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revue française de psychanalyse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Coq-Héron est une revue scientifique d'orientation psychanalytique, fondée en 1969, dont les objets concernent également la sociologie, la philosophie et la littérature.
Discipline | Psychanalyse | |
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Langue | Français | |
Rédacteur en chef | Eva Brabant-Gero | |
Publication | ||
Maison d’édition | Éditions Érès (France) | |
Période de publication | 1969- | |
Fréquence | trimestrielle | |
Indexation | ||
ISSN (papier) | 0335-7899 | |
ISSN (web) | 1951-6290 | |
OCLC | 421649001 | |
Liens | ||
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La revue a été fondée en 1969, par un petit groupe de travail du Centre médico-psycho-pédagogique Étienne Marcel[1] (Paris). Le nom de cette revue lui vient de celui d'une rue voisine du centre[2]. La revue devient progressivement indépendante du Centre Étienne Marcel, mais garde assez longtemps des liens privilégiés avec lui. C'est une revue scientifique trimestrielle, à comité de lecture[3],[4].
Au moment de sa fondation par quatre personnes, Judith Dupont et Madeleine Casanova notamment, rejointes par Bernard This, la revue est interne au Centre Étienne Marcel[5]. Le comité de rédaction s'élargit ensuite et s'ouvre à des contributeurs issus des différentes écoles psychanalytiques, la Société psychanalytique de Paris, l'Association psychanalytique de France, le Quatrième Groupe et l’École freudienne de Paris. Cette pluralité d'origines a poussé à l'adoption d'une clause particulière dans les statuts du comité de rédaction : ainsi, la décision de repousser la publication d'un article ne peut être prise qu'à l'unanimité. Si un seul membre du comité de rédaction souhaite que l’article paraisse, il sera publié, quitte à encourager les opposants à le faire suivre par leurs critiques ou à introduire un débat à son propos[6].
Judith Dupont, psychanalyste et médecin, est héritière des droits littéraires sur l'œuvre de Michael Balint et de Sándor Ferenczi[7] et constitue une équipe de traduction en français des ouvrages de Ferenczi, jusqu'alors inédits. Ce fut le cas de l'ouvrage Mes adieux à la Maison jaune du psychiatre et psychanalyste hongrois István Hollós dans le numéro 100[8],[9],[10], mais aussi de Ecrits sur divan : la correspondance Freud-Ferenczi[11]. C'est à l'occasion de « la contrainte oulipienne du numéro 100 d’En attendant Nadeau », que Zoé Andreyev, « partie à la pêche au numéro 100 », est « allée voir du côté de la revue de psychanalyse Le Coq Héron » et dit avoir eu « la chance de tomber sur une pépite : « L’ouvrage très insolite du Dr. Télémaque Pfeiflein sur la libération des malades mentaux », autrement dit Mes adieux à la maison jaune » d'István Hollós (1872-1957), publié en 1927 et traduit du hongrois en 1986 par Judith Dupont[8].
La revue se spécialise peu à peu dans la diffusion d'articles et de textes originaux français, de Françoise Dolto, Maud Mannoni, Pierre Sabourin, Jean-Luc Donnet, François Gantheret, Alain Didier-Weill[12], Christophe Dejours, Jean-François Chiantaretto. Certains textes, inédits jusque-là en France, sont traduits dans la visée d'une publication dans la revue, particulièrement des textes hongrois d'Alice Balint et Vilma Kovács, mais aussi allemands, anglais et néerlandais[13].
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