leonard Nimoy (en) |
Nimoy est principalement connu pour avoir incarné le personnage du Vulcain M. Spock dans la franchise Star Trek, pendant plus de quarante ans. Il interprète le personnage pour la première fois dans un pilote annulé puis le retrouve dans les séries Star Trek (1966-1969), Star Trek: The Animated Series (1973-1974), les six premiers films Star Trek, plusieurs jeux vidéo, ainsi que pour des apparitions spéciales dans la série Star Trek: The Next Generation (1987-1994) et les deux films Star Trek de J. J. Abrams (Star Trek en 2009 et Star Trek Into Darkness en 2013).
Son affiliation à la franchise Star Trek ne se fait pas uniquement en tant que comédien, étant aussi le réalisateur des films Star Trek 3 : À la recherche de Spock (1984) et Star Trek 4 : Retour sur Terre (1986), ainsi que l'un des scénaristes de ce dernier et du film Star Trek 6 : Terre inconnue (1991).
Il a également incarné le personnage de Paris de la série d'espionnage Mission impossible (1966-1973, saisons 4 et 5) et celui de William Bell dans la série de science-fiction Fringe (2008-2013).
Également chanteur, Leonard Nimoy a sorti cinq albums entre 1967 et 1970.
Leonard Nimoy est issu d'une famille de juifs orthodoxes, de culture yiddish, originaires de Iziaslav en Ukraine[2]. Son père, Max, est barbier et sa mère, Dora, née Spinner, est femme au foyer[2]. Si l'anglais est la langue maternelle du petit Leonard, ce dernier parle aussi le yiddish, notamment avec ses grands-parents[3].
Poussé par son grand-père, il commence sa carrière de comédien dès l'âge de 8 ans. Il étudie le théâtre à l’université de Boston mais abandonne en cours de route[4]. À l'université, il travaille à temps partiel au National Yiddish Book Center (en)[3].
Après des débuts au théâtre et dans des cours d'art dramatique, Leonard Nimoy obtient de petits rôles au cinéma et à la télévision.
En 1953, il s'engage dans l'United States Army Reserve à Fort McPherson (en) en Géorgie, au sein de laquelle il préside des spectacles pour la branche Special Services de l'armée[2]. Il est libéré en [2].
Il joue dans plusieurs séries B comme Zombies of the Stratosphere (en) (1952) et Them! (1954), ainsi que dans plusieurs séries, la majorité du temps dans des petits rôles, dont La Quatrième Dimension (1959-1964), Bonanza (1959-1973), Perry Mason (1957-1968) ou encore Au-delà du réel (1963-1965)[2],[5].
Le marque un tournant dans la carrière de Leonard Nimoy : il entame alors sa participation à la série de science-fiction Star Trek, diffusée sur le réseau NBC, avec le personnage du Vulcain nommé M. Spock[2].
Nimoy incarne le personnage durant trois saisons, jusqu'en 1969 et l'annulation de la série[2]. Après une quinzaine d'année de petits rôles, ce rôle dans cette série lui permet d'obtenir une certaine sécurité ; il explique : « Pour la première fois, j'avais un travail qui durait plus de deux semaines et une loge avec mon nom peint sur la porte et non écrit à la craie »[n 1],[5].
Son histoire avec la franchise Star Trek débute en fait bien avant la diffusion de la série, puisqu'il joue Spock dans le pilote annulé de la série, intitulé The Cage qui est diffusé au début de 1965[6]. À la réalisation du pilote, Roddenberry hésita entre Nimoy et Martin Landau : le premier fut choisi, le second ayant refusé le rôle[7].
Reconnaissable grâce à sa coupe au bol et ses oreilles pointues, son personnage a instantanément été apprécié du public. Cet engouement est parfois nommé « Spokmania »[8].
L'acteur parle de cette soudaine ferveur : « Dans les deux semaines après l'épisode Amok Time, les courriers de mes fans sont passés de quelques centaines de lettres à dix mille lettres par semaine »[n 2],[9].
Nimoy dit avoir basé le salut vulcain de M. Spock sur la lettre Shin, la première lettre du Nom divin Shaddaï, l'un des noms hébreu de Dieu[2].
Peu après l'arrêt de la série Star Trek, Leonard Nimoy joue dans les saisons 4 et 5 de la série Mission impossible, de 1969 à 1971 dans le rôle de Paris, lequel succède à Rollin Hand de l'équipe de Jim Phelps, rôle tenu par Martin Landau.
En 1973, il fait face à Peter Falk dans le sixième épisode de la deuxième saison de la série Columbo (1968-2003)[10]. La même année et jusqu'en 1974, il retrouve le personnage de M. Spock sous une autre forme, en prêtant sa voix à ce dernier dans la série d'animation Star Trek: The Animated Series.
Après ces séries, il retourne au théâtre, présente des émissions de télévision et écrit des livres de poésie.
Nimoy reste proche de la franchise Star Trek, puisqu'il joue dans les six premiers films issus de la série, sortis entre 1979 et 1991, réalise les troisième et les quatrième volets, tout en faisant partie des scénaristes de ce dernier, et du sixième volet[11]. Il reprend également son rôle dans la série Star Trek : La Nouvelle Génération (1987-1994), plus exactement dans les deux parties de l'épisode « Unification », diffusées en novembre 1991. Il prête également sa voix à Spock dans les jeux Star Trek: 25th Anniversary (en) (1992) et Star Trek: Judgment Rites (1993)[12].
De 1977 à 1982, il présente l'émission In Search of (en)[2]. En 1982, il reçoit une nomination à l'Emmy Award du meilleur acteur dans un second rôle pour sa performance dans le téléfilm Une femme nommée Golda (1982)[2].
Il réalise le film Trois Hommes et un bébé en 1987[2].
Il prête sa voix à Mégatron dans le film d'animation La Guerre des robots (1987) et au Dr Jekyll / M. Hyde dans le film Richard au pays des livres magiques (1994)[2]. Il joue son propre rôle dans deux séries d'animation de Matt Groening : d'abord dans Les Simpson (1989) pour les épisodes « Le Monorail » (1993) et « Aux frontières du réel » (1997) puis dans Futurama (1999-2013) pour les épisodes « Spaciopilote 3000 » (1999) et « Là où aucun fan n'est allé » (2002)[13],[14]. Dans cet épisode hommage à Star Trek, apparaissent également les comédiens Walter Koenig, George Takei, Nichelle Nichols et Jonathan Frakes dans leurs propres rôles[14].
En 1991, il incarne un survivant du camp d'Auschwitz, Mel Mermelstein (en), dans le téléfilm Never Forget (en)[2].
En 2001, il prête sa voix au roi Kashekim Nedakhle dans film d'animation « Jules Vernien » intitulé Atlantide, l'empire perdu des studios Disney, le 71e long-métrage d’animation et le 41e « classique d’animation » des studios Disney[2].
En 2005, il est le narrateur du jeu Civilization IV[2].
En 2009, la sortie tant attendue du nouvel opus Star Trek du réalisateur J. J. Abrams marque le retour de Leonard Nimoy dans son rôle original de Spock, mais cette fois venant du futur[15]. Il donne alors la réplique à l'acteur Chris Pine, alias Kirk, tandis que Zachary Quinto interprète le rôle de Spock dans le présent[15].
La même année, il interprète le Dr William Bell dans le dernier épisode de la première saison de la série de science-fiction Fringe (2008-2013), son personnage étant annoncé comme régulier pour la seconde saison[16].
En 2010, il est le narrateur du jeu Star Trek Online[17]. En avril de la même année, il annonce au Toronto Sun qu'il prendra sa retraite dès la fin de la deuxième saison de Fringe[18].
En 2011, il prête sa voix au personnage de Sentinel Prime dans Transformers 3 : La Face cachée de la Lune. Il apparaît également dans une version alternative du clip vidéo de The Lazy Song du chanteur Bruno Mars, avec certaines séquences faisant référence à Star Trek.
En 2012, il quitte à nouveau sa retraite pour apparaître dans les deux derniers épisodes de la saison 4 de Fringe, toujours dans le rôle du scientifique William Bell. La même année, il prête sa voix à une figurine Spock dans le vingtième épisode de la cinquième saison de la série The Big Bang Theory (2007-2019)[19].
En 2013, il fait une apparition dans le douzième film de la franchise Star Trek, Star Trek Into Darkness, dans le rôle de « Spock Prime » afin que le Spock du présent obtienne des informations sur le super-méchant Khan Noonien Singh, alias John Harrisson[15].
Leonard Nimoy a également été un chanteur, poète, écrivain et photographe.
En 1975, il sort son autobiographie, I Am Not Spock (en)[11]. Il explique ce titre comme étant la cause d'une crise d'identité, ne sachant pas s'il devait « embrasser » le personnage de Spock ou « combattre » l'intérêt du public pour celui-ci[5]. Finalement, vingt ans plus tard, il sort en 1995 une seconde autobiographie, I Am Spock (en)[5].
En 2002, il publie le livre de photographies Shekhina (en), ayant pour thème le côté féminin de la divinité juive[2].
Le , à la suite de photos de paparazzi le montrant en fauteuil roulant et sous assistance respiratoire, Leonard Nimoy publie le message suivant sur le réseau Twitter : « I quit smoking 30 yrs ago. Not soon enough. I have COPD. Grandpa says, quit now!! LLAP (« J'ai arrêté de fumer il y a trente ans. Pas assez tôt. J'ai la BPCO. Papy dit : arrêtez maintenant ! LVEP ») »[20].
Il meurt le à Los Angeles, après avoir été hospitalisé à la suite de complications d'une maladie pulmonaire chronique (BPCO), développée selon lui du fait de son tabagisme passé[21],[22].
Son dernier message sur Twitter est : « A Life is like a garden, perfect moments can be had, but not preserved, except in memory. LLAP (« Une vie est comme un jardin, on peut avoir des moments parfaits mais pas les conserver, sauf en mémoire. LVEP ») »[23].
À l’annonce de la mort de Leonard Nimoy, de nombreuses personnalités à travers le monde, notamment le réalisateur J. J. Abrams, les acteurs William Shatner et George Takei, et le président des États-Unis Barack Obama rendent hommage à celui qui aura été et restera l'éternel Spock de la série originale Star Trek[23].
Par ailleurs, deux séries dans lesquelles Leonard Nimoy avait joué lui rendent hommage : dans la série d'animation Les Simpson, l'épisode 15 de la saison 26 (« The Princess Guide ») est dédié à sa mémoire[13], tandis que dans la série télévisée The Big Bang Theory (saison 8, épisode 17), le producteur exécutif Chuck Lorre lui rend hommage dans son traditionnel billet d'humeur (ou « Vanity Card ») post-générique, avec une photographie de l'acteur accompagnée de la phrase : « L'impact que vous avez eu sur notre série et sur nos vies est intemporel, et perdurera à travers le temps »[24].
Les joueurs du jeu vidéo Star Trek Online lui ont « érigé » deux statues mémoriales sur les planètes du jeu, Vulcain et New Romulus[17].
Durant l'Expédition 42 de la station spatiale internationale, les astronautes Terry Virts et Samantha Cristoforetti se prennent en photo en faisant le fameux salut vulcain de Nimoy/M. Spock[25].
Le fils de Leonard Nimoy, Adam, lui consacre en 2016 le documentaire For the Love of Spock (en)[26], tandis que sa fille Julie et son gendre David Knight réalisent en 2015 le documentaire Remembering Leonard Nimoy (en)[27], dans lequel l'acteur raconte notamment son combat contre la BPCO.
À la fin des années 1960, Leonard Nimoy connaît une brève carrière de chanteur en sortant cinq albums sur le label Dot Records. Il apparaît en tant que Spock sur les deux premiers, tandis que les trois derniers sont composés de chansons pop, folk et country.
En France, Leonard Nimoy n'a pas de voix régulière. Jacques Harden le double dans le premier doublage du premier film Star Trek, tandis que c'est Michel Bedetti qui le double dans le second doublage. Robert Party le double dans les second, quatrième, cinquième et sixième volets Star Trek ainsi que dans la série Au-delà du réel : L'Aventure continue. Michel Bardinet le double dans Star Trek 3 : À la recherche de Spock. Marc Cassot le double dans le film Star Trek de 2009 et Star Trek Into Darkness. Dans la série Mission: impossible, il est dans un premier temps doublé par Marc de Georgi, puis par Jean-Pierre Moulin. De Georgi le double également dans Hooker. Il est également doublé par Jean-Claude Balard dans Catlow, Roger Rudel dans Columbo, Denis Savignat dans L'Invasion des profanateurs, Francis Lax dans Marco Polo, Gérard Dessalles dans Au seuil de la psychose et Georges Claisse dans Fringe.[réf. nécessaire]
Au Québec, Régis Dubos le double dans la série Star Trek, Ronald France dans Star Trek : La série animée et Jean Brousseau dans le film Star Trek de 2009.[réf. nécessaire]
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