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livre de John Dickson Carr De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Diable de velours (The Devil in Velvet) est un roman policier fantastique et historique américain de John Dickson Carr, publié en 1951.
Le Diable de velours | ||||||||
Auteur | John Dickson Carr | |||||||
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Pays | États-Unis[1] | |||||||
Genre | Roman policier Roman fantastique Roman historique |
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Version originale | ||||||||
Langue | Anglais américain | |||||||
Titre | The Devil in Velvet | |||||||
Éditeur | Harper (É-U.) Hamish Hamilton (R.-U.) |
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Lieu de parution | Londres | |||||||
Date de parution | 1951 | |||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Jacqueline Lenclud | |||||||
Éditeur | Librairie des Champs-Élysées | |||||||
Collection | Le Masque no 2258 | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | 1996 | |||||||
Nombre de pages | 411 | |||||||
ISBN | 2-7024-2620-4 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Le Diable de velours occupe la 50e place au classement des cent meilleurs romans policiers de tous les temps établi par la Crime Writers' Association en 1990.
La roman comporte 23 chapitres.
Chapitres 1 à 8.
En 1925, Nicholas Fenton, 58 ans et célibataire, professeur d'histoire à l’Université de Cambridge, scelle un pacte avec le Diable. En contrepartie de son âme immortelle, le Diable consent à l'envoyer 250 ans auparavant, en 1675, dans le corps de son ancêtre et homonyme, le gentilhomme Nicolas Fenton, alors âgé de 26 ans. Pour l’historien, ce serait en effet une expérience sensationnelle de vivre dans ce XVIIe siècle qu’il a étudié toute sa vie, et c'est pour les deux raisons suivantes qu'il vend son âme :
Fenton estime avoir un atout dans sa manche qui empêchera le Diable de l’emmener en Enfer et trouve le Malin bien bête. Il sollicite la possibilité d'être incarné dans le corps de son ancêtre très précisément le 10 mai 1675, c'est-à-dire un mois avant le décès de Lydia. Le Diable accepte.
Ainsi, à la date dite, Fenton apparaît à minuit dans la chambre de la maison londonienne de sir Nicholas. Très rapidement, Fenton répudie sa maîtresse, Magdalen York, également la cousine de son épouse et qui habite sous son toit. Il lui demande de quitter sa demeure dans les 24 heures, non s’en être très étonné que cette jeune femme ait le même visage d'une de ses étudiantes de 1925. Puis, découvrant Lydia alitée, il constate vite les symptômes d'un empoisonnement à l'arsenic. Dans la journée du 10 mai, après une rapide enquête auprès de l’apothicaire qui a vendu de l’arsenic à sa maisonnée pour tuer les rats, il découvre que Kitty, la femme de chambre, avait acheté l'arsenic et qu'elle l’avait administré par jalousie à Lydia, espérant se glisser dans les draps de sir Fenton. Elle-aussi il la congédie sur-le-champ.
Chapitres 9 à 20.
Mais le professeur ne cherche pas à savoir qui se cache derrière cette machination, c’est pourquoi il n’est pas au bout de ses peines, d’autant que le milieu politique, auquel il est bientôt confronté, s’avère beaucoup plus retors qu’il n’avait pu l’imaginer en dépit de sa profonde connaissance du siècle.
Chapitres 21 à 23.
Les critiques américains Anthony Boucher et J. Francis McComas considèrent Le Diable de velours comme « une incroyable et parfaite fusion des récits de voyage dans le temps et de pacte avec le diable avec des intrigues historique, sentimentale et de pure détection. »[2]
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