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Le Polyscope est le journal étudiant de l'Association étudiante de Polytechnique fondé en 1967, ce qui en fait le journal étudiant universitaire francophone le plus vieux du Québec.
Le Polyscope | |
Pays | Canada |
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Langue | Français |
Genre | Journal étudiant |
Prix au numéro | Gratuit |
Diffusion | 1 500 ex. |
Date de fondation | 1967 |
Ville d’édition | Montréal, Québec |
Propriétaire | Association étudiante de Polytechnique |
Site web | www.polyscope.qc.ca |
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Il y a quatre publications durant l'année académique à un volume de 1 500 exemplaires. Le Polyscope est distribué sur l'ensemble du campus de l'Université de Montréal[1].
La devise du Polyscope est « De toute façon on est les meilleurs depuis 1967. »
Dans le cadre de l'Association étudiante de Polytechnique, il a été sacré comité à l'interne de l'année à l'occasion des Galas de l'implication 2014-2015[2] et 2008-2009[3]. Il gagne également le prix du 60ème de l'AEP au Gala de l'implication 2023-2024.
Le Polyscope est édité par l'Association étudiante de Polytechnique. Précédemment, les publications étaient bimensuelles et sortaient les vendredis. Mais depuis l'année 2023-2024, à la suite d'un remaniement en interne, il est publié quatre fois par an, à l'occasion de la rentrée, en novembre, pour la Saint Valentin, et enfin en avril. Le reste du temps, les membres publient sur le site internet.
Le Polyscope étant un comité à l'interne de l'Association étudiante de Polytechnique (AEP), association incorporée au Québec, cette dernière est la seule représentante officielle du journal. Le journal est géré par un directeur élu par les membres actifs, qui devient de fait officier de l'AEP, les autres postes étant également pourvus par élections internes. Le journal est également membre fondateur de la Presse étudiante francophone.
Les membres du journal sont des étudiants de l'École Polytechnique qui œuvrent à titre bénévole, avec une publication tous les deux mois et un tirage de 1 500 copies pour une édition en moyenne de 24 pages.
Le Polyscope est imprimé par Hebdo Litho inc. La publicité du Polyscope est gérée par son représentant officiel Accès Média.
Le Polyscope est fondé en 1967 par Raymond Cyr, alors étudiant en génie physique à l'École Polytechnique de Montréal, afin de remplacer le Poly-Information[4]. Raymond Cyr propose le nom de Polyscope pour la polysémie du mot signifiant à la fois « le point de vue de Poly » et « la pluralité des points de vue à Poly ». La vie politique de la société québécoise, en pleine Révolution tranquille, est à cette époque très active et le contenu du journal s'en ressent. Les premiers volumes du Polyscope permettent aux étudiants de débattre des idées et le ton est particulièrement teinté d'idéologie gauchiste.
Après la Révolution tranquille, le ton du journal se calme et la politique éditoriale se tourne rapidement vers un ton grinçant et un humour sarcastique qui sera dès lors sa marque de commerce.
Durant les années 2000, Le Polyscope investit la scène culturelle en proposant des critiques de spectacles, de pièces de théâtre, d'expositions artistiques, d'événements culturels, de films ou encore d'albums musicaux.
Pour investir les réseaux sociaux, Le Polyscope se dote au début de 2012 d'une page Facebook[5] et en 2013 d'un compte Twitter[6], pour informer en temps réel ses lecteurs.
Durant l'été 2014, Le Polyscope s'allie avec les autres comités médias de Polytechnique (PolyPhoto, Polyrad et Poly-TV) pour former l'Association des médias étudiants de Polytechnique (AMEP), afin d'organiser des activités communes et d'augmenter la visibilité de chacun.
En 2021, Le Polyscope crée une page Instagram.
Les Kapotés sont les éditions spéciales du journal Le Polyscope.
Publié à la fin de chaque session universitaire, le Kapoté consiste généralement en une parodie d'un journal existant. Entièrement écrit par les membres du journal, le Kapoté se veut toujours drôle et inventif, tant par les fausses publicités qu'il contient que par la maquette qui est créée de zéro pour les besoins de la cause.
Les Kapotés provoquent souvent des remous auprès des journaux parodiés, surtout lorsqu'il s'agit de publications officielles à usage promotionnel.
Voici une liste non exhaustive des Kapotés des dernières années :
Les membres du Polyscope n'étant pas des étudiants en journalisme comme c'est souvent le cas pour les journaux étudiants au Québec, la chronique est une forme d'écriture privilégiée au sein du Polyscope. Les chroniques changent avec les années et la venue de nouveaux membres, et attire un lectorat assidu qui trouve dans cette forme d'écriture une lecture de détente.
Voici une liste non exhaustive des chroniques publiées au Polyscope :
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