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film de Sam Peckinpah, sorti en 1978 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Convoi (Convoy) est un film américano-britannique réalisé par Sam Peckinpah et sorti en 1978.
Titre original | Convoy |
---|---|
Réalisation | Sam Peckinpah |
Scénario | Bill L. Norton |
Musique | Chip Davis |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | EMI Films |
Pays de production |
États-Unis Royaume-Uni |
Genre | road movie |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 1978 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
S'il reçoit des critiques plutôt mitigées dans la presse, le film est un succès commercial et le meilleur au box-office dans la filmographie du cinéaste.
Dans l'ouest américain, Martin Penwald dit Rubber Duck (« Le Duck » en VF) parcourt les routes au volant de son superbe ensemble routier, et lors de ses passages en Arizona, il est systématiquement confronté aux persécutions du shérif Lyle Wallace dont sa fourberie lui vaut une réputation peu flatteuse.
« Le Duck » rencontre par hasard Melissa, une photographe itinérante, lorsqu'elle le double sur une route déserte au volant de son cabriolet. Rejoint entretemps par ses compères du bitume à un relais routier, il y retrouve Melissa et tous deux entament immédiatement une liaison intime. Mais pendant ce temps, ses amis qui consommaient dans l'établissement sont pris en tenaille par un renfort de policiers dépêchés par Wallace. « Le Duck » est appelé à la rescousse : s'en suit rapidement une cinglante bagarre dont les forces de l'ordre ne sortiront pas indemnes.
Déterminés et aidés de leurs formidables CB embarquées, ils forment un convoi pour protester contre les abus policiers dont ils se trouvent être victimes, de même que « Le Duck » prend Melissa à son bord. Cette file ininterrompue de camions s'allonge sans cesse et lors du passage au Nouveau-Mexique, les autorités se déploient pour tenter de disperser les manifestants. Mais la résistance s'organise en même temps que l'affaire prend de l'ampleur, jusqu'à faire la « une » des médias.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Le scénariste Bill L. Norton s'est inspiré de la chanson de country Convoy (en), paroles de C. W. McCall (en) et musique de Chip Davis (en), interprétée par C. W. McCall.
À l'époque du film, Sam Peckinpah est en proie à l'alcoolisme et d'addiction aux drogues. Ses quatre précédents longs métrages — Croix de fer — (1977), Tueur d'élite (1975), Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia (1974), et Pat Garrett et Billy le Kid (1973), ont été des échecs ou déceptions au box-office et le réalisateur a besoin d'un véritable succès pour se relancer[1]. Il n'est pas très satisfait du scénario de Bill L. Norton et encouragera les acteurs à retravailler et improviser les dialogues[2]. Le scénario original était bien plus tourné vers la comédie[3].
Un rôle a été proposé Burt Reynolds, qui préfèrera tourner Cours après moi shérif. Le rôle de Rubber Duck a par ailleurs été refusé par Steve McQueen[3].
Il s'agit de la dernière apparition de Spec O'Donnell[3].
Le tournage a lieu en Californie (Needles) et au Nouveau-Mexique (Alamogordo, Albuquerque, Algodones (en), parc national des White Sands, Bernalillo, Cuba, Estancia, Las Vegas, Los Cerrillos (en) et Madrid...)[4].
Les critiques presse sont mitigées à l'égard du film à sa sortie. Dans The New York Times, Vincent Canby écrit notamment que « auparavant le film aurait été réalisé de manière beaucoup moins coûteuse et beaucoup plus divertissante par des réalisateurs qui n'aspiraient pas à être des artistes. Convoy est une mauvaise blague qui se retourne contre le réalisateur. Il n'a ni le courage de jouer le film directement comme un mélodrame ni le sens de l'humour pour en faire une sorte de comédie à la Cours après moi shérif. Le film est un grand exercice coûteux et factice de création de mythes, de machisme, de non-sens romantique sur la route et d'incroyable indulgence envers soi-même[5]. » Gene Siskel du Chicago Tribune le note 1,5 sur 4 et écrit : « À l'exception d'une voiture naviguant à travers le toit d'une grange, 'Convoy' est un divertissement lent, le premier film de course sur route dans lequel j'ai enraciné pour les flics contre les gentils. Se faire prendre par Kristofferson aurait fait une image plus courte et meilleure[6]. ». Charles Champlin du Los Angeles Times décrit quant à lui le film comme une « épave de plusieurs véhicules d'un film »[7].
Le magazine Empire est plus positif avec une note de 3/5 : « Un derby de démolition bruyant mais agréable, malheureusement sans la subtilité, l'invention ou l'habileté du Duel de Spielberg[8]. »
Côté box-office, le film est un succès avec 45 millions de dollars récoltés[9]; Il connait un important succès notamment au Japon avec près de 4 millions de dollars pour ses neuf premiers jours d'exploitation[10], pour finir avec 14 300 000 $[11]. C'est le meilleur résultat commercial d'un film réalisé par Sam Peckinpah[9]. Le film totalise 1 277 071 entrées en France[12], 2 032 515 entrées en Espagne et 3 600 000 entrées en Allemagne[13].
(en) Récompenses pour Le Convoi sur l’Internet Movie Database
Dans le jeu vidéo Driver: Parallel Lines, durant l'une des premières missions de son héros « TK », ce dernier parle à la CB avec son patron Slink en 1978, et fait une référence directe à ce film : « OK, Slink, mais plus de CB, utilise le téléphone maintenant, on se croirait dans ce film-là, Le Convoi ».
La mascotte « Canard » apparaît sur le capot de la voiture dans le film Boulevard de la mort de Quentin Tarantino et dans le clip de la chanson Kammthaar du groupe Ultra Vomit.
Dans le jeu vidéo Grand Theft Auto V, la chanson thème Convoy est une chanson du poste de la radio Rebel Radio.
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