Le Grand Journal (LGJ) est une émission de télévision française de divertissement et d'actualités diffusée du au sur la chaîne Canal+ en clair.

Faits en bref Titre original, Genre ...
Le Grand Journal
Logo de l'émission de 2015 à 2017.
Logo de l'émission de 2015 à 2017.

Titre original Le Grand Journal de Canal+
Genre Talk-show
Périodicité Quotidienne
Création Michel Denisot
Renaud Le Van Kim
Laurent Bon
Réalisation David Baradel
Jean-Louis Cap
Tristan Carné
Didier Froehly
Renaud Le Van Kim
Massimo Manganaro
Pascal Rétif
Richard Valverde
Gérard Pullicino
Présentation Michel Denisot (2004-2013)
Daphné Bürki (coprésentatrice, 2012-2013)
Antoine de Caunes (2013-2015)
Maïtena Biraben (2015-2016)
Victor Robert (2016-2017)
Participants Augustin Trapenard (2012-2017)
André Manoukian (2016-2017)
Ornella Fleury (2016-2017)
Brigitte Boréale (2016-2017)
Alice Darfeuille (2016-2017)
Élé Asu (2016-2017)
Lamine Lezghad (2016-2017)
Guillaume Benech (2016-2017)
Laurent Weil (2017)
Musique Stevie Wonder (remixé par C2C) (2004-2015)
The Avener (2015-2017)
Thème du générique Superstition (2004-2015)
You're My Window to the Sky (2015-2017)
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Nombre de saisons 13
Programme similaire C à Vous
Quotidien
Nulle Part Ailleurs
Clique
Production
Lieu de tournage Canal Factory (Plateau B) (2015-2017)
Studios Rive Gauche (2004-2015)
Durée 60 minutes environ
Format d’image 16/9
Format audio Stéréo
Production Canal+
Renaud Le Van Kim et Laurent Bon (jusqu'à fin juin 2015)
Production exécutive Jérôme Barboux (jusqu'à fin juin 2015)
Société de production Flab Prod (septembre 2015 - mars 2017)
KM (2004-2015)
Diffusion
Diffusion Drapeau de la France Canal+
Drapeau de la Belgique Drapeau du Luxembourg Be 1
Date de première diffusion
Date de dernière diffusion
Statut Arrêté
Public conseillé Tout public
Site web Site officiel
Chronologie
Fermer

L'émission est diffusée en France du lundi au vendredi en access prime-time et en direct, sauf le vendredi où l'émission est enregistrée[1]; elle est aussi diffusée en simultané en Belgique et au Luxembourg sur Be 1.

Historique

Créé en 2004 par Michel Denisot avec le producteur-réalisateur Renaud Le Van Kim et le producteur Laurent Bon[2], Le Grand Journal est à son origine composé d'un seul bloc diffusé de 19 h 5 à 19 h 55, principalement en direct sauf le vendredi. L'émission, présentée par Michel Denisot épaulé par plusieurs chroniqueurs et intervenants récurrents, est dans la continuité de Nulle part ailleurs, le programme emblématique de la chaîne de 1987 à 2001[3].

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Michel Denisot à la présentation du Grand journal à Cannes en 2010.

Bénéficiant de la progression d'audience de toutes les plages en clair de Canal+, en parallèle avec l'extension de la Télévision Numérique Terrestre qui permet à de nouveaux foyers de capter la chaîne, l'émission reprend la case horaire initialement dévolue à 20 h 10 pétantes, à la rentrée 2005 ; dès lors, l'émission de Stéphane Bern n'est plus diffusée que le vendredi et le samedi, sous le nom de Vendredi pétantes et Samedi pétantes. La seconde partie du Grand journal est alors intitulée « Le Grand Journal, la suite » et est diffusée de 20 h 10 à 20 h 40. À partir de , La Suite est diffusée de 20 h 30 à 20 h 55.

L'émission devient au fil des saisons un rendez-vous incontournable du petit écran, avec les célébrités et les personnalités politiques du moment en vedette[3]. À son apogée, l'émission compte en moyenne environ 1,5 million de téléspectateurs, avec des parts de marché dépassant les 7 %[3]. Lors de l'élection présidentielle de 2007, les principaux candidats deviennent « rédacteurs en chef » du programme[3]. L'émission, du fait de son succès, révèle et propulse également certains de ses intervenants, comme Frédérique Bel, alias Dorothy Doll dans la Minute blonde[4], Omar Sy et Fred Testot avec leur SAV, Thomas N'Gijol[5], Kyan Khojandi avec Bref.[6], Yann Barthès avec Le Petit Journal[7], ainsi que les présentatrices météo de l'émission, comme Charlotte Le Bon ou Louise Bourgoin[3],[8].

Durant la saison 9, La Suite est coprésentée par Michel Denisot et Daphné Bürki. L'émission accuse dès lors une perte d'audience atteignant -13 % par rapport à l'année précédente, principalement en raison de la concurrence des rendez-vous des autres chaînes, comme C à vous sur France 5, Vous êtes en direct sur NRJ 12 et Touche pas à mon poste ! sur D8, chaîne rachetée par Canal+ et dont l'émission concurrence de manière frontale celle de la maison mère, affaiblissant « sa propre mine d'or »[3].

À la rentrée de septembre 2013, Michel Denisot est remplacé par Antoine de Caunes, ce qui avait été prévu en juin[9],[10]. Ancien animateur sur Canal+ entre 1987 et 1995, celui-ci a contribué au succès de l'émission Nulle part ailleurs, puis à la présentation de la cérémonie des César du cinéma sur la même chaîne. L'émission perd des téléspectateurs ainsi que son originalité, finissant par « être noyé[e] par la concurrence »[3]. Antoine de Caunes présente l'émission pendant deux saisons[11]. L'arrivée de Maxime Saada comme directeur général du groupe Canal+ cause le départ de Renaud Le Van Kim et de sa société de production KM Prod [2] ainsi que celui d'Antoine de Caunes ; un coût de production trop élevé et des audiences en baisse sont évoqués[12],[3].

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Plateau du Grand journal en 2016 avec Maïtena Biraben (plateau B, Canal Factory).

Pour la saison 2015-2016, c'est Maïtena Biraben qui assure la présentation de l'émission. La production de l'émission change également, dorénavant assurée par Flab Prod, propriété (comme Canal+) de Vivendi[2]. Cependant, avec des audiences très décevantes (l'émission n'arrivera jamais à attirer 1 million de téléspectateurs, passant même sous la barre des 500 000), et fragilisée par des polémiques[13] et une « ligne éditoriale (...) floue »[3], l'animatrice est remplacée à l'issue de la saison, à la suite de tensions avec les dirigeants[14].

À partir de , c'est Victor Robert qui prend le relais. D'abord diffusé en mi-crypté (pour « valoriser le crypté et pousser à l'abonnement »)[3], Le Grand journal reprend rapidement sa programmation habituelle[7], avec deux parties entre 19 h 10 et 20 h 10. Mais les audiences sont encore plus faibles que la saison précédente, et baissent à un niveau jamais vu auparavant ; l'émission réunit environ 100 000 téléspectateurs en moyenne seulement. Du fait des audiences catastrophiques (par ex. le lundi , seulement 74 000 téléspectateurs suivent le programme[7]), la presse se fait l’écho au début de que l'émission pourrait s'arrêter en mars ou en avril, après 13 ans de diffusion, et que les dirigeants de Canal+ seraient déjà en train de travailler au successeur de l'émission[15],[16],[7]. À la même période, une source au sein de l’équipe rédactionnelle de l'émission confie à Télérama qu'ils tentent « une opération de la dernière chance, avec une version allégée, mais cela permettra juste de s’assurer quelques semaines de répit »[7].

Le , Canal + annonce officiellement l'arrêt de l'émission au vendredi de la même année, suivi de deux semaines de rediffusions jusqu'au [2]. Dans un communiqué, celle-ci indique vouloir poursuivre « sa volonté de renforcer son offre abonnés », et proposer « désormais une case supplémentaire de cinéma de 17 h 40 à 19 h 30 »[17] ; elle ajoute que les « programmes en clair débuteront désormais à 19 h 30 autour des émissions identitaires de Canal + : Le Journal du Cinéma, Le Gros Journal, Le Petit Journal, Catherine et Liliane et Les Guignols »[17]. Cette nouvelle grille sera effective à partir du [17].

Formule éditoriale

Émission quotidienne

Michel Denisot et son équipe interrogent deux ou trois invités qui font l'actualité, alternant séquences, entretiens, informations et sujets légers. Dans sa forme et son fond, l'émission rappelle Nulle part ailleurs et ses chroniques. Jusqu'à quatre animateurs peuvent intervenir simultanément. Le Grand Journal traite régulièrement de sujets et de personnalités politiques ; ce mélange de politique et de divertissement, les aspects promotionnels sont parfois critiqués par certains organes de presse[18],[19],[20],[21].

Le Grand Journal applique à la lettre la loi électorale en accordant un temps de parole identique à chacun des candidats aux élections présidentielles, sans faire de distinctions entre partis politiques, « grands » ou « petits ».[réf. souhaitée]

Le Grand Journal (sauf pour sa version spéciale au Festival de Cannes) coûte 2,4 millions d'euros par mois à Canal+, soit 120 000 euros l'émission[22].

Le Grand Journal au festival de Cannes

Comme son aînée Nulle part ailleurs, l'émission se déplace chaque année à Cannes de 2005 à 2015, à l'occasion du festival du cinéma. Le plateau est installé sur la plage de l'hôtel Martinez (sauf en 2005 où il est sur la plage du Noga Hilton). L'émission est alors renommée Le Grand Journal de Cannes pour la première partie et Le Grand Journal du Festival pour la deuxième.

Les Guignols font également le déplacement mais sont sur un plateau distinct.

Le , lors de la 66e édition du festival, alors que Le Grand Journal de Cannes reçoit les membres du jury Daniel Auteuil et Christoph Waltz, un homme, armé d'une grenade factice, tire deux coups de feu à blanc et provoque un mouvement de panique sur le plateau et l'émission s'interrompt[23]. En juin, Michel Denisot (présentateur de 2004 à 2013) lie l'incident à son départ du Grand Journal.

En 2016, Le Grand journal cesse sa participation au Festival[24], Vincent Bolloré invoquant « la réduction des coûts »[25].

Par la suite, aucune émission ne prend le relais pour couvrir l'événement. Depuis 2023 c'est l'émission C à vous de France 5 qui déménage à Cannes durant le festival, avec un plateau en extérieur, similaire à celui du Grand Journal à son époque.

Identité visuelle (logo)

Habillage sonore

Au commencement du Grand Journal en 2004, la musique du générique est inspirée du titre Superstition composé et interprété par Stevie Wonder. Générique musical des trois premières saisons, il est remixé pour la saison 4 par le groupe Justice.

À partir de la saison 7 (2010-2011), la musique du générique est signée Two Door Cinema Club. En complément, un titre musical, changé chaque semaine, vient habiller les coming-next entre les coupures de publicité.

À partir de , c'est Window To The Sky de Kim Churchill qui est utilisé pour le générique, jusqu'à la fin du programme en 2017.

Équipe

Davantage d’informations Animateurs, Rôle ...
Animateurs Rôle Saisons
1
(2004-05)
2
(2005-06)
3
(2006-07)
4
(2007-08)
5
(2008-09)
6
(2009-10)
7
(2010-11)
8
(2011-12)
9
(2012-13)
10
(2013-14)
11
(2014-15)
12
(2015-16)
13
(2016-17)
Victor RobertPrésentationJoker
Maïtena BirabenJoker
Antoine de Caunes
Michel Denisot
Daphné BürkiCo-animatrice
Alice Darfeuille
Chroniques
Mustapha El AtrassiPolitique
Cyrille Eldin
Natacha Polony
Karim Rissouli
Jean-Michel Aphatie
Axelle LaffontTendances et Société
Lauren Bastide
Augustin TrapenardLittérature
Ollivier Pourriol
Ali BaddouJoker
Frédéric Beigbederinvitéinvité
Stéphane Blakowski
Jordi et MartinHumour
Sébastien Thoen
Monsieur Poulpeinvité
Vanessa Guideinvitée
Arié Elmaleh
Thomas N'Gijolinvité
Mathilde SerrellCulture
Ollivier Pourriol
Guillaume BenechJeunesse
Brigitte BoréaleSport
Ariane MassenetMédiasinvitée
André ManoukianMusique
China Moses
Tania Bruna-Rosso
Éric Dahan
Élise ChassaingCinémainvitée
Laurent Weilinvité
Rubriques
Mouloud AchourLe Daily Mouloud puis Chez Mouloud

puis Le Gros Journal

Ornella FleuryMétéo
Victor Robert
Alison Wheeler
Monsieur Poulpe
Raphaëlle Dupire
Doria Tillierinvitée
Solweig Rediger-Lizlow
Charlotte Le Boninvitée
Pauline Lefèvreinvitée
Louise Bourgoininvitée
Arnaud Tsamere
Jérôme NielLes Tutos, puis Speakerine
Chris EsquerreLe Bilan de la Semaine
Jeannette BougrabDivers
Anne Nivat
Hélène Jouan
10 minutes à perdreLa Question de la fin
Nawell Madani"encore inconnu"
Alice BelaïdiSophie et Sophie
Clémence Faure
Stéphane BakSketch à Cannesinvité
Vincent GladLe Web
Kamel BoutayebLe Tour de Magie
Bruno DonnetLa petite semaine puis Le Petit Mot
Kyan KhojandiBrefinvité
Alex LutzL'envers du décor
Lucienne MoreauReporter pour Le Petit Journalinvitée
Damien CabrespinesL'instant critique puis Le Crash Test
Omar et FredLe SAV des émissionsinvités
Cyrille EldinLe Petit Journal
Yann Barthèsinvité
Guillaume GallienneLes bonus de Guillaumeinvité
Anne SinclairÉlection américaine de 2008invitée
Laurence Haïminvitée
Max BoublilLe Dating
Marie ColmantLa revue de presse internationale
Didier AllouchMarché du cinémainvité
Thomas N'GijolLe Top 5invité
La bande à FifiL'anniversaire
Frédérique BelLa minute blondeinvitée
Mademoiselle AgnèsLa mode
Guy BirenbaumLa revue de presse
Alexandre CammasLoisirs et art de vivre
Marie DruckerLe flash info
Isabelle Morini-BoscTélévision
Fermer

Saison 1 (2004-2005)

du lundi au vendredi de 18 h 50 à 19 h 55

Saison 2 (2005-2006)

du lundi au jeudi de 19 h 10 à 19 h 50 et « la suite » de 20 h 10 à 20 h 50

Saison 3 (2006-2007)

du lundi au vendredi de 19 h 10 à 19 h 50 et « la suite » de 20 h 10 à 20 h 50

Saison 4 (2007-2008)

du lundi au vendredi de 19 h 10 à 19 h 50 et « la suite » de 20 h 10 à 20 h 50

Saison 5 (2008-2009)

du lundi au vendredi de 19 h 05 à 19 h 50 et « la suite » de 20 h 10 à 20 h 45

Saison 6 (2009-2010)

du lundi au vendredi de 19 h 05 à 19 h 50 et « la suite » de 20 h 8 à 20 h 45

Saison 7 (2010-2011)

du lundi au vendredi de 19 h 05 à 19 h 50 et « la suite » de 20 h 10 à 20 h 45

Saison 8 (2011-2012)

du lundi au vendredi de 19 h 10 à 20 h 5 et « la suite » de 20 h 30 à 20 h 55

Saison 9 (2012-2013)

du lundi au vendredi de 19 h 10 à 20 h 5 et « la suite » de 20 h 30 à 20 h 55

Saison 10 (2013-2014)

du lundi au vendredi de 19 h 10 à 20 h 25

Cette saison inaugure l'arrivée d'un nouveau présentateur, Antoine de Caunes, qui prend la suite de Michel Denisot. L'animatrice Maïtena Biraben devient le « joker » d'Antoine de Caunes lors de ses absences[36].

Autres

En , l'émission Le Before du Grand Journal de Thomas Thouroude est créée ; elle est diffusée juste avant Le Grand Journal à 18 h 5[42].

Saison 11 (2014-2015)

du lundi du vendredi de 19 h 5 à 20 h 20

Saison 12 (2015-2016)

du lundi au vendredi de 18 h 50 à 20 h[réf. nécessaire] Lors du changement de la direction de Canal+ en 2015, Le Grand Journal opère un changement de présentateur, Maïtena Biraben remplaçant Antoine de Caunes à la rentrée de [43].

Le plateau est repensé dans sa forme et dans son fond[43]. Des modifications importantes sur l'équipe de chroniqueurs sont aussi apportées ; l'ancienne équipe disparaît et une nouvelle équipe, plus resserrée, est mise en place[43].

Saison 13 (2016-2017)

du lundi au vendredi, en clair de 19 h 10 à 20 h 10

Cette saison, c'est Victor Robert, qui présente Le Grand Journal, une nouvelle fois repensé avec une nouvelle équipe de chroniqueurs. À la différence de la saison précédente, Les Guignols sont intégrés dans Le Grand Journal, comme à l'origine.

  • Les Guignols : nouvelle version présentée par la marionnette de Monsieur Sylvestre qui assurera le passage crypté/clair et sera diffusée à 19 h 50.

Depuis les studios de la SFP de Boulogne dans la nouvelle Canal Factory, toutes les émissions de Canal+ seront tournées depuis un seul et même plateau qui accueillera près de 30 émissions.

Deux semaines après son lancement, l'émission a perdu plus de la moitié de ses spectateurs, Les Inrocks notant que, à l'instar du Petit Journal, Le Grand Journal de l'ère Bolloré ne séduit pas, « les spectateurs en deuil, [ayant] arrêté de visionner les programmes autrefois mythiques de la chaîne »[44]. Le , la chaîne annonce officiellement l'arrêt de l'émission au de la même année[17].

Séquences

Saison 2016-2017

Saison 2015-2016

Quotidiennement :

Occasionnellement :

Saison 2013-2014

  • Le monologue d'Antoine de Caunes - Chaque soir, Antoine De Caunes commence l'émission par un billet d'humeur. Cette séquence est quotidienne, cependant le , José Garcia ayant pris l'antenne en lieu et place de son camarade, le monologue avait été remplacé par une séquence humoristique des deux amis.
  • La question « Les yeux dans les yeux » - Chaque soir, Jean-Michel Aphatie pose une question aux invités politiques les yeux dans les yeux.
  • Karim a dit - Chaque soir, Karim Rissouli effectue une chronique politique dans Le Grand Journal.
  • La chronique d'Augustin Trapenard - Chaque soir, Augustin Trapenard effectue une chronique littéraire parfois deux.
  • La météo de Doria Tillier - Du lundi au jeudi, Doria Tillier effectue une météo humoristique. Le vendredi, elle était, jusqu'au , remplacée par une personnalité. Ainsi Tony Saint-Laurent ; Stéphane De Groodt ; Philippe Gildas ; Alessandra Sublet ; Thomas VDB ; Baptiste Lecaplain ; Frédéric Beigbeder ou encore Helena Noguerra se sont succédé à la présentation de la météo. Depuis le , la météo est présentée chaque vendredi par le chroniqueur humoriste Sébastien Thoen.
  • Le Zapping - Résumé de l'actualité des dernières 24h. Diffusé chaque jour aux environs de 19h40.
  • Les Tutos de Jérôme Niel - Séquence humoristique diffusée chaque vendredi.
  • Pendant ce temps - Séquence humoristique diffusée du lundi au jeudi. Cette séquence a été diffusée dans Le Grand Journal du au .
  • Connasse - Séquence humoristique de Camille Cottin filmée en caméra cachée. Diffusée du lundi au jeudi à partir du . Séquence précédemment diffusée dans l'émission Le Before du Grand Journal.
  • La Battle - Depuis le , Antoine de Caunes et Augustin Trapenard se livrent chaque vendredi à une battle de livres. Ils effectuent ainsi chacun leur tour une chronique littéraire sous forme de battle, le but étant évidemment de convaincre le plus possible.
  • Les gagnants et les perdants de la semaine - Régulièrement, Antoine de Caunes élit les gagnants et les perdants de la semaine, soit ceux qui ont fait l'actualité de la semaine et qui plaisaient le plus à Antoine et ceux qui lui plaisent le moins.
  • La Boîte à questions

Saison 2012-2013

  • Séquences diffusées durant Le Grand Journal, La Suite (seconde partie) :

Anciennes séquences

Séquences météo :


Enregistrement

  • De la première à la onzième saison, l'émission est enregistrée sur le même plateau que Nulle part ailleurs, à savoir le plateau 3 des Studios Rive Gauche, situés dans le 15e arrondissement de Paris, au 85 quai André-Citroën. Le bâtiment a été le deuxième siège du groupe Canal+ à partir de 1992 mais a été revendu en à Visual TV, ainsi qu'au ministère de la Justice[46]. Le siège a été déménagé à Issy-les-Moulineaux.
  • Du lundi au jeudi, la première partie du Grand Journal est en direct et le plus souvent, la seconde partie est pré-enregistrée, vers 18 heures. Ce nouveau dispositif est en place depuis la saison 5 ; toute l'émission ayant été enregistrée avant cette date. Parfois, l'émission est réalisée totalement en direct pour des questions de planning avec les invités. Le vendredi, l'émission est généralement enregistrée en début d'après-midi.
  • Lorsque l'émission est enregistrée, le Grand Journal est toujours tourné en une seule prise ou « faux direct ». Généralement aucune modification n'est effectuée en post-production, ce qui procure à l'émission, un caractère authentique et parfois, improvisé.
  • Jusqu'en 2015, le décor était permanent et n'était donc pas démonté entre chaque émission. Les tribunes pouvaient accueillir une centaine de personnes du public.
  • Lors de la diffusion de « Best-Of », les lancements et transitions de l'émission sont enregistrés en une dizaine de minutes, après le tournage d'une émission habituelle.

Meilleurs moments

Politique

  • Le , c'est lors de la 300e du Grand Journal que la député Ségolène Royal annonce sa probable candidature à l'élection présidentielle de 2007 en répondant à une question de Jamel Debbouze.
  • En , le député Arnaud Montebourg invité pour défendre la candidature de Ségolène Royal, déclare que le « plus grand problème de Ségolène, c'est son compagnon » (sous-entendu François Hollande), ce qui lui valut une suspension temporaire du PS et l'embarras apparent de Michel Denisot et de ses chroniqueurs.
  • Ségolène Royal a permis au Grand Journal de battre son record d'audience historique le . Selon les chiffres de Médiamétrie, 1,6 million de téléspectateurs en moyenne ont suivi la première partie de l'émission, de 19 h 15 à 20 heures (8,3 % de part d'audience). Ils ont ensuite été 2,5 millions à regarder la seconde partie, de 20 h 15 à 21 heures (9,8 % de part d'audience). Selon Canal+, l'émission a connu un pic d'audience de plus de 4,2 millions de téléspectateurs.
  • Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007, Le Grand Journal a innové en proposant aux candidats François Bayrou, puis Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal de devenir le rédacteur en chef de l'émission pour un soir. Ainsi, chacun des candidats a présenté « son » émission, choisissant ses invités et certains des thèmes abordés. Chacune des prestations des candidats a amené, tour à tour, le record d'audience de l'émission.
  • L'expérience de rédacteur en chef d'un jour est reconduite le  : cette fois-ci, c'est Carla Bruni-Sarkozy qui est invitée à choisir les invités ainsi que certains des thèmes abordés. Les ministres Fadela Amara et Martin Hirsch, tous deux, comme l'épouse du président de la République, de sensibilité politique plutôt à gauche, sont de la partie.
  • Les 3, 4 et , Le Grand Journal s'installe à New York pour suivre l'élection présidentielle américaine[47], dans les studios Kent Gordis Productions, non loin de Madison Square Garden.
  • Le au soir, lors des élections présidentielles américaines, l'équipe du Petit Journal déploie une grande banderole où on peut lire le mot « Cassoulet », qui passe alors en direct sur la chaîne américaine ABC. Ceci provoqua un petit buzz sur la toile, des internautes américains se demandant la signification du mot[48].
  • Le , une interview exclusive du président américain Barack Obama réalisée par Laurence Haïm, correspondante de Canal+ aux États-Unis, est diffusée[49].
  • Le , Daniel Cohn-Bendit est la sixième personnalité extérieure au Grand Journal à tenir le rôle de rédacteur en chef pour une soirée.
  • Le , l'émission se fait rebaptiser Le Green Journal, pour un numéro spécial consacré à l'écologie, à l'occasion de l'ouverture du Sommet de Copenhague.
  • Le , Ali Baddou présente Le Grand Journal en remplacement de Michel Denisot, au palais de l'Élysée pour interviewer en direct Nicolas Sarkozy.
  • Le , à l'occasion de la journée de la femme, c'est Ariane Massenet qui a présente l'émission.
  • Le , l'émission reçoit les trois journalistes Arlette Chabot, Laurence Ferrari et Anne-Sophie Lapix. Celles-ci, de concert avec Jean-Michel Aphatie et Michel Denisot, se moquent du livre de Jean-Luc Mélenchon. Ceci donnera naissance à la fameuse boutade de Mélenchon : « Les trois perruches et leur métronome »[50].
  • Pendant la semaine du 10 au , Ali Baddou remplace de nouveau Michel Denisot, celui-ci étant parti en Côte d'Ivoire négocier et obtenir la première interview pour la télévision française de Laurent Gbagbo, président sortant du pays, refusant de quitter le pouvoir[51]. L'absence du présentateur est la raison pour laquelle, le lundi 10, Alain Delon et sa fille Anouchka annulent leur venue quelques heures avant l'émission[52].
  • Le , l'équipe de l'émission inaugure la première de ses quatre émissions spéciales en vue de l'élection présidentielle de 2012 en recevant Marine Le Pen durant les deux parties de l'émission ainsi que durant le Petit Journal. L'émission dans sa première partie rassemble en moyenne 2 millions de téléspectateurs et 2,6 millions dans la seconde partie[53].
  • Le , Nicolas Dupont-Aignan attaque les éditorialistes et les journalistes représentés par Michel Denisot et Jean-Michel Aphatie sur leurs salaires.

Société

Musique

  • Le , lors de la 300e du Grand Journal, la rappeuse Diam's interprète le titre La Boulette, qui a ambiancé toute l'équipe même Michel Denisot.
  • Le , après 10 ans de séparation, le groupe Suprême NTM se reforme officiellement sur le plateau du Grand Journal.
  • Le , le groupe IAM vient interpréter un medley sur le plateau du Grand Journal du Festival à Cannes.
  • L'émission a créé l'évènement le lundi  : le groupe U2 était présent sur le plateau pour interpréter deux lives exceptionnels et répondre aux questions de l'équipe. Ce fut la première fois que le groupe apparaissait dans une émission de télévision française.
  • Le , Lady Gaga, dont la notoriété est alors naissante dans l'Hexagone, vient pour la première fois chanter à la télévision française.
  • Le , le chanteur Prince vient chanter en live, initialement pour deux titres : Dance 4 Me et No More Candy 4 U, mais grâce au public Prince a décidé de chanter deux autres titres plus anciens : 1999 et Controversy. Exceptionnellement l'émission a duré 6 minutes de plus.
  • Le , Madonna est l'invitée exceptionnelle du Grand Journal et la rédactrice en chef de l'émission du jour. Elle assiste aux deux parties de l'émission et interprète deux titres en live de son album Rebel Heart : Living For Love et Ghosttown. C'est la première apparition télé française de la Reine de la Pop en dix ans.
  • Le , lors de la dernière du Grand Journal, le groupe IAM interprète le titre Monnaie De Singe et également un medley pour clôturer l'émission après 13 ans d’existence.
  • Toujours le , Un medley des lives est diffusé après 13 ans d'existence.

Sport

  • Le , à la suite du décès la veille du journaliste et commentateur sportif Thierry Gilardi, un hommage lui est rendu en début d'émission. Michel Denisot, submergé par l'émotion, est incapable de continuer l'ouverture de l'émission et passe la parole à Charles Biétry. En résulte un hommage émouvant à un ami de toute l'équipe de la rédaction.
  • Le , un numéro spécial « Coupe du Monde 98 » en deuxième partie d'émission, enregistré quelques jours plus tôt, est diffusé en compagnie d'Aimé Jacquet et de plusieurs joueurs champions du monde en 1998.

Cinéma

  • Le , Dany Boon devient le temps d'une émission « rédacteur en chef », prenant ainsi la place de Michel Denisot. Tout ceci est dû à un pari entre Denisot et Boon qui, en décembre 2007 lors de la promotion du film Bienvenue chez les Ch'tis, proposa à Dany que si son film dépassait les 6 millions d'entrées, il prendrait alors la place de rédacteur en chef.
  • Le , Pamela Anderson est invitée de l'émission, mais quitte le plateau brusquement au bout de seulement 10 minutes, profitant d'une partie de danse avec Mouloud Achour. C'est la première fois qu'un invité quitte l'émission prématurément.
  • Le , en présence de Gérard Depardieu sur le plateau, un « artiste indépendant » entre sur le plateau. Depardieu lui offre son siège. L'intrus demande alors à Michel Denisot s'il peut faire un live sur le plateau. Le présentateur refuse et l'artiste quitte alors le plateau sans incident[54].

Charme

  • Le , la chroniqueuse météo Charlotte Le Bon et Ali Baddou qui achève une semaine de présentation du Grand Journal en remplacement de Michel Denisot, échangent un baiser durant le générique de fin, se croyant probablement hors antenne. Ce moment est l’aboutissement d'un jeu de séduction de la part de la belle québécoise. Malgré une évidente connivence entre les deux protagonistes, cela ne fut pas sans déstabiliser parfois le présentateur dont certains médias évoquaient qu'il deviendrait le remplaçant attitré de Denisot[55][pas clair].
  • Le , lors du lancement de la saison 9, la nouvelle co-présentatrice Daphné Bürki, apparaît entièrement nue mais floutée lors de la vidéo de lancement[56].

Divers

  • Le , l'émission fête son 1 000e numéro : la deuxième partie est entièrement consacrée aux moments forts du Grand Journal qui sont condensés dans un zapping de 1 000 secondes.
  • Le , ont lieu les retrouvailles sur le plateau entre l'animateur de l'émission, Antoine de Caunes, et l'acteur José Garcia, invité ce jour-là pour faire la promotion de son film Fonzy. C'était la première fois que les deux amis se retrouvaient ensemble à la même heure et au même endroit, depuis qu'ils avaient officié ensemble dans l'émission Nulle part ailleurs sur la même chaîne, vingt ans plus tôt.
Les deux compères se livrèrent à leur (fausse) rivalité, instaurée dix ans plus tôt : le vrai numéro de téléphone de José Garcia fut affiché à l'écran par de Caunes. José Garcia se vengea plus tard en donnant à son tour le numéro de téléphone d'Antoine de Caunes. À la fin de l'émission, Antoine de Caunes, José Garcia et Jango Edwards s’affrontèrent avec des pistolets à peinture et mirent une pagaille monstre sur le plateau, comme à la grande époque de Nulle part ailleurs. Le plateau a tellement été aspergé de peinture que les parois n'ont pu être nettoyées ; il fallut attendre le week-end suivant pour qu'elles soient finalement repeintes.
  • Le , l'émission se passe sur le plateau du Canal Football Club et non sur le plateau habituel, à cause d'un dégât des eaux à la suite de fortes averses et orages.
  • Le , une séquence récapitulant les 13 ans de l'émission est diffusé lors de la dernière du Grand Journal.

Critiques de l'émission

  • Ollivier Pourriol, chroniqueur durant la saison 2011-2012, rédige un pamphlet anti Grand Journal, publié en 2013, On/Off. La comédie., dans lequel il dénonce la culture du vide de l'émission[57]. Choqué par la manière de traiter les invités, il parle de « dégoût de soi »[58].
  • En 2013, l'essayiste Alain Finkielkraut, déplore « une arrogance absolument fanatique, une bien-pensance en béton armé, une certitude de granit, c’est-à-dire, on se moque toujours des mêmes »[59].
  • En , Solweig Rediger-Lizlow revient dans un entretien sur son expérience au Grand Journal, la décrivant comme une année « entre censure permanente et humiliation ». Elle décrit ses collègues comme « des gens hautains et dédaigneux de la classe sociale qu'ils jugeaient inférieurs à eux »[60].
  • La saison 10 (2013-2014), marquée par le changement d'animateur (arrivée d'Antoine de Caunes à la présentation) et très attendue, déçoit la presse lors des premiers numéros. Pour L'Express, c’était « décevant », pour Le Figaro, c'était « maigrichon », Le Nouvel Observateur trouve l'émission « regrettable » et reproche sa « banalité » et « l’ennui » ressenti, Le Monde parle de « faux départ », Libération reproche un mauvais concept, des blagues en doublons avec Le Petit Journal et de grosses ficelles[61]. Au bout de quelques semaines, les commentaires deviennent plus bienveillants, jusqu'à ce que la deuxième invitation de Nabilla depuis la rentrée déclenche une nouvelle vague de critiques[62],[63].
  • Le , l'animatrice Maïtena Biraben tient à l'antenne des propos qui créent la controverse, reprenant les affirmations du Front national qui se présente comme « le premier parti de France » et tenant « un discours de vérité »[64].

Audiences

Au démarrage de l’émission en 2004, l'audience du Grand Journal est d'environ 700 000 téléspectateurs[65] en moyenne chaque soir ; l'audience ne cesse de croitre jusqu’à atteindre une moyenne de 1 700 000 téléspectateurs en 2008-2009[66] et 2011-2012[65]. Cependant, à partir de 2013, l'émission commence à perdre régulièrement son public, tombant sous la barre des 500 000 téléspectateurs à la fin de la saison 2015-2016. La saison 2016-2017 est pire encore, les audiences moyennes chutant aux alentours des 100 000 téléspectateurs, voire moins[7].

Moyenne des audiences par année

Davantage d’informations Chaîne, Présentateur ...
Chaîne Présentateur Saison Nombre moyen de téléspectateurs
Canal+Michel Denisot2004/05700 000[65]
2005/061 000 000[65]
2006/071 300 000[65]
2007/081 400 000[65]
2008/091 700 000[65]
2009/101 600 000[65]
2010/111 600 000[65]
2011/121 700 000[65]
2012/131 500 000[65]
Antoine de Caunes2013/141 300 000[65]
2014/151 100 000[65]
Maïtena Biraben2015/16600 000[65]
Victor Robert2016/17100 000[65]
Fermer

Légende :

  • Le plus haut chiffre d'audience
  • Le plus bas chiffre d'audience

Quelques audiences détaillées

Davantage d’informations Chaîne, Présentateur ...
Chaîne Présentateur Date de diffusion Invité Audience moyenne Références
Nombre de téléspectateurs PDM
Canal+Michel DenisotGad Elmaleh539 2003,7 %[67]
Stéphane Guillon1 728 00011,2 %[68]
Marine Le Pen2 200 00011 %[69]
Tristane Banon2 100 00010,3 %[70]
Johnny Hallyday2 300 0008,8 %[réf. nécessaire]
Antoine de CaunesFadela Amara1 548 0007,4 %[71]
Daniel Cohn-Bendit1 570 0007,9 %[72]
Maïtena BirabenBernard Pivot457 0002,8 %[73]
Albert Dupontel403 0002,4 %[74]
Thierry Lhermitte, Bernard Campan697 0003,2 %[75]
Best-of420 000-
Best-of357 0001,8 %
Florian Philippot[76]396 0002,3 %[77]
Victor RobertJonah Hill187 0001,1 %[réf. nécessaire]
Laetitia Casta144 0000,7 %
André Dussollier119 0000,6 %
Salomé Lelouch103 0000,5 %[78]
Nathalie Kosciusko-Morizet89 0000,5 %[79]
Franck Ferrand, Olivia Ruiz73 0000,4 %[80]
IAM (Dernière)196 0000,85 %[81]
Fermer

Légende :

  • Le plus haut chiffre d'audience
  • Le plus bas chiffre d'audience

Records d'audience

  • Le , selon l'institut Médiamétrie[82], Le Grand Journal, qui invite Johnny Hallyday, aurait connu un pic d'audience 4,8 millions de téléspectateurs, un record historique pour l'émission.
  • À l'occasion des 20 ans des Guignols de l'info, Le Grand Journal reçoit le lundi l'équipe et les marionnettes pour une émission spéciale. L'émission connaît un pic d'audience de 5 millions de téléspectateurs, constituant un nouveau record historique[83].

Notes et références

Annexes

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