Labatie-d'Andaure

commune française du département de l'Ardèche De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Labatie-d'Andaure est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Faits en bref Administration, Pays ...
Labatie-d'Andaure
Labatie-d'Andaure
Vue générale du village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Lamastre
Maire
Mandat
Christophe Delevoye
2020-2026
Code postal 07570
Code commune 07114
Démographie
Population
municipale
220 hab. (2022 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 01′ 33″ nord, 4° 29′ 37″ est
Altitude Min. 473 m
Max. 1 003 m
Superficie 9,93 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Haut-Vivarais
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Labatie-d'Andaure
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Labatie-d'Andaure
Liens
Site web www.labatiedandaure.fr
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    Commune adhérente au parc naturel régional des Monts d'Ardèche, elle est rattachée au canton du Haut-Vivarais et ses habitants sont dénommés les Labatinois[1].

    Le village perché au-dessus du Doux.

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Situation et description

    Labatie-d'Andaure est une petite commune à l'aspect essentiellement rural de la communauté de communes du Pays de Lamastre. Elle est située dans la partie septentrionale du département de l'Ardèche, dans l'arrondissement de Tournon-sur-Rhône.

    Communes limitrophes

    Rose des vents Lafarre Rose des vents
    Saint-Jeure-d'Andaure N Nozières
    O    Labatie-d'Andaure    E
    S
    Désaignes

    Géologie et relief

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 116 mm, avec 8,7 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Agrève Rad », sur la commune de Saint-Agrève à km à vol d'oiseau[4], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 044,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

    Hydrographie

    Le territoire communal est traversé par le Doux, un affluent de la rive droite du Rhône. D'une longueur de 69,8 km[8], cette rivière conflue avec ce grand fleuve à Tournon-sur-Rhône. La commune est également arrosée par le Douzet.

    Voies de communication

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Labatie-d'Andaure est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,9 %), prairies (31,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %)[13].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques naturels

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Labatie-d'Andaure est situé en zone de sismicité no 2 (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise[14].

    Davantage d’informations Type de zone, Niveau ...
    Terminologie des zones sismiques[15]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 2Sismicité faibleaccélération = 1,1 m/s2
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    Autres risques

    Toponymie

    Histoire

    Résumé
    Contexte

    La Bâtie d'Andaure (La Bastie ou La Bastide) était une importante et très ancienne forteresse qui occupait toute la surface du vieux bourg actuel. Elle était construite sur un éperon « barré » par un fossé qui la défendait côté montagne. Ce fossé aujourd'hui emprunté par la route départementale, est traversé par un pont de pierre à l'endroit de l'ancien accès à la forteresse. Il ne subsiste rien du château primitif. Le donjon et la cour haute devaient se situer à l'extrémité de la croupe, à l'emplacement de l'église actuelle et de la maison forte du XVIe siècle. Il est possible que certains murs et les restes d'échauguettes encore visibles aient fait partie de l'enceinte fortifiée.

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    Panorama du village.

    La forteresse était utilisée au moment des guerres de religion de la fin du XVIe siècle. En effet, dans une réclamation présentée aux États du Vivarais en 1623, il est indiqué que « celui, qui est un fort important et ayant d'ordinaire une garnison de 80 à 100 hommes, avait été pris l'année précédente par les sieurs de Gonfreville, de Tagenac et de Romanet sur l'ordre du comte de Tournon », qui en était le coseigneur mais aussi le chef du parti catholique de la région. Elle a dû être progressivement démantelée, et ses pierres utilisées pour construire les maisons du village actuel. On peut y voir d'ailleurs, ici et là, de belles pierres sculptées de réemploi. La petite maison forte a dû être aménagée pour le châtelain au début du XVIIe siècle.

    La Bastie d'Andaure était sous la suzeraineté de l'évêque du Puy qui a confié la seigneurie successivement à différents seigneurs. En 1309, c'est noble Pierre de la Mastre qui reconnaît le tenir de messire Bernard de Castanet, évêque du Puy, avec tout le mandatement et juridiction, justice haute et basse…

    De semblables hommages sont faits :

    En 1500, la coseigneurie est partagée entre trois familles : les Rosières ; les Allier de Saint-Jeure ; et les Fay (d'Etables) de Saint-Romain de Valmordane.

    (Familles seigneuriales : Les Lamastre — fondus dans la 1re moitié du XIVe siècle dans les St-Didier puis en 1379 dans les Joyeuse — avaient aussi St-Agrève en partie, sous la co-suzeraineté des Polignac et des Poitiers-Valentinois ; Arnaud de Fay d'Etables avait Colombier en 1309 ; en 1434, Marguerite, fille d'Antoine de St-Jeure(s) de La Bâtie d'Andaure, épouse Jean III (d') Al(l)ier de la Fressange[16],[17],[18],[19]).

    En 1573, pendant les guerres de religion, le château de La Batie est mentionné comme appartenant à la duchesse d'Uzès (seigneurie suzeraine ; Françoise-Louise de Clermont-Tonnerre, fille d'Antoine III de Clermont et de Françoise de Poitiers-Valentinois, sœur de Diane, était la femme depuis 1568 de Jacques d'Uzès) « sous la garde du sieur Rebolet ».

    En 1591, le capitaine châtelain ou bailli est un sieur Bergeron, de Desaignes, écuyer, qui fait hommage de sa charge à noble Jehan de Rochain, sieur de Ruissas.

    Bien avant la fin du XVIe siècle, la part des Valmordane et probablement aussi celle des Saint-Jeure, étaient passées dans la Maison de Tournon, par don du roi vers 1500 à Just Ier de Tournon, bailli du Vivarais[20]. Mais le château demeurait toujours un fief de l'évêque du Puy.

    En 1640, l'évêque du Puy donne l'investiture du château de la Bâtie à messire Jean de Verjac[21].

    En 1691, les Lévis-Ventadour, successeurs des Tournon (voir à cet article), vendent leur part de La Batie aux du Faure de Satillieu ; l'autre partie alla des Rosières aux Reboulet, de ceux-ci à François-Christophe de Lestrange à qui Marie-Claudine de Reboul(l)et l'avait apporté en dot, et enfin aux Romanet[22].

    La paroisse de La Batie, sous le vocable de Saint-Georges, formait une commanderie de l'ordre de Saint Augustin. Elle relevait des chanoines de Saint-Michel de Charay qui géraient les possessions du chapitre du Puy situées en Vivarais. Le prévôt de Charay y nommait le prieur et celui-ci y nommait le curé qui, outre La Batie, desservait Saint-Jeure-d'Andaure et recevait pour cela une double « portion congrue ».

    L'église, récemment restaurée, a été construite à la fin du XIXe siècle, « sur le mode gothique avec trois nefs ». Le clocher, dont le curieux couronnement n'est pas sans intérêt, a été élevé au début du XXe siècle.

    Les fonts baptismaux, ainsi que le bénitier qui serait un ancien socle de croix, proviennent probablement de la première église de La Batie.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2020 Christian Marliac[23]   Retraité de la fonction publique
    2020 En cours
    (au )
    Christophe Delevoye[24] DVD  
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    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

    En 2022, la commune comptait 220 habitants[Note 1], en évolution de +4,76 % par rapport à 2016 (Ardèche : +2,48 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2017 2022 - - - - - - -
    206220-------
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    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7448648358458828789001 0001 034
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9909309549799101 003967977916
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    906890809674624615601464479
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    416382307256203204201200219
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Médias

    La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

    • L'Hebdo de l'Ardèche, journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche ;
    • Le Dauphiné libéré, journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay-Nord Ardèche.

    Cultes

    La communauté catholique et l'église paroissiale Saint-Georges (propriété de la commune) dépendent de la paroisse « Saint Basile Entre Doux et Dunière » dont la maison paroissiale, située à Lamastre, est rattachée au diocèse de Viviers[29].

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

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    Clocher de l'église.

    Dans le village :

    Dans les environs :

    • Vestiges du moulin à eau de Malfragner, reconverti en pêche à la truite : Les Truites d'Andaure[30]
    • Temple protestant au hameau de Chastagnier bâti en 1839.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

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    Labatie-d'Andaure possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Notes et références

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